Mais par rapport à notre religion (L'islam). le mariage est-il toujours valide aprés un long absentéisme du mari voir des années.
FEMMES D’EMIGRES - Difficiles conditions matrimoniales : Dans la tourmente de l’attente
Derrière le cortège de réussite sociale généré par l’émigration, une couche de la population vit le martyre. En effet, les femmes restées au pays doivent faire face à de nombreuses tentations et éviter le piège du Vih/Sida fortement présent au Fouta.
Derrière les ors, les richesses et la réussite sociale qui entourent les phénomènes d’émigration se cache un monde de douleurs et de souffrances. En effet, pour les femmes restées au pays, l’absence du conjoint peut être très mal vécu avec à la clé de nombreuses maladies, mais aussi d’autres accidents. Au Fouta où l’on retrouve un émigré dans presque chaque famille, les femmes ont, plus que partout ailleurs, la conscience aiguë du mal-être qui entoure la vie des femmes d’émigrés. Pour certaines, l’absence du conjoint aura duré pendant une décennie.
Une décennie en quête de richesse, pendant laquelle les femmes vivent entre le marteau de leurs belles- familles et l’enclume de leurs progénitures. Entre les deux, la marge est pour ainsi dire nulle. Et la satisfaction des besoins matériels n’oblitère en rien l’existence de ces besoins vitaux et biologiques inhérents à la vie de l’Homme. Ainsi, explique l’infirmier- chef de poste du village de Orkadiéré, Mamadou Lamine Sagna «la longue absence du conjoint laisse la porte ouverte à toutes formes de tentations et certaines femmes y succombent en ayant des partenaires multiples et sans prendre de précautions». De ce fait, ces femmes sont exposées à d’énormes risques d’infections sexuellement transmissibles (Ist) dont la «chaude-pisse» qui peut conduire à des complications graves.
Toutefois, le Vih/Sida est le risque le plus grave. Et dans cette zone ou les pays de l’Afrique centrale sont la destination de prédilection, le Sida atteint une prévalence particulièrement élevée. Ici, la contamination peut provenir aussi bien des époux voyageurs que des comportements à risque développés par certaines femmes. Alors, le dépistage prend tout son sens dans la lutte contre cette terrible maladie. Mamadou Lamine Sagna explique ainsi, que malgré l’éloignement des centres de dépistage situés à Kanel ou Ourossogui, certaines femmes n’hésitent pas à y recourir pour se prémunir au retour du conjoint ou après un veuvage aux causes suspects. Ainsi en est-il de cette jeune veuve qui, face à la volonté de ses parents de la voir contracter une nouvelle union, a tenu à passer un test de dépistage qui se révéla positif.
Par ailleurs, Kadiel Dia, une femme d’une trentaine d’années vit en toute sérénité l’absence de son mari au milieu de ses quatre enfants. Pour se prémunir des tentations, Kadiel et ses sœurs parlent de «la peur des grossesses indésirables, du respect de ses enfants et du désir de ne pas nuire à la réussite de son mari». Une attitude partagée par beaucoup mais pas toutes car certaines se laissent malgré tout piéger et se retrouvent souvent avec une grossesse non désirée dont l’épilogue se joue sous les propos humiliants des autres et parfois même, au cœur des débats d’une Cour d’assise pour délit d’infanticide. Cependant, il y a une évolution des mentalités qui est le fruit de la persévérance d’un groupe de femmes de Orkadiéré. Réunies au sein de l’association des jeunes de Orkadiére (Ajo, Santé et Set Setal) et sous la direction de Ndoyel Coulibaly, elles ont investi le champ de la prévention. A force de séances de sensibilisation et de causeries, et sans aucun soutien des partenaires, elles sont arrivées petit à petit à lever le tabou qui entoure l’infection au Vih/Sida. Et grâce à l’appui de l’infirmier, les séances de sensibilisation touchent toutes les couches de la population, jusqu’aux vieux du village et concernent les modes de transmission et les précautions à prendre. Aujourd’hui, dans ce village où la pratique du lévirat et du sororat était une tradition bien établie, les femmes rejettent désormais ces coutumes et vont jusqu’à exiger des tests prénuptiaux pour se prémunir.
