C'est clair qu'une opération commando de cette ampleur ne peut se lancer sans l'aval de sa majesté Bonaparte Sarkozy 1er, 1er Roi "People" intronisé de la république de France et de Navarre.
Ils sont tous complices, y compris tous ces journalistes, prévenus à l'avance (plusieurs jours avant l'opération Commando). Ils sont tous à la botte du dictateur des temps moderne. Ils grouillent tous d'impatience quand les forces du désordre vont "casser du noir".
Quand on voit le dispositif armée-police-paramilitaire déployé à chaque fois (exemple: 400 policiers armés jusqu'aux dents pour aller saccager un foyer où tout le monde dormait tranquillement), on peut se poser des questions, surtout qu'à chaque fois, les journalistes sont au courant. Est-ce que quelque part, l'objectif n'est pas aussi d'impressionner.
Mais, toujours est-il que dans la République, les boucs-émissaires sont les moutons noirs et les moutons noirs sont noirs.
Quand on veut tuer une mouche, on peut utiliser un bâton...; oui, mais, on peut aussi utiliser un missile sol-sol.
Villiers-le-Bel : Royal et Bayrou dénoncent une "opération spectacle"
Par Jamila Aridj
Ségolène Royal et François Bayrou. © Lorenvu / Sipa et Guillot / AFP.
L'opposition n'a pas tardé à réagir à la vaste opération policière qui s'est déroulée lundi matin à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) contre les auteurs présumés de violences commises sur les forces de l'ordre en novembre dernier.
L'opération, menée par plus de 1 000 policiers, s'est déroulée en présence de très nombreux journalistes, prévenus plusieurs jours à l'avance.
Ségolène Royal voit dans cette opération "un dysfonctionnement grave de la République". Invitée lundi matin de France Inter, l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle dénonce la politique "spectacle sécuritaire du président de la République" : "Quand des caméras accompagnent des opérations policières massives en période municipale, je pense en effet que c'est une façon d'influencer l'opinion, de vouloir faire peur." Dans ce contexte, la présidente de la région Poitou-Charentes appelle "les Français [à] sanctionner par leur vote ce type de manipulation".
Le troisième homme de l'élection présidentielle, François Bayrou, appelle à "ne pas mélanger la justice et la mise en scène". "J'ai toujours considéré que la justice ne devait pas s'accompagner d'une mise en scène. La justice, c'est fait pour obtenir l'arrestation et moins pour faire de la communication" a lancé le président du MoDem sur Europe 1.
Villiers-le-Bel : Royal et Bayrou dénoncent une "opération spectacle", actualité Politique : Le Point