Le Soninké travaille pour les étrangers pour aller le donner à d'autres étrangers

[Djizeuss]

Quand, je parle d'organisation, je mets le doigt sur notre organisation villageoise.
En effet, Jade nous a décrit plus l'exemple de son village et de leur association villageoise.


Je sais que certains villages ont réussi à mettre avant ces critères dans le choix des hommes, il serait important de tendre vers cela.

inchallah!!

[Tandjigora]

Salam

Tandjigora,

Pour les messages perso, merci de me contacter par MP.

Merci de reformuler cette question afin que je puisses bien saisir ta pensée.

Ce n'est pas un message spécialement personnelle, c'est plutôt un message qui concerne dirtectement ton raisonnement. J'avais juste confondu les noms et je voulais lever cette équivoque.
Pour ce qui concerne les questions, je pense qu'elles sont claires, mais j'y reviendrais plus amplement ce soir, si elles ne te paraissent pas comme telles. A ce soir Inchallah !

[makalou]

Ce n'est pas un message spécialement personnelle, c'est plutôt un message qui concerne dirtectement ton raisonnement. J'avais juste confondu les noms et je voulais lever cette équivoque.
Pour ce qui concerne les questions, je pense qu'elles sont claires, mais j'y reviendrais plus amplement ce soir, si elles ne te paraissent pas comme telles. A ce soir Inchallah !

Salam

Moi, C'est Samba F T KOITA dit EYO ou Mamadou Lamine vivant à Cachan dans le Val de Marne.
Je suis originaire du Gajaaga plus precisément de Diawara mais j'ai passé mon enfance à Bakel Sara Demba Guidimpalé Modincané, ville de ma mère.
Je vis à l'étranger et 70% de ma famille vivent à l'étranger aussi.
J'espère que ma réponse est claire comme l'eau de roche.

Quand je parlais de reformulation de question. Il s'agit de la suivante :

" Que pensez-vous de la conception d'une certaine France vis-à-vis des étrangers ? " que tu as posée precedemment.

Sauf erreur de ma part, elle est pas explicite.

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Quand, je parle d'organisation, je mets le doigt sur notre organisation villageoise.
En effet, Jade nous a décrit plus l'exemple de son village et de leur association villageoise.

Il est important d'insister sur ce point car une association villageoise n'obeit pas aux memes régles de l'organisation d'un village.

Notre organisation traditionnelle basée sur des castes ne permet pas d'exploiter l'ensemble des ressources humaines.

Certaines personnes occupent telle fonction car elle réprésente une focntion sociale dans notre communauté. Pour ma part, il est temps de dépasser cela pour mettre en avant non plus l'aura sociale mais d'autres qualités que sont la compétence, l'honneteté et la volonté.

Je sais que certains villages ont réussi à mettre avant ces critères dans le choix des hommes, il serait important de tendre vers cela.

Bonjour!

Je suis très d'accord avec toi sur ce point que le culte de l'excellence, de la compétence, de l'honnêteté doit supplanter les considérations statutaires aussi bien au niveau associatif que dans les autres domaines de la vie.

Mais il est cependant important de noter que depuis la "démocratisation" des années 1990 ou le principe "un homme une voix" est devenu la règle d'or, nombre de gens issus des anciennes couches sociales défavorisées veulent coute que coute avoir des responsabilités dans les villages, et ce, même s'ils n'ont aucune compétence. C'est le problème qui se pose à Kaédi. Quand on confie les affaires de la cité aux hooro qui savent lire, écrire, discuter avec les autorités locales aussi bien en arabe qu'en français, les komo se disent écartés. Ils jouent sur leur nombre, en disant si vous n'intégrez pas quelqu'un d'entre "nous", pour reprendre leurs termes, nous allons faire un coalition avec les Halpular'en lors des élections municipales contre vous. Que du chantage de ce genre. C'est dire que je suis d'accord que seules les compétences honnêtes soient promues dans les associations, mais à la condition que celles-ci ne soient pas un terrain de quête de légitimation et d'ascension sociale pour les anciennes couches serviles, ce qui fait qu'aujourd'hui beaucoup et beaucoup de projets meurent dans l'œuf. Pour le reste, je suis d'accord avec toi.

[Badem]

Bonjour!

Je suis très d'accord avec toi sur ce point que le culte de l'excellence, de la compétence, de l'honnêteté doit supplanter les considérations statutaires aussi bien au niveau associatif que dans les autres domaines de la vie.

Mais il est cependant important de noter que depuis la "démocratisation" des années 1990 ou le principe "un homme une voix" est devenu la règle d'or, nombre de gens issus des anciennes couches sociales défavorisées veulent coute que coute avoir des responsabilités dans les villages, et ce, même s'ils n'ont aucune compétence. C'est le problème qui se pose à Kaédi. Quand on confie les affaires de la cité aux hooro qui savent lire, écrire, discuter avec les autorités locales aussi bien en arabe qu'en français, les komo se disent écartés. Ils jouent sur leur nombre, en disant si vous n'intégrez pas quelqu'un d'entre "nous", pour reprendre leurs termes, nous allons faire un coalition avec les Halpular'en lors des élections municipales contre vous. Que du chantage de ce genre. C'est dire que je suis d'accord que seules compétences soient promues dans les associations, mais à la condition que les associations ne soient pas un terrain de quête de légitimation et d'ascension sociale pour les anciennes couches serviles, ce qui fait qu'aujourd'hui beaucoup et beaucoup de projets meurent dans l'œuf. Pour le reste, je suis d'accord avec toi.

