je ne considère pas le fait d'être hooré ou komé ou djaaré ou autre comme une fierté ou une honte ou autre, mais juste comme une appartenance à un groupe bien défini.
Mais j'avoue qu'en lisant les différents commentaires je suis carrément outrée ! Je savais ke les komos font le manger dans les fetes des hooros, certes, mais j'étais loin d'imaginer ke certaines personnes reniaient carrément les komos!! c grave de prendre tous sa au 1er degré. Nous, là où j'habite, hooré et komé c la même, on fait la distinction ke dans les mariages, sans plus.
J'en apprend des choses grâce à ce forum...
Moi, dans un monde idéal, komé ou hooré serait juste une appartenance à un groupe et non une facon de rabaisser certains par rapport à d'autres; car ce qui fait une personne c pas son nom mais ce qu'il fait !
"Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse".(Alfred de Vigny). "Je rends un hommage bien mérité à l'amitié quand elle est sincère et à la parenté quand elle est bien entretenue". http://smk.eklablog.com/
mais grave ! j'avoue ke je voyai pa la chose ainsi
La plus belle chose que l’on puisse offrir aux autres n’est pas notre richesse mais plutôt leurs révéler la leur.
mouais bof n'éxagérons rien non plus...hein!
Perso j'avais et j'ai toujours la même vision que toi la malienne (), certains dramatisent énormement et restent accroché à certains fait du passé...
Pour ce qui est de la cuisine c'est chacun son tour; dans le "laada" quand y'a un mariage de komé les hooro font la cuisine et vis-et-versa...
Pour les "komos victimes", l'exemple de parisgirl est absurde et limite ridicule. Ses ex copines n'ont visiblement rien compris, car si elle prenait vraiment les choses à la lettre en prétendant a leur "hooraxu" elles auraient su qu'elles devraient être "entourées" de komé, djaré, guésséré etc...
Je ne sais pas pour le bled mais en France la vision idyllique n'est pas très loin de la réalité. Ce qui disent souffrir de "cette étiquette" (ou appelez ça comme vous le voulez) c'est que vous accordez beaucoup plus d'importance qu'il n'en devrait...
"Le verbe, même laché avec le maximum de précaution, ne sait jamais le sort qui l'attend"... L'os de la parole, Adame Ba Konaré
Je ne suis pas sur que ça soit éxagéré du tout la Bamboulette certaines familles reste très accroché à la tradition d'ailleurs ces problémes d'union et de communication cité par certains en témoigne peut être simplement que toi tu as la chance d'être issu d'un entourage plus "ouvert" mais les rapports sur ces sujets sont loin d'être idyllique il suffit parfois de se rendre au foyer ou d'autre lieu regroupant des soninkés pour s'en rendre compte.
Il ne faut surtout pas perdre à l'esprit que nous ne sommes qu'une infime partie de soninkara.
Tchooo
La plus belle chose que l’on puisse offrir aux autres n’est pas notre richesse mais plutôt leurs révéler la leur.
Ma sœur, que l'on parle de la France ou de l'Afrique, la vision idyllique des rapports sociaux en milieu soninké est très loin de la réalité. Même si les gens cherchent à exorciser un tant soit peu les rapports pour vivre en harmonie, la transplantation de la rigueur soninkée en France est bien réelle. Toutes les études sérieuses sont unanimes à dire que les Soninkés, loin d'abandonner leurs hiérarchies sociales, les prolongent sous d'autres formes en contexte migratoire.
Je tiens aussi à te dire qu'en raisonnant ainsi il ne s'agissait pas d'une exagération, ni un culte pour le passé, mais une description d'une réalité, bien que l'on essaye de banaliser, qui est encore vivante et qui s'observe lors de tous les événements sociaux. Il ne s'agit pas de critiquer aucune catégorie, mais au moins reconnaitre leur réelle existence. Que l'on évite le passé ou l'histoire, ils seront toujours là et ils émailleront notre quotidien. C'est en ce sens que je soutiens sans retenue avec Fustel De Coulangues que : " Le passé ne meurt jamais totalement pour l'homme, l'homme peut bien l'oublier, mais il le garde toujours en lui, car tel qu'il est lui-même à chaque époque, il est le produit et le résumé de toutes les époques antérieures."
Oui, que l'on parle ou non, que l'on oublie ou non, nous sommes les produits et les résumés de ces hiérarchies sociales anciennes. On peut piétiner l'histoire, le passé à souhait, mais il n'empêche qu'ils auront toujours une place on ne peut plus importante dans notre quotidien, notre vie d'aujourd'hui et de tous les jours. Donc, pas d'exagération, ni un amour fou pour l'histoire.
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Oui l'on sait tous très que les violences ont disparu même en Afrique et surtout en contexte migratoire. Mais il suffit d'être un bon observateur pour se rendre compte que les considérations sociales en la matière sont loin de faire figure de peau de chagrin. Elles sont là, elles sont là. Les séquelles du komaaxu sont loin de disparaître. Le complexe de supériorité chez certains hooru et le complexe d'infériorité chez certains komu ne sont pas absents du quotidien. Les choses se jouent aussi au niveau psychologique.
"Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse".(Alfred de Vigny). "Je rends un hommage bien mérité à l'amitié quand elle est sincère et à la parenté quand elle est bien entretenue". http://smk.eklablog.com/
Tu as bien résumé les choses, comme souvent c'est le cas, Cheikhna.
Bintou tu as de la chance de ne pas percevoir ce genre d'attitude au quotidien, mais c'est plus récurrent que tu ne l'imagines. Ce que parisgirl à vécu est loin d'être de la "victimisation", c'est des choses qui se produisent encore maintenant, même si c'est de façon détournée ou insinuée.
Pas folle la guêpe!!!