La plupart des mariages auxquels j'ai assisté, étaient composés des membres proches des deux familles et soit d'imams (souvent soninké), soit de personnes instruites en religion musulmane, soit de personnes pieuses.
En effet, comme il est dit dans l'article, toute personne pieuse peut célebrer un mariage musulman si l'en a la capacité.
Je ne pense pas que les familles essaient de contourner cette loi, je pense même que beaucoup l'ignore.
Les soninkés célebrent tout entre eux : baptème, décès, mariage, fêtes religieuses, etc.
La plupart ne font pas l'impasse du mariage civil, ils le célèbrent simplement après le mariage religieux. Pour beaucoup de jeunes, c'est même vu comme des fiançailles.
Cette loi, n'est pas efficace en soi, car en France, le contrat d'un mariage musulman est morale.