Outre cette question de caste, il y a d'autres aspects de notre société qui sont aussi des freins :
- Lé gérontocratie : dans certains villages, seul le règne des vieux compte
- L'absence des femmes : chose assez étonnante quand on sait qu'elles sont en première dans la mise de certaines acativités dans nos village(jardins maraichers etc....) et que leur parole est peu ou voir quasiment inexistante!

[makalou]

Outre cette question de caste, il y a d'autres aspects de notre société qui sont aussi des freins :
- Lé gérontocratie : dans certains villages, seul le règne des vieux compte
- L'absence des femmes : chose assez étonnante quand on sait qu'elles sont en première dans la mise de certaines acativités dans nos village(jardins maraichers etc....) et que leur parole est peu ou voir quasiment inexistante!

Salam

Badem !

C'est contre ses freins que je me suis érigé en dissident comme le petit lutin Franco-Hongrois pour dire : RUPTURE.

Quand je parle de rupture , je parle aussi bien de ce système de gérontocratie dans nos villages. Les vieux resteront toujours à leur place mais je ne vois pas en quoi une associtation de jeunes les concerne.
Certes ils ont leur place dans nos villages et ça sera toujours ainsi mais dans ce processus de developpement local, le flambeau revient aux jeunes. C'est aux jeunes de couper le cordon ombilical qui liait leurs activités à celles des vieux.
Il faut pour cela une prise de conscience collective en rangeant les égo , les noms de famille, le sexe dans les placards pour amorcer un envol économique local.

[Badem]

Salam

Badem !

C'est contre ses freins que je me suis érigé en dissident comme le petit lutin Franco-Hongrois pour dire : RUPTURE.

Quand je parle de rupture , je parle aussi bien de ce système de gérontocratie dans nos villages. Les vieux resteront toujours à leur place mais je ne vois pas en quoi une associtation de jeunes les concerne.
Certes ils ont leur place dans nos villages et ça sera toujours ainsi mais dans ce processus de developpement local, le flambeau revient aux jeunes. C'est aux jeunes de couper le cordon ombilical qui liait leurs activités à celles des vieux.
Il faut pour cela une prise de conscience collective en rangeant les égo , les noms de famille, le sexe dans les placards pour amorcer un envol économique local.

Je pense que tous avaons un role à jouer. Je suis contre toute suprématie : des hommes, des vieux, d'une caste mais aussi de celle des jeunes, des femmes ou d'une autre caste!!!

Car, l'interet est de pouvoir s'appuyer sur un ensemble si celui ci est diversifié : jeunes, vieux, hommes, femmes, castes etc..... Ce dernier doit etre uni autour d'un meme objectif.

Et redéfinir le role de chacun dans un tel objectif sera aussi un moyen de responsabiliser tout le monde, et je pense particulièrement aux jeunes de nos villages.

Et memes les jeunes natifs de France!!!

[makalou]

Je pense que tous avaons un role à jouer. Je suis contre toute suprématie : des hommes, des vieux, d'une caste mais aussi de celle des jeunes, des femmes ou d'une autre caste!!!

Car, l'interet est de pouvoir s'appuyer sur un ensemble si celui ci est diversifié : jeunes, vieux, hommes, femmes, castes etc..... Ce dernier doit etre uni autour d'un meme objectif.

Et redéfinir le role de chacun dans un tel objectif sera aussi un moyen de responsabiliser tout le monde, et je pense particulièrement aux jeunes de nos villages.

Et memes les jeunes natifs de France!!!

Salam

Oui !!! Mais dis moi dans le cas de Diaguily.
Pouvez - vous me dire les axes de devellopement pronés par Diaguily Meleika ?
J'espère que l'on peut apprendre à travers les expériences des uns et les autres.

Qui d'autres fait parti d'une association qui oeuvre au devellopement local en évoquant des réalisations concrètes telles celles de Hadiya Wagué.

Je ne parle pas des associations qui organisent que les fêtes pour remplir les gosiers... Mais des associations dont le seul rêve est de sortir leurs localités des diificultés économiques et sociales.

Y a t-il des gens qui ouvrent dans le domaine des coopératives agricoles ( Jardinage machinisée, culture frtutière, élevage moderne... ) ?
Si Oui ! Dites nous vos expériences sur le terrain local ?
Et le comment vous avez reuissi une telle percée locale ?
Toute autre suggestion sera capitale dans cette recherche de dévellopement décentralisé.

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Salam

Oui !!! Mais dis moi dans le cas de Diaguily.
Pouvez - vous me dire les axes de devellopement pronés par Diaguily Meleika ?
J'espère que l'on peut apprendre à travers les expériences des uns et les autres.