LeQuotidien : Jeudi 27 Sep 2007
Tchooo
La plus belle chose que l’on puisse offrir aux autres n’est pas notre richesse mais plutôt leurs révéler la leur.
Mais par rapport à notre religion (L'islam). le mariage est-il toujours valide aprés un long absentéisme du mari voir des années.
Les femmes des Emigrés vivent dans conditions matrimoniales difficiles.
A l’abscence mal vécu du conjoint, s’ajoute les difficiles taches ménagères. Parallèlement à cela notons leur analphabétisme.
Piégées par les tentations, certaines se laissent aller, d’où on rencontre des grossesses indésirées, naissance d’enfants illégitimes ; en plus de tout cela les risques de MST et de cette maladie mortelle qu’est le Sida.
Certes, certaines ont pris consciences et évitent cela en utilisant des contraceptions de toutes sortes, mais le problème en est que le nombre de contamination (VIH) ne cesse de s’augmenter chaque jour.
La solution est de multiplier les efforts et de renforcer la sensibilisation dans nos régions respectives pour freiner ce fléau.
Les émigrés qui veulent gagner beaucoup d’argent risqueront de perdre leur famille, s’ils ne trouveront pas de solutions à leur longue durée d’abscence : « En voulant tout gagner, on risque de tout perdre » ; car notons que ceci est l’une des incovénients de l’Emigration.
Bien à vous tous.
Salam,
Réligieusement, l'émigration est autorisée, mais pour une durée ne dépassant pas (au maximum) 6mois.
Quant à l'abscentéîsme de longue durée du mari, c'est l'épouse qui a la parole: si elle peut attendre c'est bien elle assume; sinon elle peut demander le divorse au cas où elle n'arrive plus à supporter.
Tant qu'elle ne se prononce pas et que le mari la prend en charge, le mariage reste valide.
Ceux qui connaissent des textes ou des Hadiths consernant ce cas peuvent nous en dire plus.
Bonne soirée à tous.
C'est une bonne question, mais mon avis personel est que, si on avait appliqué cette règle des 6 mois, beaucoup de familles se seraient disloquées et Soninkara, en ce qui concerne les Soninké, ne serait pas ce qu'il est aujourd'hui.
Les émigrés, je parle encore et toujours des Soninké bien qu'ils ne soient pas les seuls émigrés du Fouta, font également d'énormes sacrifices pour vivre loin de leurs femmes et enfants, dans des lieux qu'on ne peut qualifier de luxueux. Ces émigrés font souvent des boulots très durs pour un maigre salaire; malgré tout ça, ils arrivent à faire des économies, et à faire vivre leurs familles (qui sont bien souvent composées de dizaines de têtes) avec ces économies-là.
Alors, imaginez aussi s'ils devaient, tous les 6 mois, prendre un billet aller-retour pour retourner au bled ! Cette règle des 6 mois recommendée par la religion doit elle être appliquée quitte à ce que la famille vive seulement d'eau fraîche ?
En réalité, je pense que nous devons plutôt nous dire qu'il est grand temps de nous pencher réellement sur tous ces problèmes inhérents à l'immigration en milieu Soninké. Il y a déjà un thread sur les aspects négatifs de l'immigration en milieu soninké, je ne vais pas y revenir, mais, ne nous voilons pas la face, la cellule familiale Soninké, le Ka, n'a jamais été aussi menacée que ça par les divers problèmes qui découlent de l'émigration des hommes.
Dans tous les milieux Soninké, on retrouve les mêmes soucis. Exemple de ce cas au Mali.
Ces femmes vivant dans l'attente aléatoire de leur mari parti à l'aventure sont de plus en plus nombreuses dans notre pays.
Après sept ans de mariage, Djénéba Kamaté vit loin de son mari. Il est parti faire fortune sous d'autres cieux. La trentaine dépassée, la bonne épouse restée au pays est sur le point de perdre tout espoir. Cette mère de famille inconsolable raconte son calvaire, les yeux remplis de larmes. "Cela fait sept ans que mon mari m'a quittée en me laissant sur les bras deux filles et un garçon. Il m'a appelée un jour pour m'informer qu'il se trouve en Espagne", dit-elle. Au cours des premiers mois après son exil son époux lui envoyait de l'argent. Les mandats se sont espacés au fil du temps. Et aujourd'hui elle ne reçoit plus rien.
