Assalamou Aleykoum,
Aux dernières nouvelles il y aurait 58 morts.
Neuf manifestants tués dans des affrontements à Conakry
CONAKRY - Neuf personnes au moins ont été tuées lundi à Conakry lorsque les forces de sécurité ont tiré à balles réelles pour disperser des milliers d'opposants au régime du capitaine Moussa Dadis Camara, qui a pris le pouvoir en 2008 en Guinée à la faveur d'un coup d'Etat militaire.
"J'ai compté neuf corps mais nous n'avons pas pu atteindre l'intérieur du stade où il y avait aussi des morts", a déclaré à Reuters Thierno Maadjou Sow, président de l'Organisation guinéenne des droits de l'homme.
Les manifestants, qui étaient des milliers, se sont répandus dans les rues, attaquant les forces de l'ordre et pénétrant de force dans le stade du 28-Septembre.
Cette flambée de violence fait suite à des mois de disputes entre le jeune capitaine Camara, qui n'a pas exclu de se présenter à l'élection présidentielle prévue début 2010, et ses rivaux.
La junte guinéenne avait interdit à l'opposition de manifester au stade du 28-Septembre, déployant de gros renforts aux endroits stratégiques de la capitale.
Ce quadrillage policier n'a pas empêché des milliers de personnes de descendre dans la rue en milieu de journée.
Oumar Camara, un habitant du quartier de Dixxin, a déclaré que les manifestants avaient incendié le commissariat de police du quartier de Belle Vue.
Un autre témoin, qui n'a pas voulu donner son nom, a dit avoir vu cinq manifestants avec des blessures par balles, et la foule pénétrer dans le stade.
Durant le week-end, des milliers de Guinéens se sont rassemblés à Labé, au coeur du massif du Fouta Djalon, dans le nord du pays, pour protester contre la venue du capitaine Camara.
Sa visite s'est finalement déroulée sans incidents, les forces de l'ordre ayant déployé un dispositif de sécurité important.
Redoutant des violences ce lundi, de nombreux Guinéens avaient constitué dès dimanche soir des stocks de provisions au cas où l'agitation ne se poursuive pendant plusieurs jours.
Les bailleurs de fonds de la Guinée, de même que la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) qui joue les médiateurs, ont invité l'homme fort de Conakry à ne pas se présenter en 2010.
L'intéressé ne s'est toujours pas prononcé officiellement, tout en confiant à des diplomates qu'il serait candidat.
La Guinée est le premier exportateur mondial de bauxite.
L'Express
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Assalamou Aleykoum,
Aux dernières nouvelles il y aurait 58 morts.
"Si la grandeur du dessein,la petitesse des moyens,l'immensité du resultat,sont les trois mesures du génie de l'homme,qui osera comparer humainement un grand homme de l'histoire moderne à Mahomet?"(SWS)
Alphonse De LAMARTINE
Voiçi l'article
Guinée Conakry: 58 manifestants tués par la junte militaire
VIOLENCES - C'est la première fois depuis son arrivée au pouvoir il y a neuf mois que la junte militaire réprime dans le sang une manifestation d'opposants...
Au moins cinquante-huit personnes hostiles à la junte au pouvoir en Guinée Conakry ont été tuées par balles lundi, selon une source médicale. Deux chefs de l'opposition ont également été blessés lors d'une sanglante répression par les forces de l'ordre d'une manifestation préalablement interdite. Des violences que Paris a condamné «avec la plus grande fermeté», ce lundi soir.
Plusieurs dizaines de milliers de manifestants s'étaient rassemblés dans le plus grand stade de Conakry pour s'opposer à l'éventuelle candidature du chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara, à l'élection présidentielle de janvier.
«C'est la boucherie! Un carnage»
Après la dispersion violente du rassemblement par les forces de l'ordre, 58 cadavres ont été apportés à la morgue du Centre hospitalier universitaire de Donka, à Conakry, a affirmé à l'AFP un médecin, sous couvert d'anonymat. «C'est la boucherie! Un carnage», a-t-il lancé.