Qui d'autres fait parti d'une association qui oeuvre au devellopement local en évoquant des réalisations concrètes telles celles de Hadiya Wagué.

Je ne parle pas des associations qui organisent que les fêtes pour remplir les gosiers... Mais des associations dont le seul rêve est de sortir leurs localités des diificultés économiques et sociales.

Y a t-il des gens qui ouvrent dans le domaine des coopératives agricoles ( Jardinage machinisée, culture frtutière, élevage moderne... ) ?
Si Oui ! Dites nous vos expériences sur le terrain local ?
Et le comment vous avez reuissi une telle percée locale ?
Toute autre suggestion sera capitale dans cette recherche de dévellopement décentralisé.

Oui, mon frère et moi avons monté avec les gens d'Avranches, nos amis, une association qui fait fi de toutes les considérations locales. En 2006, une équipe de 11 personnes étaient sur le terrain et ont diagnostiqué tous les besoins. Et l'argent, les machines pour pomper l'eau afin d'irriguer la vallée qui est restée morte depuis plus de 60 ans, mais aussi le matériel pour la construction d'un dispensaire ont été retrouvés. Tout cela sera acheminé à Kaédi cet été incha Allah. On a donné la gestion de cette affaire à notre propre père qui a choisi des gens de confiance pour que notre effort ne se termine pas en un cul-de-sac, comme cela a été souvent le cas dans d'autres contrées.

Pour mieux connaitre l'association, lire :

No d'annonce : 1062
Paru le : 16/12/2006

Association : SMK (SUD MANCHE KAËDI).
Activité(s) : Interventions sociales / Conduite d'activités économiques
No de parution : 20060050
Département (Région) : Manche (BASSE-NORMANDIE)
Lieu parution : Déclaration à la sous-préfecture d'Avranches.
Type d'annonce : ASSOCIATION/CREATION

Déclaration à la sous-préfecture d’Avranches. SMK (SUD MANCHE KAËDI).
Objet : appuyer les initiatives économiques, sociales et culturelles portées par une communauté villageoise de Gattaga regroupée en coopérative agricole (plaine de Wandama) en valorisant les capacités de celle-ci à se prendre en charge ; aider au développement de micro-projets durable en Afrique ; l’association apportera son appui à la mise en œuvre de micro-projets ayant pour objectifs principaux : la sécurité alimentaire des plus démunis ; permettre l’accès à l’hygiène et aux soins ; développer l’esprit d’initiative ; favoriser la création d’emplois et d’activités primaires ; renforcer les échanges ; sensibiliser les populations en France ou à Kaëdi dans un respect mutuel des cultures ; favoriser l’échange de savoir-faire ; l’association peut s’engager dans toute action visant à la réalisation de son objet, l’idée générale étant l’aide au développement durable et à la faisabilité de projets portés par une population.


Siège social : 14, rue Belle-Etoile, 50300 Avanches.
Courriel : cath.asti@free.fr.
Date de la déclaration : 21 novembre 2006.

[makalou]

Oui, mon frère et moi avons monté avec les gens d'Avranches, nos amis, une association qui fait fi de toutes les considérations locales. En 2006, une équipe de 11 personnes étaient sur le terrain et ont diagnostiqué tous les besoins. Et l'argent, les machines pour pomper l'eau afin d'irriguer la vallée qui est restée morte depuis plus de 60 ans, mais aussi le matériel pour la construction d'un dispensaire ont été retrouvés. Tout cela sera acheminé à Kaédi cet été incha Allah. On a donné la gestion de cette affaire à notre propre père qui a choisi des gens de confiance pour que notre effort ne se termine pas en un cul-de-sac, comme cela a été souvent le cas dans d'autres contrées.

Pour mieux connaitre l'association, lire :

Salam

Sans aller trop vite à la besogne, je dirai que c'est justement une multitude de petits projets de ce genre qui nous permettraient de mettre en place notre propre tissu économique.

Vous avez bien fait de choisir des personnes de confiance localement.

Je me rapelle aussi qu'à Bakel, il y avait des coopératives du genre financées par les Bakélois de France, les locaux et une association française afin de mettre en place une agriculture irriguée.

Je pense notamment à " Ganssanbi Lakhé " ou " Folo Boula ". Les Bakélinkos comprendraient de quoi je parle.

Ce fût un bon début mais hélas, des personnes trop gourmandes et mal intentionnées ont sacrifié ce projet qui devait aider les populations à subvenir à leurs besoins puis servir d'exmeple de devellopement local.

Aujourd'ui, c'est la raison pour laquelle, je dis rupture:

Rupture avec les modes opératoires du passé,

Rupture avec cette mentalité sui fuyait les associations, coopératives... cette mentalité qui donnait les pleins pouvoirs à un clan qui seul bénéficiait des richesses tirées de ces projets.

Rupture avec notre organisation vieille de 100 ans ( Cotiser et envoyer au bled, hierchisation des têtes<...) sans pour autant oeuvrer à mettre en place des projets viables afin d'occuper la jeunesse en perdition dans nos villages...