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L´enquête débutée
La police fédérale est entrée dans la danse et va investiguer le crime de l´UnB, mais c´est trés tôt pour affirmer qu´il s´agit d´un acte raciste. Le crime a eu lieu le même jour ou une greve est déclanchée au niveau de la Polícia Fédérale par ces agents.
Dans une intervieuw collective réalisée au siège de la police fédérale, le commissaire Francisco Serra Azul dit que seulement les investigations iront révéler les vraies intentions des auteurs. “Les investigations ont commencé aujourd´hui même et nous avons peu de preuves. Mais, avec le temps que nous aurons des éléments concrèts. Mais, avant se serait de la précipitation de notre part”, a observé M. Francisco qui est aussi tutilaire du commissariat de l´environnement et du patrimoine historique (Dmph). Certaines personnes ont été déjà entendues et devront être appelées dés demain pour des dépôts informels par la police. L’axe principal de l’enquête sera les empreintes recueillis dans les lieux qui seront comparées. La politique a déjà avancé qu’elle a un suspect. S´il y a quelconque ressemblance, les suspects auront la prison préventive décrétée immédiatement. "Une simple coïncidence dans les empreintes será suffisante pour décréter la prison", a renforcé le commissaire.
Au cas ou la police arrive chez les auteurs de l´attentat durant les 30 jours de l´enquête, les coupables seront traduits à la justice pour répondre au crime doublement qualifié et pourront prendre jusqu´à 10 ans fermes. Ils seront jugés par l´article 250 du code pénal, qui dispose sur la tentative d´incendie exposant le danger á la vie, sans compter avec la destruction du patrimoine public qui est le campus universitaire qui appartient à l´université de Brasília (UnB).
Cohabitation entre étudiants africains et brésiliens : la jalousie
Depuis que le Brésil a signé la coopération culturelle appelée Convênio-Cultural avec les pays d´Afrique, d´Amérique Latine et du Moyen Orient dans les années 70, des milliers de jeunes originaires de ces pays sont formés dans les institutions d´études supérieures (IES). De cette coopération dans toutes les filières, le Brésil a permis d´aider ces pays dans la formation de main d´oeuvre qualifiée de leurs jeunes étudiants. Dans un certain moment des bourses ont été octroyés pour la manutention. L´étudiant étranger qui fait partie de cette coopération entre à l´université sans le vestibular (le bac brésilien) contrairement aux nationaux ou les épreuves sont plus difficiles dans les institutions publiques.
A l´exception des étudiants francophones ou anglophones, les lusophones ont besoin seulement de terminer le cours secondaire (le niveau terminal ) pour postuler une place. Seulement, ce sont les ambassades brésiliennes qu´il faut s´adresser et cette denière, aprés avoir rassembler tous les dossiers de candidature, les expédier aux ministères de l´Education et des Relations Extérieures qui décideront qui sera choisi à partir des exigences.
Arrivé au Brésil, le sélectionné sera reçu par l´université et commence son adaptation. Lá ou le bât blesse c´est quand les brésiliens découvre que l´étranger est entré à l´université sans faire le vestibular. Des fois, l´étranger surtout l´africain attend de la bouche des brésiliens qu´il a pris la place d´un frère empéché d´entrer á l´université alors que ce n´est pas le cas. Les universités commencent à orienter les brésiliens en les disant que les étrangers ont été choisi dans leur pays aprés une rude sélection et que sa présence dans ce pays ne tire en rien des mérites d´un brésilien.
Ce qui s´est passé à UnB s´est déjà reproduit mais d´une intensité moins grave à l´Université Fédérale de Rio Grande do Norte (UFRN) ou votre serviteur a fait ses études de 1º et 2º cycle. A l´époque, ce sont les argentins qui étaient la cible de leurs « frères rivaux ».
Detoubab NDIAYE, SudOnline.sn