Bonsoir !
J’ouvre alors la balle en parlant de mes rapports avec mes grands-parents, plutôt avec ma grand-mère paternelle !
N’ayant pas eu la chance de connaître tous mes grands-parents, mes grands-pères étant décédés avant ma naissance, ma grand-mère maternelle étant décédée le lundi le 02 Juillet en 1978 quand je n’avais pas encore eu l’âge de la connaître, je n’ai finalement connu que ma grand-mère paternelle qui, malheureusement, est décédée aussi le vendredi 29 septembre 1989 pendant que j’étais adolescent. Paix à leurs âmes.
J’avoue que je n’oublierai jamais cette vieille dame formidable à la grande douceur qui nous avait donné tant de bonheur et appris plein de choses sur la vie de tous les jours. Nous, ses innombrables petits-enfants et arrières-petits-enfants, étions toujours à ses côtés. Nous étions toujours persuadés de pouvoir échapper aux corrections des parents quand nous faisions des bêtises, car un simple mot de sa part nous mettait à l’abri de toute correction.
Parallèlement, quand je pense à l’amour et l’argent qu’elle nous donnait journellement, je me dis que cela ne pouvait pas durer longtemps. Effectivement, elle nous avait brusquement quitté sans même tomber malade, ce vendredi 29 Septembre 1989, un jour qui fut et reste inoubliable pour moi, car ce jour-là, j’ai perdu une amie, une égérie, etc. Car elle seule avait pu remplacer tous les autres grands-parents que nous n’avions pas connus. Nous n'avons jamais manqué de tendresse de sa part.
La seule chose que je regrette aujourd’hui c’est qu’au moment où je m’intéresse à l’histoire des Soninkés que je reconnais son autre valeur, car elle nous racontait tant de chapitres sur l’histoire de ce peuple. Mais malheureusement, l’adolescent que j’étais ne s’intéressait pas à son discours ou ne le comprenait même pas. Et, croyez-moi, j’en mords le doigt aujourd’hui.
A ce titre, je demande à tous ceux qui ont encore des grands-parents en vie de les approcher, autant que faire se peut, car, très souvent, nous ne reconnaissons leur place et leur valeur qu’après leur perte. Bien à tout le monde.