Si on pouvait comparer l'influence de la rue sur les enfants en France et en Afrique.
Bonjour à tous,
La rue a certes une influence sur les enfants mais de là à parler de formation ou d'éducation c'est négliger la part considérable des parents.
L'education d'un enfant commence à la maison et non dans la rue. Certes un parent peut corriger un enfant qui s'est mal conduit dans la rue mais ce qui fera de cet enfant un homme dans sa conduite n'est en aucun cas lié à une quelconque correction de la rue.
Entre corriger une conduite d'un jour et participer ou intervenir dans son éducation le chemin est long.
Le savoir est une arme , faites circuler l'information...
Si on pouvait comparer l'influence de la rue sur les enfants en France et en Afrique.
"Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse".(Alfred de Vigny). "Je rends un hommage bien mérité à l'amitié quand elle est sincère et à la parenté quand elle est bien entretenue". http://smk.eklablog.com/
Pour le bled, je ne connais pas trop. Mais en France, il est vrai que la reussite de l education des enfants depend bien sur de la bonne education a la maison mais egalement d un bon environnement (quartier).
Meme avec une bonne education a la maison, certains enfants tombent dans la delinquance.
Car d apres moi, souvent dans nos banlieues, le simple fait de jouer dehors pour un enfant constitue un risque. Et le college constitue une periode charniere ou si l enfant / ado est influencable , il risque de se faire corrompre par de petits sauvageons (comme dirait l autre).
Dernière modification par Alhadji Timera 20/09/2008 à 14h12
Sooninko, Soninkara.com est notre village "virtuel " Soninké où il y fait bon vivre, communiquer, échanger. L'Hospitalité, le respect et la solidarité sont nos valeurs. - Laisse parler les gens ... On s'en fout! - Les Chiens aboient .... la caravane passe toujours !
http://www.waounde.com
Bonjour!
Eu égard à tout ce qui arrive aux jeunes soninkés en France dans les rues, il est utile revenir sur cette discussion, car des vraies solutions devaient être trouvées pour que tous ces drames qui frappent de plein fouet ces dernières années les fils des immigrés, dont les Soninkés, cessent.
Dernière modification par Cheikhna Mouhamed WAGUE 22/12/2008 à 18h48
"Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse".(Alfred de Vigny). "Je rends un hommage bien mérité à l'amitié quand elle est sincère et à la parenté quand elle est bien entretenue". http://smk.eklablog.com/
Malheureusement, la France n'est pas un pays où l'on traîne dans la rue. Quand on est dans la rue, c'est qu'on a quelque chose à faire et on passe par la rue pour aller vaquer à ses occupations. Mais, on ne glande pas dans la rue, juste parce qu'on n'a rien à faire. Ceux qui le font finissent sont en général en phase d'échec et si on ne les aide pas, ils finissent par dévier, par devenir des marginaux. Certains se font une réputation en passant par les prisons, d'autres en devenant les "amis" des policiers.
Donc, oui, la rue en Occident déforme les enfants, les jeunes, elle les "travestit". Alors que la rue au village est une énorme école à ciel ouvert.
Malheureusement, une des causes du drame de l'immigration Soninké est le fait que les premières générations n'ont pas pu servir de connexion entre la société d'accueil et leurs descendances.
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Salam,
Oui en effet, je pense aussi qu'il y a eu un grand problème d'acceuil et de procédés d'intégration remontant à la génération de nos parents. Le pays leur était totalement étranger et bien peu était ceux qui participaient à des programmes d'insertion comme des cours de langue, de civisme, de l'organisation du système administratif et éducatif de la société française etc. Encore faut-il en connaitre l'intéret ! ça ne dit pas que la situation actuelle aurait été autre... mais le rôle éducatif des parents dans l'ensemble serait moins négligé. Aprés tout ces jeunes, ce sont les parents qui les ont initié à la rue étant plus jeune !!! Peut être oubliant que ce n'était pas les rues du village.
J'ai félicité le fait qu'on ait légiféré dans ce sens sur la politique de l'immigration : à savoir qu'un minimun doit être requis sur la langue et les pratiques du pays avant de s'y installer. Dans le fond, c'est pour le bien de l'étranger.
A comparaison d'ailleurs, nos descendants seront moins "des jeunes de rues" (je l'espère et le souhaite) parcequ'on aura était assez sensible au faites que "l'éducation se fait ailleurs que dans les rues".
On a qu'une vie, alors autant en faire bon usage !
Salam
Hier au foyer, ce thème fut le sujet de la discussion...
C'était très interessant.
Tout le monde s'est accordé à dire que les piliers d'une bonne éducation sont les suivantes :
- Etre proche de ses enfants dés leur bas age surtout pour les papas. Selon eux, plus le papa est présent à coté de l'enfant plus ce dernier dévoloppe une complicité avec son pater. Par cette proximité le père pourra lui transmettre des valeurs, lui donner des limites et lui raconter des histoires instructives... Malgré que nous soyons tous à des degrés divers " Squatteurs " du foyer, ils trouvent qu'un père qui matin midi soir est au boulot et le Week end au foyer ne peut vraiment pas éduquer ses enfants.
Makalou, depuis le foyer...
- " Selignye ndi xabanou ko foniya " ( La poule et ses soeufs appartiennent à qui ? " ...Ils sont forts les Soninkés. Une métaphore qui montre combien une femme est fondement de la bonne éducation.
La poule appartient au propriétaire mais les oeufs appartiennent à la poule. Pourquoi cela : Les oeufs appartiennent à la poule parce qu'elle seule décide si elle doit les casser ou les laisser comme tels. Du coup, c'est à son bon vouloir. Ce qui veut dire tout simplement que la mère de famille est celle qui doit coacher les enfants, leur interdire les mauvaises choses et lui recommender les bonnes choses. Si la femme est tout le temps en contradiction avec son mari sur la façon d'éduquer les enfants, Eh ben, ce sera la cacophonie. L'enfant saura pas quoi faire et n'aura plus de repères.
- Chose importante : Pour une bonne éducation, il faut qu'il y ait une relation saine entre les parents. Selon eux, des parents qui se chamaillent devant les mômes, qui s'insultent ou qui se donnent des coups devant les marmots auront à coup sur des difficultés de mettre sur les rails les enfants. Les enfants devolopperont une haine envers un des parents ou seront très marqués par ces histoires et peuvent être de futurs désorientés sociaux.
Makalou, envoyé spécial Soninkara.com depuis les foyers Soninkés.
FB : bakelinfo departement de Bakel