Quel avenir pour l'agriculture à Kaedi

[cheikhtidianediagana]

Bonjour mes très chers" soninkananautes"
Dépuis presque 3 ans, le secteur rizicol kaedien souffre d'un problème trés serieux ; qui est celui de l'abandon des terres cultivables.
De plus en plus de jeunes se situant entre 18 et 30 ans veullent venir à tout prix dans la capitale mauritanienne.
Si vous faites un tour dans la ville entre 9h et 12h et de 15h à 18h , vous ne rencontrez que de personnes agées.
Alors est ce que cette fuite des jeunes de kaedi vers la capitale , qui a pour consequence principale le manque de main d'oeuvre pour les terres encore fertiles réleve d'une impuissance des agriculteurs à faire face au péril acridien , au desengagement total de l'Etat ou d'un simple refus des jeunes de kaedi de poursuivre le même chemin d'agriculteurs que fût nos parents pendant un bon moment
La balle est dans votre camps et la discussion commence....

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Bonjour mes très chers" soninkananautes"
Dépuis presque 3 ans, le secteur rizicol kaedien souffre d'un problème trés serieux ; qui est celui de l'abandon des terres cultivables.
De plus en plus de jeunes se situant entre 18 et 30 ans veullent venir à tout prix dans la capitale mauritanienne.
Si vous faites un tour dans la ville entre 9h et 12h et de 15h à 18h , vous ne rencontrez que de personnes agées.
Alors est ce que cette fuite des jeunes de kaedi vers la capitale , qui a pour consequence principale le manque de main d'oeuvre pour les terres encore fertiles réleve d'une impuissance des agriculteurs à faire face au péril acridien , au desengagement total de l'Etat ou d'un simple refus des jeunes de kaedi de poursuivre le même chemin d'agriculteurs que fût nos parents pendant un bon moment
La balle est dans votre camps et la discussion commence....

Bonsoir Cheikh Tidiane!

Il y a sans doute le fait que les terres sont de moins en moins rentables. Mais il faut aussi ajouter ce que j'appelle, sans langue de bois, " le phénomène de la teinture". Aujourd'hui nombre de jeunes de Kaédi ont abandonné les études, qu'elles soient coraniques, théologiques ou modernes, et ont fuit les travaux des champs pour aller faire le commerce de la teinture. On a vu même des étudiants de l'Université qui abandonnent leurs études pour enfourcher ce commerce. Si je n'ai rien contre la teinture, je suis contre que les parents acceptent que leurs enfants abandonnent leurs études, fuient Kaédi pour aller à la capitale pour un commerce de proximité qui, en fin de compte, ne leur apporte absolument rien, sinon conflits, onstentation, et j'en passe. Combien de jeunes de Kaédi sont devenus des analphabétes et des illétrés à cause de ce phénonmène, chose qui était une insulte il y a naguère quelques années dans cette ville. Je suis content qu'il y ait des parents qui restent encore attachés à l'éducation classique que tout kaédien n'est pas sans ignorer. En tout cas, j'ai peur que la réléve ne soit trés mal assurée dans les domaines developpés plus haut. C'est dire que ce n'est pas l'agriculture seulement qui en pâtit, mais le systéme éducationnel. Les enfants quittent les familles avant de maitriser quoi que ce soit. Et arrivés en ville, ils sont perdus sans répères sûrs et deviennent des proies faciles en butte à toute sorte de métamophoses. Il faut une réelle sensiblisation à ce niveau. Enfin, tu voudras bien transmettre mes salutions à tous les kaédiens.
Votre frère, un de vous, bien que loin de vous!

[kabu tirera]

Bonjour mes très chers" soninkananautes"
Dépuis presque 3 ans, le secteur rizicol kaedien souffre d'un problème trés serieux ; qui est celui de l'abandon des terres cultivables.
De plus en plus de jeunes se situant entre 18 et 30 ans veullent venir à tout prix dans la capitale mauritanienne.
Si vous faites un tour dans la ville entre 9h et 12h et de 15h à 18h , vous ne rencontrez que de personnes agées.
Alors est ce que cette fuite des jeunes de kaedi vers la capitale , qui a pour consequence principale le manque de main d'oeuvre pour les terres encore fertiles réleve d'une impuissance des agriculteurs à faire face au péril acridien , au desengagement total de l'Etat ou d'un simple refus des jeunes de kaedi de poursuivre le même chemin d'agriculteurs que fût nos parents pendant un bon moment
La balle est dans votre camps et la discussion commence....

Xa kira in maarenmun

In maarenmu xa na waari ti xa da ke sinmenye ya . Xa xa deben baane fetti wacca { saasa } sooninkara naqu gebe yan da soxoyen lanpundi a su da toxon taaxu kankooron ya yi .
Xa i ke sinmeyen maxa o xa beenu ga falle o taxi xoore wa yi .
Baawo o da maaro xobo na ro maran di { kurukuru }
O da ten barigo xobo na ro maran di
O da tiga xobo na ro maran di
Digaamen defonde foofo ya ga haadamaren woyindi I yaaxon di o ti o wa sikki ti ken di .
O da falle degeyen ñanba lemunun yaaxon di
Na fogumaaxu wara kaane .
Na tuwaaxu maxa yanqandi
O su xawa nan sinme lenki kooni o debun sigindaanon di xunbane .

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Xa kira in maarenmun

In maarenmu xa na waari ti xa da ke sinmenye ya . Xa xa deben baane fetti wacca { saasa } sooninkara naqu gebe yan da soxoyen lanpundi a su da toxon taaxu kankooron ya yi .
Xa i ke sinmeyen maxa o xa beenu ga falle o taxi xoore wa yi .
Baawo o da maaro xobo na ro maran di { kurukuru }
O da ten barigo xobo na ro maran di
O da tiga xobo na ro maran di
Digaamen defonde foofo ya ga haadamaren woyindi I yaaxon di o ti o wa sikki ti ken di .
O da falle degeyen ñanba lemunun yaaxon di
Na fogumaaxu wara kaane .
Na tuwaaxu maxa yanqandi
O su xawa nan sinme lenki kooni o debun sigindaanon di xunbane .

Voici la traduction du post de Khabou Tiréra :

Bonjour chers parents !

Chers parents, je vous remercie d’avoir engagé cette réflexion. Aujourd’hui, ce problème ne touche pas qu’à votre ville. Nombre d’endroits du pays soninké n’accordent plus d’importance à l’agriculture. On impute souvent la responsabilité de cet abandon de l’agriculture à la rareté de la pluie. Mais, à mon avis, nous qui vivons à l’extérieur, nous avons une grande part de responsabilité dans cette situation. Cela, parce que nous achetons du riz, du baril d’huile, de l’arachide pour les mettre dans le grenier.
Pour me résumer, tout ce dont l’absence peut faire sombrer l’individu dans la misère, nous avons décidé de le prendre en charge. En conséquence, nous avons montré à la jeunesse qu’aller à l’extérieur est synonyme est une nécessité. Cette attitude a favorisé le matérialisme et le piétinement de la quête de la science. Nous devons franchement penser à ceux qui doivent assurer demain la relève dans nos contrées.

Je ne fais que traduire, sans changer mot de son raisonnement. Cheikhna, pour soninkara