En tout cas, une chose est sûre : on ne donne pas toutes ces responsabilités réunies d'une nation (Coopération internationale, Aménagement du territoire, Transports aériens , Infrastructures) à un novice.
La question qu'il faut se poser est : est-ce que si Karim Wade n'était pas le fils du président, il lui aurait confié tous ces portefeuilles ministériels ?
La réponse est non.
En effet, il faut avoir de la bouteille avant de s'occuper des domaines aussi importants d'un pays. Certes, il faut un début à tout, mais, ce début-là, c'est avant d'être ministre qu'il faut le faire.
Souvenez vous, Karim gérait l'ANOCI. Quand les députés ont voulu y voir clair dans la gestion des comptes de L'ANOCI qui brassait des milliards, le président de l'assemblée nationale a été limogé presque manu-militari. C'est dire qu'il y a "talaxé" sous roche. Des travaux énormes ont été menés dans le méridien président, mais, on a vu que lors du sommet, les dirigeants des pays de l'OCI ont plutôt créché dans un bâteau de luxe qui coûte 1 milliard de franc cfa la nuit.
Aujourd'hui, Karim a un jet privé qui lui permet de se déplacer quand il veut pour aller où il veux.
Bref, tout ça, pour dire que ce type n'a pas la crédibilité pour occuper les fonctions que son père lui a assignées. Mais, nous n'oublions pas ce vieux proverbe africain du 12ème siècle : "Le Margouillat qui se taille un pantalon n'oubliera pas de prévoir un trou pour laisser passer sa queue".
C'est malheureux, car Wade n'a toujours pas compris la leçon donnée par les électeurs lors des élections locales. Mais, au contraire, il continue à faire le pitre. S'il a donné à Karim tous ces portefeuilles, c'est bien parce que ce sont les portefeuilles ministériels qui brassent des milliards avec des projets d'envergure qui seront financés par les bailleurs de fonds. C'est le moyen par excellence de s'enrichir quand on est à la tête d'un ministère.