Le Soninké travaille pour les étrangers pour aller le donner à d'autres étrangers

[makalou]

Salam

Samedi passé, j'ai été au Foyer Quai de la Gare.
Par hasard, la discussion s'est tournée vers les émigrés face aux difficultés de nos terroirs.
Tous, sont d'accord de mettre fin à l'assistanat et d'investir localement afin de amortir les charges des émigrés.
Un de mes cousins, present à même souligné un point hyper interessant à mon avis :
" La ration alimentaire d'une famille Soninké à Dakar avoisine les 800 Euros par mois".

Si l'on pense que cette mane ne provienne que de la France, il faut revoir les plans. A ce rythme , on va tout droit au mur car aujourd'hui, les gens cotisent mais demain rien ne garantit que nos enfants cotiseront de la sorte. Alors, il est temps que l'on pense à creer des petit business dans nos villages.

On a évoqué l'immobilier.
Quelqu'un a fait une remarque pertinente.

Construire une maison c'est une garantie mais c'est pas sur que tu genere des revenus avec cet investissement.
Pourquoi :
La conjoncture actuelle de nos pays font beaucoup de locataires insolvables donc on peut se trouver avec que des impayés à la fin du mois.
Si on donne ma maison aux agences, celles ci se sucrent et ne s'occupent pas tres bien de l'hygiène , de l'entretien de votre maison. Ce qui fait perdre de la valeur.

On etait tous d'accord que l'on doit cibler d'autres types de secteur.
Le débat etait houleux mais instructif. En plus j'étais rejoui de parler de devoloppement local dans les murs d'un Foyer si l'on pense que 50% de nos parents y vivent.

La question qui restait en supens est:

Dans quel secteur investir ? Comment investir et Qui faire confiance pour le mettre sur le coup ?

[makalou]

Salam

Samedi passé, j'ai été au Foyer Quai de la Gare.
Par hasard, la discussion s'est tournée vers les émigrés face aux difficultés de nos terroirs.
Tous, sont d'accord de mettre fin à l'assistanat et d'investir localement afin de amortir les charges des émigrés.
Un de mes cousins, present à même souligné un point hyper interessant à mon avis :
" La ration alimentaire d'une famille Soninké à Dakar avoisine les 800 Euros par mois".

Si l'on pense que cette mane ne provienne que de la France, il faut revoir les plans. A ce rythme , on va tout droit au mur car aujourd'hui, les gens cotisent mais demain rien ne garantit que nos enfants cotiseront de la sorte. Alors, il est temps que l'on pense à creer des petit business dans nos villages.

On a évoqué l'immobilier.
Quelqu'un a fait une remarque pertinente.

Construire une maison c'est une garantie mais c'est pas sur que tu genere des revenus avec cet investissement.
Pourquoi :
La conjoncture actuelle de nos pays font beaucoup de locataires insolvables donc on peut se trouver avec que des impayés à la fin du mois.
Si on donne ma maison aux agences, celles ci se sucrent et ne s'occupent pas tres bien de l'hygiène , de l'entretien de votre maison. Ce qui fait perdre de la valeur.

On etait tous d'accord que l'on doit cibler d'autres types de secteur.
Le débat etait houleux mais instructif. En plus j'étais rejoui de parler de devoloppement local dans les murs d'un Foyer si l'on pense que 50% de nos parents y vivent.

La question qui restait en supens est:

Dans quel secteur investir ? Comment investir et Qui faire confiance pour le mettre sur le coup ?

Salam

Je reviens sur le sujet parce que j'avais pas terminé le petit compte rendu de la discussion hasardeuse dont j'ai pris par au Foyer.

A la question quel secteur , Comment investir ?

Certains ont parlé de la reussite de certains frères restés au Village.
L'activité de ces derniers constituent à aménager quelques hectares de terres en cultures maraîchères, plantations de fruits, culture de tubercules.

Ils ont cité quelques 5 personnes qui ont fait fortune dans ces activités. ces derniers ont aujourd'hui des machines agricoles fruit de leur travail de la terre. Ils entretiennent leurs familles, epargnent et deviennent independants.

On m'a donné l'exemple d'un vieux qui aujourd"hui a légué un vaste patrimoine d'arbres fruitiers à ses enfants.
Au début il a juste aménager un lopin de terre où il faisait du jardinage.
Quelques années plutard, il a investit en arbres fruitiers en plantant une grande variété de fruitiers.

Aujourd'hui, plusieurs femmes font leur petit commerce en commandant les fruits chez ce vieux. Il approvisionne le marché local de plusieurs tubercules ( Manioc, Patates... ) et a fait fortune.
Il est décédé aujourd'hui ( Paix à son âme ) mais au moins il a su montré une autre voie de reussite autre que l'immigration.

D'autres exemples de reussites ont été citées comme celle de 2 jeunes hommes qui ont pu emigrer grâce à leurs economies faites via le metier de chauffeur de Taxi.

Ils sont aujourd'hui en Espagne.

