"Les Diarra de l’extérieur et de l’intérieur à Ségou - L’intégration n’est pas seulement qu’économique ; elle est aussi, et peut être beaucoup plus, culturelle.
Pour la première fois à Ségou, les Diarra de divers horizons, d’espaces géographiques se donnent rendez-vous dans la Capitale des Balanzans. Pour s’abreuver ensemble à la même source bambara.
Après le Festival sur le Niger, la cité royale des Coulibaly et des Diarra vit au rythme des retrouvailles, pour accueillir les Diarra du Bénin, du Ghana, du Togo, du Nigeria, du Tchad et du Burkina Faso. On s’est mobilisé, le vendredi 23 février 2007, d’abord dans la famille de feu Bah Gaoussou Diarra à Sokalakono qui désemplissait rarement. Mais il a fallu attendre l’après-midi pour baigner dans l’ambiance des retrouvailles fraternelles. On est alors à la sortie de la ville, à Péléngana où l’animation attirait de plus en plus, curieux et intéressés.
Chant et danses bambaras étaient à l’honneur. Des instruments de musique traditionnels : « kounanfo », « bankolo », « bradin » et « sokou » étaient mariés avec habileté et dextérité par des joueurs expérimentés. Des pas inconnus ou presque en voie de disparition aiguisaient la curiosité. Des danseurs (hommes et femmes) tenant des instruments de musique en forme de cymbale et grelots se donnaient en spectacle, soit ensemble, soit seul. Les chants ! Des chants populaires du vieux pays bambara, c’était un hommage rendu aux vieilles personnes dont la disparition crée un vide difficile à combler.
Les hommes sont les mêmes ; c’est le savoir qui fait la différence entre eux : un autre chant certainement l’évocation de la royauté bambara ou la ruse, l’audace vient à bout de l’adversaire et de l’adversité. En fait c’était le chant pour entrer dans l’aire et l’ère de l’humanité ; par la patience, seul moyen de réfuter efficacement l’ennemi, habile à fabriquer du mensonge dans le seul but de nuire.
Cérémonie d’accueil princière
Le maire de Péléngana, Yamoussa Coulibaly, assistait à cette résurrection des faits passés, avec à ses côtés le griot Yaya Bambera et des femmes Traoré tenant des calebasses de haricots. Les hôtes arrivèrent à 17 h 5 mn. Ils étaient au nombre de 70 Diarra dont certains foulaient le sol ségovien pour la première fois. Le maire les a reçus sous le signe de la connaissance de soi (yeredon). L’accueil fut enthousiaste mais tumultueux à cause des yeux de corde des Diarra et des Traoré. Sous escorte de chevaux et de véhicules, les hôtes se dirigèrent vers la famille de feu Ba Gaoussou Diarra.
Adama Coulibaly "
J aimerai savoir qui a entendu parler de cette famuse reunion qui a eu lieu en 2007 car j aimerai bien savoir comment me procurer la video de cet evenement (apparemment y en a une)!! En tant que Diarra je trouve cette initiative tres interessante et j aurai aimé en faire partie! Merci d avance!
Y a pas de degré d inclinaison de mon corps, l inclinaison de ma tete est une reponse directe à l inclinaison de mon coeur!
"Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants, mais l'indifférence des bons." Martin Luther King
Ok merci Rokia!
Y a pas de degré d inclinaison de mon corps, l inclinaison de ma tete est une reponse directe à l inclinaison de mon coeur!
D'autres familles africaines devraient en prendre de la graine. Il y a eu tellement de dispersions dans la sous région et dans le monde qu'il faudrait faire au moins une fois une réunion à la source afin de retracer la génealogie connaître ses parents plus ou moins éloignés c'est vachement cool ça
Pas folle la guêpe!!!