Dans un autre établissement sanitaire de Conakry, l'hôpital Ignace Deen, une source médicale a assuré qu'un camion militaire était venu pour ramasser des «dizaines de corps», emmenés vers «une destination inconnue». Selon un membre de la Croix-Rouge, il y a «une volonté de dissimuler les corps des victimes» de la répression. «Les dirigeants de l'armée ont demandé que tous les cadavres collectés soient apportés au camp militaire (Alpha Yaya Diallo, le siège de la junte) et non pas dans les morgues», a-t-il dit.
Deux chefs de l'opposition blessés
Dans la matinée, les forces de l'ordre avaient d'abord dispersé les opposants à l'aide de matraques et de grenades lacrymogènes près du stade de la capitale, et arrêté des dizaines de personnes. Puis le stade, qui compte officiellement 25.000 places, s'était empli d'une foule débordant jusque sur les pelouses et aux abords, et des tirs avaient été entendus.
L'ex-Premier ministre Cellou Dalein Diallo, candidat à l'élection présidentielle et leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UDFG, opposition), a été «blessé» au cours de la manifestation, tout comme l'ancien chef de gouvernement Sidya Touré, leader de l'Union des forces républicaines (UFR, opposition), selon leurs récits. Ils ont été conduits au camp militaire Alpha Yaya Diallo, siège de la junte, puis transportés dans une clinique pour y être soignés.
Jusqu'à présent, le capitaine Dadis Camara soulignait volontiers que l'armée avait pris le pouvoir «sans effusion de sang», le 23 décembre 2008, au lendemain du décès du président Lansana Conté qui régnait sans partage sur le pays depuis 1984. Ces violences interviennent au moment où la communauté internationale fait pression sur le chef des putschistes, pour qu'il respecte ses engagements de ne pas se présenter à l'élection et de laisser le pouvoir aux civils.
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Alphonse De LAMARTINE
Eh oui, hélas, c'est le triste bilan que je viens aussi d'entendre à la radio.
Que c'est triste. Paix à leurs âmes. Dadis qui se prenait pour Sankara commence à montrer son vrai visage. Maintenant, il a les mains salies avec le sang du peuple qu'il prétend défendre.Comment peut-on tirer à balles réelles sur une population civile désarmée qui réclame seulement plus de démocratie, plus de liberté.
Ah que c'est dur pour le peuple de Guinée. Cela fait plus de 60 ans que ça dure. Cela fait plus de 60 ans que le peuple s'enfonce, chaque jour qui passe, dans la pauvreté, dans le désespoir, pendant que quelques criminels, dictateurs, s'octroient tous les privilèges.
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Alphonse De LAMARTINE
Que dire sinon que c'est triste. Et Allah! Quelle cruauté. Comme mon père aime à le dire face aux situations difficiles : "Allah ne fait que du bien"
"Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse".(Alfred de Vigny). "Je rends un hommage bien mérité à l'amitié quand elle est sincère et à la parenté quand elle est bien entretenue". http://smk.eklablog.com/
Le dernier bilan fait état de 87 morts.
Guinée: au moins 87 morts lors de la manifestation réprimée
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En ce jour anniversaire de leur indépendance, la commemoration se fête dans le sang et c'est bien triste pour ce pays.
Tout comme son « idole », le Général Lansana Conté l’avait hautement proclamé, en Guinée, « le pouvoir, ça se prend et ça ne se rend pas », le Capitaine Dadis a dit et défendu à haute voix qu’il a osé prendre le pouvoir donc, ce pouvoir devenu divin, lui appartient, même au prix de sa vie et de la vie des tous les Guinéens.
Les guinéens attendent quoi pour bouger Je pense que là il est urgent que la communauté fasse quelque chose.
Dernière modification par ROUMBALOVE 29/09/2009 à 09h28
Si tu veux savoir quelle place tu occupes auprès de Dieu...
regarde quelle place Dieu prend dans ton coeur
Je connais un peut Conakry et vraiment là je suis très triste, c'est grave. La Guinée ne sortira donc pas de cette spirale qui dure depuis bien trop longtemps....
Les hommes ont toujours raison, mais les femmes n'ont jamais tort !