En somme, ce que je tire que cette discussion à mon sens interessant est que tous les jeunes Soninkés diplômés ou pas revent de faire leur propre business au Pays.

Les questions qui se posent immédiatement sont :

Comment faire ce businness ?

Par où commencer ?

[makalou]

Salam

Je reviens sur le sujet parce que j'avais pas terminé le petit compte rendu de la discussion hasardeuse dont j'ai pris par au Foyer.

A la question quel secteur , Comment investir ?

Certains ont parlé de la reussite de certains frères restés au Village.
L'activité de ces derniers constituent à aménager quelques hectares de terres en cultures maraîchères, plantations de fruits, culture de tubercules.

Ils ont cité quelques 5 personnes qui ont fait fortune dans ces activités. ces derniers ont aujourd'hui des machines agricoles fruit de leur travail de la terre. Ils entretiennent leurs familles, epargnent et deviennent independants.

On m'a donné l'exemple d'un vieux qui aujourd"hui a légué un vaste patrimoine d'arbres fruitiers à ses enfants.
Au début il a juste aménager un lopin de terre où il faisait du jardinage.
Quelques années plutard, il a investit en arbres fruitiers en plantant une grande variété de fruitiers.

Aujourd'hui, plusieurs femmes font leur petit commerce en commandant les fruits chez ce vieux. Il approvisionne le marché local de plusieurs tubercules ( Manioc, Patates... ) et a fait fortune.
Il est décédé aujourd'hui ( Paix à son âme ) mais au moins il a su montré une autre voie de reussite autre que l'immigration.

D'autres exemples de reussites ont été citées comme celle de 2 jeunes hommes qui ont pu emigrer grâce à leurs economies faites via le metier de chauffeur de Taxi.

Ils sont aujourd'hui en Espagne.

En somme, ce que je tire que cette discussion à mon sens interessant est que tous les jeunes Soninkés diplômés ou pas revent de faire leur propre business au Pays.

Les questions qui se posent immédiatement sont :

Comment faire ce businness ?

Par où commencer ?

Parlez - vous de devollopement local dans votre entourage ?
Que vous inspire ce vocable de devollepement local ?

[youssou]

Parlez - vous de devollopement local dans votre entourage ?

Bonjour makalou
de devellopement et projets , dans pratiquement toutes les conversations avec mes proches .
Il y a tant faire ( agriculture,restauration,commerce,transport,indust rie ) .

Au bout d un moment il faut se jeter à l 'eau , qui ne tente rien n 'a rien .

Mais faut il rentrer soi-même pour s' occuper de ses projets ?
Quels projets sont rapidement viable et permettent de garder un certain niveau de vie et de subvenir à la famille au pays ?
Faut-il confier ses projets à la famille avec tous les problèmes que nous entendont chaque jours ?

[makalou]

[quote=youssou;70478]

Parlez - vous de devollopement local dans votre entourage ?
QUOTE]

Bonjour makalou
de devellopement et projets , dans pratiquement toutes les conversations avec mes proches .
Il y a tant faire ( agriculture,restauration,commerce,transport,indust rie ) .

Au bout d un moment il faut se jeter à l 'eau , qui ne tente rien n 'a rien .

Mais faut il rentrer soi-même pour s' occuper de ses projets ?
Quels projets sont rapidement viable et permettent de garder un certain niveau de vie et de subvenir à la famille au pays ?
Faut-il confier ses projets à la famille avec tous les problèmes que nous entendont chaque jours ?

Salam

Je me rejouis que le devollopement local puisse être objet de conversation entre Soninkés de la Diaspora.
A ta 1 ère question, je dirai que c'est l'obstacle majeur.

En effet j'y pense dés fois mais j'ai toujours pas trouvé la solution qui me conviendrait.
A mon avis, il faut avoir une certaine assise financière pour penser à faire ce retour en vue de créer un projet local. Il me semble que laisser son travail sans une grande assise financière pour aller affronter un quelconque projet au Pays serait un parcours rude et parsemé d'embuches.

L'alternative à cette situation consisterait à faire un prêt soit auprès des organismes de microcrédit ou des banques de nos pays d'origine parce que je ne crois pas que les banques françaises accepteraient d'accorder un crédit pour des affaires dans nos pays. Peut-être Oui si l'activité inclue la France dans ses plans.

Donc à mon avis le système de microcrédit consiste une piste pour abandonner progressivement la France et aller devolloper ses affaires à defaut de fonds propres conséquents.

A la 2 ème question concernant la retour sur investissement rapide des projets, je ne peux repondre scientifiquement.
Je ne pourrai pas non plus suggerrer des projets viables rapidement mais je dirai juste qu'il faudra prendre son temps et ramer avant de voir les fuits des projets.
Comme on le dit souvent, la rentabilité immédiate Soninké n'est une bonne chose. Il faut essayer de voir le moyen et le long terme que le court terme.

Je connais des locaux par exemple qui ont fait fortune via le jardinage.
Je ne suis pas sur que cela fût facile et rentable des les premiers années.
Un jardin assemble plusieurs produits à savoir les produits maraichers, les arbres fruitiers, l'elevage en annexe donc il faut plusieurs années pour pouvoir creer et devolloper ses differents actvités.