La malheureuse Djénéba aurait perdu tout contact avec son mari. C'est l'enfer que vivent désormais cette battante et de ses rejetons. Le pire est la torture morale qu'elle endure. Périodiquement des rumeurs font état de l'emprisonnement de son époux ou de son départ pour une autre destination inconnue. Actuellement Djénéba se démêle comme un beau diable pour satisfaire les besoins familiaux. "Je travaille en tant qu'infirmière dans un centre de santé pour assurer l'entretien de mes enfants et les autres dépenses sociales", raconte-t-elle. Elle avoue toutefois que les dépenses sont devenues un lourd fardeau à tel point qu'elle regrette son mariage.
ABANDONNÉS:
Djénéba n'est pas un cas isolé dans notre société, où l'immigration a pignon sur rue depuis belle lurette. Les épouses dans l'attente aléatoire de leur mari sont de plus en plus nombreuses à Bamako comme à l'intérieur du pays. Commerçante de son état, Aminata Sogoba n'a pas revu depuis plus de 10 ans son bonhomme. Il est parti à "Bako". Il a franchi les mers pour s'installer en Italie. Elle vit dans la grande famille avec ses enfants et ses beaux parents. Elle ne sait plus où donner de la tête. Comme elle, ses enfants aussi souffrent de l'absence de leur père. "Ils réclament toujours leur papa surtout lors qu'ils voient leurs camarades en compagnie de leurs pères. Ils se sentent abandonnés. Cet état d'âme s'accentue les jours de fête", se lamente Aminata. Les soutiens des parents et des autres membres de la famille n'arrivent plus à consoler la progéniture de l'éplorée Aminata.
Il est avéré que les enfants dont les papas sont loin de la famille se sentent à tort ou à raison fragiles. La présence du père est essentielle dans l'éducation de l'enfant. Celui-ci est d'ailleurs fier quand papa le défend et le soutient dans des moments difficiles. Les enfants de Aminata ne supportent plus les railleries du genre: "si tu n'es pas content, demande à ton père de rentrer au pays. D'ailleurs je me demande si ce dernier t'aime. Sinon il n'aurait pas fait tout ce temps sans donner signe de vie".
Mme Samounou Kiki Sall est mortifiée par l'absence de son chef de famille émigré en Allemagne depuis 1995. Contrairement à Djénéba et Aminata, elle ne se résigne pas à attendre indéfiniment. Elle envisage donc de rejoindre son mari. L'épouse à bout de patience a informé son conjoint de son projet de voyage. Mais ce dernier ne veut pas en entendre parler. Le mari inconscient se fonde sur l'idée que nos sœurs une fois arrivée en Europe trahissent leurs maris après avoir pris goût à la vie occidentale. Alors il a interdit à sa femme Samounou de fouler le sol bavarois.
L'épouse esseulée explique que l'argent envoyé tombe dans les mains de ses beaux frères qui l'utilisent comme bon leur semble. "Mon mari ne s'occupe pas de moi comme il doit le faire. L'argent qu'il envoie est récupéré par un de ses frères", se plaint elle. Si on empêche Samounou de toucher directement l'argent envoyé par son mari, c'est parce que ses beaux frères ne lui font pas confiance. Une douce haine règne entre elle et ses beaux parents. Samounou regrette aujourd'hui d'avoir épousé un immigrant. Cette union a mis sa vie en retard. "Je ne peux même pas procréer puisque mon mari est loin de moi. Je suis devenue une frustrée", se plaint-elle.
Transportons nous à Kayes et rendons visite à Mme Astan Dramé dont l'époux s'est expatrié au Congo depuis 9 ans. "Mon mari est parti en me laissant un enfant sur les bras. Mais le comble est que je vis avec le jeune frère de mon époux qui me traite comme si j'étais son épouse", révèle-t-elle. Astan subit donc une cour assidue de la part de son beau frère qui croit avoir tous les droits sur elle. Le mari de Astan a été informé des frasques de son jeune frère. Mais il ne s'en soucie guère. Il se contente de lui seriner des mots doux au téléphone."Je ne peux pas revenir maintenant avant d'atteindre le but de mon voyage", lui aurait-il dit un jour au téléphone. Toutes ces femmes souffrent en silence de l'absence de leurs époux. Elles craignent de passer le reste de leur vie dans la solitude. Et dans des tourments sans fin.
