Cette histoire est vraiment étonnante, on dirait qu'il n'ya que dans nos pays où on entend des histoires à dormir debout.
On aura tout lu dans la presse sénégalaise. Il y a vraiment lieu de prendre recul par rapport à toutes ces historiettes relayées ces derniers temps par la presse de par le monde.
DES MILITAIRES ÉCHAPPENT À UNE ESCROQUERIE AU CIMETIÈRE DE YOFF - DES " DJINNS " ARRÊTÉS À UNE HEURE DU MATIN PAR LES GENDARMES
Les Sénégalais connaissent les histoires entre gendarmes et voleurs, mais pas encore entre gendarmes, militaires et «Djinns». Certains habitants de Nord Foire ont vécu cette histoire en direct dans la nuit du mercredi au jeudi. L’histoire s’est terminée à la gendarmerie de Thiong où les faux «Djinns» qui tentaient d’escroquer deux militaires avec une histoire de faux billets sont gardés à vue en attendant d’être présenté au procureur. C’est le cimetière musulman de Yoff qui a été choisi par les escrocs pour commettre leur forfait, qui a tourné au vinaigre. Les malfaiteurs n’ont même plus de respect pour le repos des morts. Sinon ils auraient choisi un endroit autre que le cimetière musulman de Yoff pour organiser leur mise en scène. Mais ils ne recommenceront pas de sitôt, car ils dorment dans une des chambres de sûreté de la gendarmerie de Thiong. Ils, ce sont deux jeunes hommes qui se faisaient passer pour des «Djinns» qui offrent des millions à des citoyens Sénégalais pour qu’ils viennent en aide aux pauvres Sénégalais. En contrepartie, ils demandent à leurs clients de leur donner un million cinq cent francs Cfa pour faire plaisir aux «Rawanes» (esprits). Et c’est au cimetière musulman de Yoff que les transactions se passent. Mais sentant que les militaires n’ont pas mordu à l’hameçon, les deux faux «Djinns» ont pris leurs jambes au cou. Mais ils ont été rattrapés par les militaires. Et avec l’aide d’éléments de la gendarmerie, les deux garçons ont été gardés à la gendarmerie Thiong en attendant d’être présenté au procureur.
C’est à Bargny que les choses ont commencé. Lorsque Malick Sène, militaire à la retraite, a rencontré Serigne Babacar. Comprenant que ce dernier se trouve dans une situation peu confortable, il lui propose de mettre fin à sa souffrance. En lui filant un sac rempli d’argent. Au début, la condition c’est de partager cet argent avec les pauvres et de n’en parler à personne. Après l’avoir ferré et montré un sac rempli d’argent, il lui demande de contribuer à hauteur d’un million cinq pour libérer l’argent. C’est là que le caporal Yamar Niang entre en jeu. Il a été saisi par son ami qui lui propose de lui donner sa part après. M. Niang quitte Porokhane pour se rendre à Bargny pour constater la véracité de la chose pour ensuite trouver l’argent. Convaincu, il met en gage sa maison et sa voiture. La nuit de la transaction, il saisit la gendarmerie parce que n’étant pas toujours assuré que son ami n’a pas affaire à des escrocs.
Le modus operandi des faux «Djinns»
Serigne Babacar a demandé à ses clients d’amener l’argent et une valise où mettre les millions, à Yeuguoulène. À minuit pile. Et de rester très visible sur la route. Il va leur envoyer un «Djinn» qui va apparaître comme un humain pour les mener vers lui. À l’heure indiquée, les deux militaires se pointent sur les lieux. Mais avec quatre gendarmes cachés loin derrière. Après quelques minutes, un homme se présente devant eux pour leur faire comprendre qu’il est un «Djinn», qu’il est venu les chercher pour les amener auprès de Babacar. Ils prennent la voiture de Yamar, direction le cimetière musulman de Yoff. Ils se garent au terrain de basket de Nord Foire et escalade le mur du cimetière. Ils marchent jusqu’à hauteur d’une tombe située à côté de buissons. Là, ils entendent une voix supposée provenir de l’au-delà. Car mélangée au vent et aux cris des chiens errants. Elle leur demande de s’assoire par terre. Après les salutations, la voix demande de lui donner la valise avec l’argent et les portables à l’intérieur. Yamar se précipite sur la valise pour l’emmener, mais à sa grande surprise, pensant avoir affaire avec un «Djinn» qui est dans les airs, il avance et marche sur le corps d’une personne qui crie de douleur. Serigne Babacar s’était caché entre deux tombeaux.
L’arrivée des renforts gendarmes
Il s’en est suivi une course-poursuite. Yamar s’occupe du «Djinn» rabatteur alors que Malick part à la poursuite de Serigne Babacar. En ce moment, les gendarmes se perdent et se retrouvent sur le pont de la Foire. Ils font demi-tour. Le rabatteur est arrêté par Yamar de même que Babacar. Mais à la grande surprise des militaires, les jeunes ameutent le quartier, car ils habitent la localité. D’ailleurs, ils sont juste à hauteur de la maison de l’un d’eux. Il s’ensuit une rude bagarre. Mais Yamar ne lâche pas sa prise. Ce, jusqu’à ce que les gendarmes, supposés les filler, les retrouvent. Les deux «Djinns» sont alors embarqués. Direction : la gendarmerie de Thiong. Hier matin, Yamar et Malick Sène ont été entendus par les gendarmes. Reste à identifier les «Djinns» qui courent toujours dans les rues de Dakar.
Auteur: Latir MANE
Source : L'Observateur
Dernière modification par Cheikhna Mouhamed WAGUE 16/05/2008 à 18h39
"Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse".(Alfred de Vigny). "Je rends un hommage bien mérité à l'amitié quand elle est sincère et à la parenté quand elle est bien entretenue". http://smk.eklablog.com/
Cette histoire est vraiment étonnante, on dirait qu'il n'ya que dans nos pays où on entend des histoires à dormir debout.
Albert SCHWEITZER
La vérité n'a pas d'heure, elle est de tous les temps, précisément lorsqu'elle nous paraît inopportune.
http://www.radio-albayane.info/
les gens sont graves,ils sont près à faire tout et n'importe quoi pour de l'argent
Salam
Quand tu as faim, tu n'as plus peur de rien.
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