C'est triste tout ça.
Ah l'Afrique !!!
La radio nationale malienne occupée par des soldats mutins a annoncé vers 23H00 (locales et GMT) à Bamako qu’un militaire allait y faire une allocution prochainement, sans en préciser l’heure.
L’Office de la radio-télévision du Mali (ORTM), qui avait interrompu ses émissions depuis son occupation dans l’après-midi par les mutins, les a reprises pour faire cette annonce et diffusait de la musique en attendant.
Cette annonce est intervenue alors que des coups de feu de plus en plus intenses entre soldats de la garde présidentielle et mutins étaient entendus autour du palais présidentiel.
« On a pris le palais », a affirmé un des mutins lors d’un bref échange téléphonique avec l’AFP, sans que cette information n’ait pou être confirmée du côté de la garde.
Des membres de la garde présidentielle, les « Bérets rouges », qui avaient pris position autour de l’ORTM occupée ont été ramenés au Palais présidentiel pour le défendre.
Avant le début des tirs, un membre de la garde avait affirmé qu’elle contrôlait la présidence et un conseiller présidentiel avait indiqué que le chef de l’Etat Amadou Toumani Touré, lui-même un ancien militaire, s’y trouvait toujours.
Des dizaines de militaires excédés par le manque de moyens pour combattre la rébellion touareg et les groupes armés islamiste dans le nord du pays se sont mutinés dans un camp à Kati, ville garnison près de Bamako.
Puis la mutinerie s’est étendue à la capitale elle-même dont les soldats ont parcouru les rues en tirant en l’air, semant la panique.
« Nous en avons marre de la situation dans le nord » du pays, en proie à une rébellion touareg et aux activités de groupes islamistes radicaux, a affirmé un des mutins.
Les soldats, qui ont investi l’ORTM, sont des jeunes. Ils ont tiré en l’air dans le siège de l’ORTM et ont fait sortir le personnel.
Des militaires maliens dans les rues de Bamako le 21 mars 2012 © AFP Habibou Kouyate
« Nous voulons des munitions »
« Nous voulons des munitions pour aller combattre les rebelles touareg, trop c’est trop », a déclaré un caporal du camp de Kati, d’où est partie la mutinerie.
La France, ex-puissance coloniale, a appelé « au respect de l’ordre constitutionnel » et condamné « tout recours à la violence ».
Le département d’Etat américain a pressé le Mali de régler les tensions qui divisent le pays « à travers le dialogue et non la violence ».
Début février, des femmes et proches de soldats avaient manifesté dans plusieurs villes, dont Bamako, pour dénoncer le silence sur la situation de ces soldats et la « mollesse du pouvoir » face aux rebelles touareg.
Certaines de ces manifestations avaient tourné à la violence et des propriétés appartenant à des Touareg saccagées et d’autres Maliens et étrangers à la peau claire.
Le président Touré avait réussi à calmer l’ardeur des femmes de soldats en prenant en compte leurs demandes, en particulier qu’elles puissent avoir des nouvelles de leurs maris au front.
Le Mali est confronté depuis mi-janvier à des attaques du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et d’autres rebelles touareg, dont des hommes lourdement armés qui avaient combattu pour le régime de Mouammar Kadhafi, qui ont pris plusieurs villes du nord du pays.
Un mouvement islamiste armé touareg, Ançar Dine (Défenseur de l’islam) qui veut imposer la charia au Mali par la lutte armée, a affirmé contrôler trois villes dans le nord-est du pays, près de la frontière algérienne: Tinzawaten, Tessalit, Aguelhok.
Le gouvernement malien a en outre accusé Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a des bases dans le nord du Mali d’où elle opère dans plusieurs pays du Sahel, de combattre avec le MNLA. Aqmi a été en particulier accusée d’avoir exécuté sommairement près d’une centaine de soldats maliens à Agulhok.
Le premier tour de l’élection présidentielle, à laquelle le président Touré qui a épuisé ses deux mandats de cinq ans ne se représente pas, est en théorie prévu le 29 avril au Mali, couplé à un referendum constitutionnel.
Mais des observateurs s’interrogent sur la tenue d’un tel scrutin alors que la moitié du pays est en proie à un conflit armé.
FB : bakelinfo departement de Bakel
C'est triste tout ça.
Ah l'Afrique !!!
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salam
J'aimerais savoir pourkoi ce: ET POURTANT ATT EST UN BON PRESIDENT?
jve pas etre le favoris des dingues ni celui des baltringues que dieu men soit temoin jve etre celui des gens biens
Salam
Ahmed, un coup d'état c'est pour renverser un président dictateur ou un président qui se fout du peuple.
Tout le monde s'accorde à dire que le mali est une démocratie de nos jours, si ce n'est pas l'une des meilleures en Afrique... Alors pourquoi bousiller cela ?
Les militaires lui reprochent son incompétence à régler la nébuleuse touareg.
La rébellion c'est pas facile à canaliser... Je n'étais pas encore né quand la Casamance entrait en rébellion au Sénégal... Une trentaine d'années après, c'est toujours d'actualité et les rebelles tuent toujours...
La stabilité, il n'y pas pas de mieux... Le mali était sur la bonne pente. Ce coup d'état installe le chaos et cela profite à la rébellion...