Fatim TOURÉ
L'ESSOR, via MALIWEB.NET
Sooninko, Soninkara.com est notre village "virtuel " Soninké où il y fait bon vivre, communiquer, échanger. L'Hospitalité, le respect et la solidarité sont nos valeurs. - Laisse parler les gens ... On s'en fout! - Les Chiens aboient .... la caravane passe toujours !
http://www.waounde.com
.................................................. ..............................
ADULTÉRE A DIALACOTO - Un jeune ouvrier engrosse la femme d’un émigré
La localité de Tamba et ses environs semblent vivre au rythme des adultères. Et comme c’est généralement pendant l’été que la plupart des émigrés reviennent au pays, les retrouvailles avec certaines de leurs épouses risquent d’être houleuses. Ce sera certainement le cas de cet émigré du nom d’Abdoulaye Fofana cocufié par un ouvrier et qui depuis la France menace d’envoyer en prison son épouse enceinte de quatre mois et son amant. Le drame de l’émigration pourrait-on tenter de dire. Cette fois c’est dans la communauté rurale de Dialocoto qu’un cas d’adultère suivi de grossesse a été signalé. En effet dans cette communauté avaient convolé en justes noces il y’a quelques années le sieur Abdoulaye Fofana et une fille du nom de Mariama Dansokho. Un mariage célébré avec beaucoup de fastes avant que l’époux ne s’envole pour la France. Depuis le bonhomme n’avait plus fait signe de vie. Ses appels devenaient de plus en rares. Et selon son épouse, l’émigré devenu subitement mué avait même arrêté d’envoyer de l’argent. Une situation qui a fini par pousser la femme de l’émigré dans les bras d’un ouvrier du nom de Vieux Diarra. Et à force de roucouler avec son amant, l’épouse de l’émigré attrapa une grossesse qu’elle réussit tant bien que mal à dissimuler à ses voisins et à ses beaux-parents. Cependant au bout de quatre mois de grossesse, les beaux-parents de Mariama qui, il faut le préciser n’habitent pas ensemble avec leur belle-fille sont surpris de rencontrer régulièrement cette dernière au poste de santé de la localité. En effet Mariama qui avait jusqu’ici réussi à dissimuler sa grossesse était régulièrement en proie à des maux de ventre accompagnés de vomissements. Pour tirer cette affaire au clair, les parents de l’émigré décidèrent d’ouvrir davantage les yeux tout en menant des investigations au terme desquelles ils ont finalement découvert que leur belle-fille est enceinte. Ce n’est pas tout car l’identité de l’auteur de la grossesse leur a été également révélée.
Alerté par ses parents, l’époux cocufié qui nous dit-on s’apprête à quitter la France , a appelé son épouse qui lui a confirmé qu’elle traîne une grossesse de quatre mois. Sur les raisons qui l’ont poussée à se donner à un ouvrier en lieu et place de son mari, Mariama a soutenu qu’elle a agi de la sorte face aux difficultés qu’elle ne cesse de rencontrer pour se nourrir. Et comme l’ouvrier malgré ses maigres revenus était prêt à décaisser pour satisfaire ses moindres désirs, elle a vite franchi le Rubicon. À Dialocoto où cette affaire continue de défrayer la chronique, tout le monde guette l’arrivée de l’ émigré. De chaudes retrouvailles en perspective.
"Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse".(Alfred de Vigny). "Je rends un hommage bien mérité à l'amitié quand elle est sincère et à la parenté quand elle est bien entretenue". http://smk.eklablog.com/
Quelle honte, il a toucher à la femme d' autrui, il a commis un péché, il lui arrivera la même chose le jour ou il aura ou a déja une femme, que dieu est pitié de lui, et j' en veux aussi à cette femme, qui n' a pas sut garder son honneur, ce cas la est trop fréquent au pays malheureusement
JAMAKSALAM...
"Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse".(Alfred de Vigny). "Je rends un hommage bien mérité à l'amitié quand elle est sincère et à la parenté quand elle est bien entretenue". http://smk.eklablog.com/