Selon le New york times...
"Le dossier Strauss-Kahn en péril", titre le quotidien new-yorkais. Les révélations mettent en lumière plusieurs déclarations douteuses de la plaignante Nafissatou Diallo.
Selon le New York Times, des récentes découvertes des procureurs généraux de New York remettent en question les déclarations de Nafissatou Diallo ainsi que sa crédibilité en tant que témoin.
Deux éléments ont éveillé les soupçons des enquêteurs: la demande d'asile de la plaignante Guinéenne, ainsi qu'un coup de fil passé à un dealer incarcéré concernant l'argent que cette affaire pourrait lui rapporter.
Au lendemain de sa rencontre avec Dominique Strauss-Kahn, Nafissatou Diallo a une eu conversation téléphonique avec un homme incarcéré. La discussion, enregistrée, évoque le montant des dommages et intérêts que pourraient rapporter à la jeune femme les poursuites engagées contre l'ancien directeur du FMI. Son interlocuteur, arrêté pour possession de plus de 200 kilos marijuana, faisait partie des nombreux individus qui versaient d'importantes sommes sur le compte de la plaignante. Ces versements ont atteint un total de 100 000 dollars en 2 ans.
Bien que Nafissatou Diallo le démente, les enquêteurs ont relevé qu'elle payait plusieurs centaines de dollars de facture téléphonique chaque mois auprès de cinq opérateurs différents. Elle ajoute également que ces dépôts ont été effectués par son fiancé.
Des mensonges en pagaille
Nafissatou Diallo avait déclaré aux enquêteurs que sa demande d'asile mentionnait qu'elle avait été victime d'un viol ainsi que de mutilation génitale. Mais aucun passage de cette demande d'asile n'en ferait mention.
A la suite de ses révélations, le New York Times avance que Le juge Michael J. Obus devrait envisager d'assouplir les conditions détention de DSK, sa libération de sa résidence surveillée sur caution, le remboursement d'une partie des frais de justice et le rejet des accusations de viol. Néanmoins, le bureau du procureur pourraient exiger que DSK plaide coupable pour délit, mais les avocats de la défense le contesteraient probablement.