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LA DEPIGMENTATION CHIMIQUE (OU « KHESSAL »), UN FLEAU GRANDISSANT QUI PREOCCUPE PEU LES FEMINISTES !!!
La dépigmentation chimique (‘’khessal’’ en ouolof) est un phénomène très répandu qui constitue un véritable fléau, surtout dans nos pays pauvres, du fait des charges qu’elle implique, mais aussi des nombreux problèmes sanitaires qu’elle engendre (cancers, infections et autres pathologies dermatologiques et métaboliques). Et contrairement à une perception simpliste largement répandue, il s’agit d’un phénomène complexe, très complexe, car lié au psychisme. A l’évidence, elle traduit une auto dévaluation, conséquence d’une fixation morbide sur le soma (corps) - une autodépréciation du fait de préoccupations obsessionnelles liées à l’esthétique ;et tout cela pour dire que la dépigmentation chimique est véritablement le fait d’une névrose – ou plutôt d’un rituel pour soulager une névrose (tourmente) liée toujours à une inertie dans la compréhension des problèmes existentiels qui assaillent et interpellent l’être humain au quotidien. Et c'est cela qui explique, entre autre, les difficultés de la prévention et de la prise en charge de ce fléau, en dehors d'une approche psychothérapique appropriée - tenant donc compte de la dimension spirituelle. En effet, dans toutes les pratiques néfastes, la sensibilisation classique ne règle pas les problèmes. Certes, la prise de conscience des conséquences dramatiques liées à la pratique à risque est une démarche importante, mais non – déterminante ; sinon, aucun médecin ne fumerait ou n'absorberait une goutte d'alcool. Et ceci tient au fait que l’homme est naturellement ‘’prédestiné’’ à la perdition ; oui, il est sur une trajectoire d'autodestruction, tant qu'il ne s'engage pas sur la voie droite, la voie de Dieu ; en effet, après avoir été créé dans sa forme la plus parfaite (sainteté), Dieu l'a rabaissé à son plus bas niveau (âme animale) avec toutes les tares possibles et imaginables (Cor. 95 : 4-6 – Le Figuier) ; c’est ainsi que cet être à l'état de pure nature, instable mentalement, pressé, insouciant, passionné, avide de plaisirs, est forcément un sujet à risque, un prédateur pour lui-même et pour tout son entourage ; oui, cet être handicapé qui s'ignore et qui est sur une trajectoire d'autodestruction n'a de salut que dans la foi en Dieu et à l'accomplissement des bonnes œuvres, pour retrouver étape après étape sa perfection initiale, son état angélique, au prix d'une lutte âpre contre sa propre nature – Un véritable djihad contre son ‘’moi’’ (‘’nafs’’).
En vérité, la dépigmentation chimique est liée à une névrose (distorsion mentale) ; en témoigne son association fréquente à un trouble du comportement ou à une ‘’perversion’’ d'une manière générale (turpitude), du fait d'un égarement ou d'une incrédulité. Ainsi, dans une perspective religieuse, la prière, et elle seule, permet de lutter efficacement contre ce fléau et les autres turpitudes (tabac, drogues, vin, etc.). Oui, ‘’la prière éloigne l'homme de la turpitude et des actions blâmables’’ (Cor.29 : 45 – L’Araignée). Et par conséquent, chez la femme musulmane qui prie, la dépigmentation chimique (‘’khessal’’) est le plus souvent le fait d'une irrégularité ou d'un manque d'application dans la prière ; parfois le fait d'un engagement dans une voie hérétique ou du refus de l’autorité de l’homme (‘’féministes) ; et donc toujours le fait d'une spiritualité déficiente. En réalité, la cause intime de la dépigmentation chimique : c'est Satan - le démon maudit, notre compagnon invisible qui nous inspire la turpitude - entre autre, à "changer la création de Dieu" (Cor. 4 : 118-119 – Les Femmes). Au demeurant, la plupart des interventions de chirurgie esthétique, certaines manipulations génétiques, les xénogreffes (greffes d'organes d'animaux), certaines techniques de fécondation, etc., entrent dans ce cadre. Oui, Satan est une réalité admise par toutes les religions monothéistes (Islam, Christianisme, Judaïsme).
Dans la perspective islamique, la femme est particulièrement prédisposée à l'égarement et donc à la névrose, du fait d'une certaine distorsion mentale quasi-constitutionnelle (Cor. 43 : 18 – L’Ornement) - un handicap qu'elle ne peut surmonter qu'étant sous la tutelle d’un homme [(Cor. 2 : 228 … 282) ; (Cor. 4 : 11)]. Il est donc fondamental de tenir compte de cette importante donne pour une approche psychosociologique des problèmes de la femme. Et de rappeler qu’à propos de l'autorité de l'homme sur la femme, la Bible ne dit pas autre chose (1.Corinthiens 11 : 1-6...10...13.). Oui, dans une perspective religieuse, l'épanouissement de la femme ne passe que par la soumission à l'homme, quelque soit son âge et sa capacité financière - Telle est le dessein de Dieu. Et toute rébellion, témoin d'une incrédulité et donc d'un égarement, accroît la névrose et se traduit par une augmentation de l'agressivité et d'autres manifestations tel que l'anxiété, l'angoisse, la dépression ou la manie, pouvant évoluer, par la somatisation, vers certaines maladies psychosomatiques (cardiovasculaires, dermatologiques, gastro-intestinales, endocriniennes, etc.) ; c’est dire que la dépigmentation chimique et toutes les manifestations névrotiques (maladies) qui l’accompagnent volontiers, ne constituent que "des signes extérieurs, reflets visibles d'un malaise que la femme aurait préféré garder et qui dévoilent avec impudeur son monde intérieur" (C. Bensaid). Ainsi, la prise en charge de la dépigmentation chimique nécessite une approche multidisciplinaire impliquant dermatologue, psychiatre, parfois cardiologue, diabétologue, etc. En effet, elle constitue une véritable auto- agression qui peut induire des réactions inappropriées, néfastes pour l'organisme, et donc des pathologies "auto-immunes" pouvant intéresser tous les organes. Et du fait de l'importance de l'assistance pastorale dans la prise en charge des maladies mentales, le recours à un guide spirituel est de plus en plus souhaitable, voire obligatoire. Et dans cette perspective, l'invocation du nom de Dieu, et plus particulièrement l'"appel de sa bénédiction sur le Prophète – psl (‘’salatou ala nabi’’), constitue un élément primordial de l'arsenal thérapeutique – Une véritable panacée !!! (Cor. 33 : 41-43 … 56).
DOCTEUR MOUHAMADOU BAMBA NDIAYE
Ancien Interne des Hôpitaux de Dakar
Pédiatre à Thiès
Source : https://www.facebook.com/dr.bambandiaye/posts/269318616481042