Qui dit maraichage dit eau , produits phytosanitaires, main d'oeuvre donc il est tout à fait imaginable d'acheter des machines à pompe, des outils sophistiqués pour cela. Il faut des années pour epargner et se procurer ses produits car je ne pense que mobilier des fonds dans ce domaine à la première heure ne soit une bonne idée.

Il faut tâter le terrain d'abord voire ses forces et faiblesses et penser aux remèdes.

C'est grâce à une ligne de conduite du genre que ces gens ont pu tirer leur épingle du jeu.

Pour ce qui est des personnes à choisir. Je dirai ?? !

Certes des personnes ont autrefois abusés des projets d'autrui et ont provoqué des failllites mais les temps changent, pareil pour les générations, pareil pour les mentalités.

Je pense que de jeunes gens de nos villages sont motivés et si intelligents pour mener à bien les projets de leurs frères, parents, proches qui leur permettraient de sortir de la pauvreté et la dependance.

La confiance est dificile à accorder surtout si de l'argent est en jeu mais il faut dés fois oser et prendre des risques.

Si on ne peut pas soi - même être sur place, on peut choisir des gens que l'on pense pour armer pour ces projets locaux en leur accordant une première confiance aveugle.

Je sais que les gens changent à la vue et à l'odorat de l'argent mais le fait de vouloir s'en sortir et de gagner sa vie honnetement peuvent être source de motivatione et de serieux.

Je pense que beaucoup de jeunes dans nos villages veulent et peuvent être de veritables Self Made man si on leur accorde la confiance.

[makalou]

Je pense que beaucoup de jeunes dans nos villages veulent et peuvent être de veritables Self Made man si on leur accorde la confiance.

[miss ében]

Je pense que beaucoup de jeunes dans nos villages veulent et peuvent être de veritables Self Made man si on leur accorde la confiance.

Justement la confiance c'est bien le maître mot de l'histoire.
Parfois je pense que ce n'est pas l'envie qui manque, mais trouver les personnes dignes de confiance lorsqu'il s'agit d'argent à investir c'est parfois perilleux comme exercice car bien que la plupart du temps il s'agit de travailler avec des membres de la famille, on connais tous le pouvoir devastateur qu'il engendre.
Il faut en mon sens, il faut tâter le terrain avant d'entreprendre quoi que ce soit pour ne pas de tomber de haut.
PEACE

[Fodyé Cissé]

Les 2 principales raisons qui freinent les émigrés Soninké à investir au village sont les suivantes :

1- Si l'émigré confie son affaire à un parent (frère, cousin, etc...) et que ce dernier bouffe tout l'argent, les membres de la famille de l'émigré seront les 1ers à venir le voir, lui demandant de pardonner au fautif.

2- Si l'émigré confie son affaire à une autre personne qu'un membre de sa famille, sachant qu'il a des frères / cousins qui sont là, eh bien, là encore, on lui créera tous les problèmes du monde.

[miss ében]

Les 2 principales raisons qui freinent les émigrés Soninké à investir au village sont les suivantes :

1- Si l'émigré confie son affaire à un parent (frère, cousin, etc...) et que ce dernier bouffe tout l'argent, les membres de la famille de l'émigré seront les 1ers à venir le voir, lui demandant de pardonner au fautif.

2- Si l'émigré confie son affaire à une autre personne qu'un membre de sa famille, sachant qu'il a des frères / cousins qui sont là, eh bien, là encore, on lui créera tous les problèmes du monde.

C'est exactement ça, d'ou la rétissence observé chez certaines personnes à entreprendre un projet au bled, c'est vraiment complexe!!
PEACE

[makalou]

Les 2 principales raisons qui freinent les émigrés Soninké à investir au village sont les suivantes :

1- Si l'émigré confie son affaire à un parent (frère, cousin, etc...) et que ce dernier bouffe tout l'argent, les membres de la famille de l'émigré seront les 1ers à venir le voir, lui demandant de pardonner au fautif.

2- Si l'émigré confie son affaire à une autre personne qu'un membre de sa famille, sachant qu'il a des frères / cousins qui sont là, eh bien, là encore, on lui créera tous les problèmes du monde.

Salam

Fodyé,

C'est une vérité implacable que tu viens de souligner.

Personnellement je prendrai la deuxième hypothèse si j'ai plus de confiance. Au préalable je testerais mes proches sur des projets moindres afin de voir leur motivation, leur serieux et leur abnégation à vouloir sortir de la galère. Si par malheur, ils jouent au chat et à la souris avec moi, je les ignore et confie mes projets à qui j'ai plus confiance.

Déjà, actuellement j'ai pas de projets mais pour confier de l'argent ou faire des commissions d'argent j'envoie à un ami en qui j'ai confiance pourtant j'ai des cousins et frères.
Dans le business, il n y a pas d'amis , de frères. Il faut que les Soninkés incorporent cette donne dans leurs projets.