Salam
J'ouvre le débat...
Aujourd'hui l'economie mondiale se globalise. Pour exister il faut se regrouper pour faire front face aux difficultés criardes de ce monde.
Certes on a vu par le passé plusieurs associations , des GIE, des Coopératives de d'émigrés qui ont essayé de poser les jalons d'un devellopement local depuis la France.
C'est ainsi que je pourrai citer dans le cas de Bakel : CAREBA, GIE LA BAKELOISE... qui ont essayé à leur temps de faire bouger les choses dans le Gajaaga. L'exemple de le Gie La Bakéloise est plus patant car corroborant le mieux avec la situtation actuelle.
Ce GIE avait ouvert un grand magasin d'alimentation générale et commandait en gros depuis la capitale.
Qui dit en gros pense forcément aux remises qui s' y decoulent afin de pouvoir proposer un prix abordable au client final. C'est ainsi que tout Bakel, le goye inférieur, le goye supérieur venaient s'approvisionner en nourriture mensuel...
Ce Gie a donné l'idée à d'autres émigrés de suivre la même démarche. C'est ainsi que l'on a vu eclore plusieurs magasins Soninkés dans bakel et ses environs. Mais je ne sais par quelle malchance ou par quelle mauvaise fois, ces magasins sont tombés en ruine et sont quasi-inexistant à ce jour.
L'echec de la Gie Bakéloise est l'oeuvre des Bakélois même car ils ont pas chosis les bonnes personnes pour la gestion de ce dit projet.
Ce qui devait aider toute une population a finalement été un echec criant.
Chacun peut citer 5 à 10 exemples d'echecs de ce genre.
Mais il ne faut pas oublier que notre salut vient de ce genre de structures locaux car aujourd'hui nous sommes les seuls à pouvoir proposer des prix abordables à nous même par le biais de ces coopératives,magasins même s'il ne faut pas oublier que chaque commerçant est guidé par son profit.
Aujourd'hui nous assistons à la flambée des prix de denrées de première necessaité car on a pas su imposer notre implantation economique locale.
Ainsi de Hayré à Gaajaga, de Boundou à Fouta, de Guidimakha à Diafounou... des magasins d'etrangers pillulent et nous mettent face à la criante vérité de l'offre et de la demande.
Le cas de Bakel , celui que je connais le mieux est plus tangible.
A l'heure actuelle , tous les magasins de denrées de première nécessité, les boutiques, les magasins de plomberie, de maçonnerie, sont dans la majorité gérés par des étrangers. On a légué la voie de notre reussité aux etrangers. Ces genre de commerces cités ci-dessus constituent le fer de lance l'économie de nos pays d'origine mais les Soninkés ont " sous traités " cela et aujourd"ui on subit de plein fouet le cherté du coup de la vie.
Si on avait maintenu nos coopératives de manière saine, je crois qu'on serait capable malgré la mauvaise conjoncture mondiale de proposer des prix abordables à nous mêmes. Masi hélas, les autres font des bénéfices incommensurables dans nos dos au moment où l'on courbe l'échine matin et soir dans les rues, les restaurants, les batiments, bref des entreprises de la France.
Et seulement si le mal se limitait qu'à ça , pire on donne cet argent gagné par des journées d'exploitation de l'homme par l'homme aux etrangers.
En somme, les Soninkés travaillent pour les étrangers pour le donner l'argent à d'autres étrangers. On est les perdants dans tous les cotés.
Je préconise que l'on reveinne à ces genres de Gie, de coopératives agricoles avec des personnes bien formées et serieuses afin de decoller enfin dans ce cercle de loups.
je reviendrai selon les commentaire des uns et des autres.