Voilà encore qu'une catastrophe s'est produite dans les eaux du fleuve Sénégal. Paix à leurs âmes.
Chavirement d'une pirogue en terre mauritanienne : Treize morts dont une Sénégalaise
La pirogue, qui a chaviré hier dans les eaux mauritaniennes, aura fait treize morts dont une Sénégalaise, nommée Défa Thiam. Ce drame vient allonger la liste des victimes des eaux dans une zone où les cas de noyade et de chavirement de pirogue rythment le quotidien des populations.
(Correspondance) - La consternation était vive hier aussi bien du côté du Sénégal que de la Mauritanie. Et pour cause, une pirogue, qui avait à son bord quinze personnes, a chaviré au milieu des eaux. Cette embarcation de fortune avait quitté le village de Séno Boussobé dans la commune de Hayré M’bare en terre mauritanienne pour se rendre à Gourel Paddé dans l’arrondissement de Cas Cas (département de Podor). Tout ce beau monde partait à la recherche du bois mort. Du groupe de quinze personnes qui se trouvaient à bord de cette embarcation, treize sont décédées dont une Sénégalaise. La fille qui répondait du nom de Défa Thiam venait juste de rejoindre son époux à Séno Boussobé après seulement deux mois de mariage. Et ce sera tard dans la nuit après plusieurs heures de recherches que les corps des victimes ont été repêchés par les pêcheurs mauritaniens venus de toutes les localités environnantes. En synergie et dans une solidarité agissante, malgré leurs moyens dérisoires, ces derniers sont arrivés à repêcher tous les corps qui ont été inhumés à Séno Boussobé. En parfaite communion, les autorités municipales des communes et départements de M’bagne, de Bababé et de Hayré M’bare venus de la région de Gorgol aussitôt informées de ce malheur n’ont pas mis de temps pour arriver sur les lieux du sinistre. Ce chavirement de pirogue et autres cas de noyade sont devenus monnaie courante le long des côtes sénégalaises et mauritaniennes. Ces cinq derniers mois, plus d’une cinquantaine de morts liées à ces deux phénomènes ont été enregistrées. Et la dernière victime d’un cas de noyade est celle enregistrée à Nianga Eddy notamment dans les communautés rurales de Dodel et de Toufndé Gandé, dimanche dernier. Aujourd’hui, se repose la lancinante question du port obligatoire des gilets de sauvetage qui restent toujours méconnus des populations. Certains observateurs continuent même de se demander s’il existe réellement un service départemental de pêche à Podor. Un service départemental qui, regrette-t-on, n’existe que de nom puisqu’étant dépourvu de moyens logistiques et humains. Des moyens qui lui permettraient de pouvoir faire face aux nombreux cas de noyade ou de chavirement de pirogue.
Abou KANE
Source : walfadjri
Dernière modification par Cheikhna Mouhamed WAGUE 09/04/2010 à 17h51
"Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse".(Alfred de Vigny). "Je rends un hommage bien mérité à l'amitié quand elle est sincère et à la parenté quand elle est bien entretenue". http://smk.eklablog.com/
Sooninko, Soninkara.com est notre village "virtuel " Soninké où il y fait bon vivre, communiquer, échanger. L'Hospitalité, le respect et la solidarité sont nos valeurs. - Laisse parler les gens ... On s'en fout! - Les Chiens aboient .... la caravane passe toujours !
http://www.waounde.com
C'est une tragedie de plus , toutes nos condoleances aux familles des victimes.
traites les autres comme, tu veux qu'on te traite