Plus loin, on peut dire qu'il avait fait pareil avec Moussa Traoré... Mais, n'est - il pas revenu démocratiquement ?
Dernière modification par makalou 22/03/2012 à 11h37
FB : bakelinfo departement de Bakel
sooninkon ti : " na kuma toxo kanmu yinkolla ma bone firi "
!!!!!!
sooninke renme an xannen safa in maarenme an xannen safa tuwanbalaaxu komon kacce na kuti bakkan an xannen sooninke renme an xannen safa an da ke danbi sire nan maxa sanku !!!
Bonjour Makalou,
Personnellement, je pense qu'ATT a été un mauvais président...
Sous sa présidence la corruption a atteint des proportions insupportables pour la population. La fabrication de faux documents afin de s'accaparer les terrains de particuliers. L'implication de sa femme dans la gestion de l'état.
Quand Moussa Traoré était président, il y avait peu de fonctionnaires milliardaires et la plupart des Maliens avaient peur et honte de voler. Pour finir, la gestion de la crise du nord est très mal vécue par beaucoup de mes compatriotes.
Bonne journée.
PS : C'est IBK qui avait gagné et pour éviter un bain de sang, il a fait un appel au calme et retiré sa candidature.
Bonjour Fifi,
Certainement, j'ose croire que c'est le mal de tous les pays africains : la corruption. Je vais aller avec plus de retenue pour plusieurs raisons. Je ne me suis pas rendu au Mali ces dernières années pour prendre la température et je me vis pas le quotidien malien... Mais, je dois reconnaître que bien des maux existeraient au Mali comme dans les autres pays d'Afrique de l'Ouest.
Quand on renversait Moussa Traoré, j'étais môme. Je ne peux dire aujourd'hui quelles ont été les raisons.
Etant Sénégalais, quand je dois avouer que mon regard a changé sur le Mali depuis la présidence d'Alpha Oumar KONARE. Il a pu remettre le Mali en scelle dans plusieurs domaines. Je pense qu'ATT a également suivi ses traces. De plus, il allait quitter démocratiquement le pouvoir. Une chose très rare dans l'Afrique de nos jours.
Je pense qu'il faille laisser ATT, malgré tous les maux, continuer son règne et trouver d'autres moyens d'entendre la voix de la contestation. La voix des armes n'est jamais une solution viable. C'est en dernier recours contre des dirigeants têtus...
Ce coup d’État se justifie non pas par les problèmes structurels mais par le manque de moyens de l'armée dans la lutte contre les rebelles du Nord. Est ce une raison suffisante pour installer un pays dans un chaos ?
Je pense que ce problème pouvait se régler d'une autre manière...
De plus, l'Afrique est miné par des rebellions. Le mieux est de faire front... Jamais se diviser... Les rebelles doivent se frotter les mains maintenant...
Je me demande même s'il n'y a pas une infiltration des rebelles dans les rangs de l'armée. Qui sait !
L'Afrique de l'Ouest part en sucette... On a réussi jusque là à cultiver tant bien que mal la démocratie mais l'avenir s'assombrit. La cote d'ivoire, la Mauritanie, le Mali... A qui le tour ?
Dernière modification par makalou 22/03/2012 à 14h57
FB : bakelinfo departement de Bakel
Ce matin en me réveillant quand j'ai vu le message je me suis dit voilà un retour de 20 ans en arrière après toutes ces avancées démocratiques et un président sortant qui ne veut plus se présenter et laisser à un autre malien la responsabilité de conduire le pays.
A un mois des élections, même s'il est incompétent et qu'il ait mal géré le pays c'est l'occasion de confier le pays à un autre.
A mon avis c'est complétement farfelu ces justifications ! je suis convaincu que ces militaires se sentaient en danger après le départ de ATT et ont pris la décisions de basculer le pays car comment comprendre ce besoin imminent à 1 mois des élections ? ça cache quelque chose !
Les valeurs qui font de moi ce que je suis sont tirées des valeurs du Sooninkaaxu. Ces valeurs sont mes repères…
Nul bien sans peine !!!
bonjour,
moi je n'ai jamais été d'accord avec cette soit disant democratie exemplaire du Mali. c'est une democratie quand il n'y a pas d'opposition au pouvoir, qui s'exprimerait librement sans peur, democratie sans débats entre les partis politiques pour donner d'autre perspectives bref ca n'est pas de la democratie mais juste des simboles de la democratie.
Et maintenant comment savoir les réeles motivations de ce coup d'etat qui n'a pas raison d'etre, car en politique c'est tellement facile de manipuler la population surtout en afrique. voilà le pays au mains d'un militaire avec qui le prochain president devrait traiter pour gerer le mali comme Alpha avait fait avec ATT. c'est genre tu m'assure le fauteuil et on s'arangera pour que tu l'occupe a la fin de mes mandats. ( ALLAH GANNA O KISSINI I MAXAN MESSIBO GNA) amine
Salam
Mais, la stabilité existait... Bien vrai qu'il y a les rebelles touaregs...Le Mali respirait le parfum d'un semblant de démocratie.
Maintenant, les militaires ont pris le pouvoir :
Comment vont réagir les bailleurs de fonds ?
Qui pour porter la voix du mali à l'extérieur ?
Quelle sécurité pour les maliens ?
FB : bakelinfo departement de Bakel