Conference Religieuse

[Bawague]

Salaamou l Laahi aleykoum
information pour les soninkaranautes de Dakar et ses environs:

UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKARجامعة شيخ أنت جوب دكار

AMICALE DES ELEVES ET ETUDIANTS SONINKE (AEES)جمعية التلاميذ و الطلاب
(KAFO-MEMUKE-GOLLE)السوننكيين




إعلان / AVIS


تنظم جمعية التلاميذ و الطلا ب في جامعة شيخ أنت جوب بد كار محاضرة حول
الموضوع : التربية السونينكي التقليدي في ظهور الإسلام : هل حافظها أم ردها ؟

المحاضر:الأستاذ بشير درامي
التاريخ:يوم الأحد 29/06/ 2008
المكان : غرفة ( سوتو) قرب الباب الكبير في الساعة الخامس عشرة
اتصال:775051141 أو 773038163

L’AEES dans ses activités annuelles vous invite à la conférence islamique qu’elle organise sur le thème suivant :
L’éducation traditionnelle soninké face à l’Islam : conservation ou rejet ?

Conférencier : oustaz Bachir DRAME
Date : Dimanche 29/06/2008
Lieu : dans la salle Soweto (prés de la grande porte) de l’université
A 15h00

Contact : 773038163 ou 775051141

SOYEZ LES BIENVENUES

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Dommage que nous ne pouvons pas assister à cette conférence sur : L’éducation traditionnelle soninké face à l’Islam : conservation ou rejet ?

Sans doute que moi je suis contre le rejet.

Je soumets une série de questions au conférencier :

En quoi l'éducation traditionnelle soninkée entre contradiction avec les valeurs de l'Islam? Ne se complètent-elles pas?

L'éducation soninkée ne repose-t-elle pas sur les valeurs islamiques?

Quelle est la frontière entre l'éducation soninkée et celle de l'Islam?

Certains jeunes soninkés qui pensent s'affranchir des certaines normes soninkées ne sont-ils pas entrain de faire l'amalgame entre l'arabité et l'islamité?

Tu voudras bien lui soumettre ces questions. Si tu peux, par la suite nous mettre les réponses ne serait-ce qu'en arabe ici, ce serait bien. Elles seront traduites incha Allah. Merci.

[Bawague]

Dommage que nous ne pouvons pas assister à cette conférence sur : L’éducation traditionnelle soninké face à l’Islam : conservation ou rejet ?

Sans doute que moi je suis contre le rejet.

Je soumets une série de questions au conférencier :

En quoi l'éducation traditionnelle soninkée entre contradiction avec les valeurs de l'Islam? Ne se complètent-elles pas?

L'éducation soninkée ne repose-t-elle pas sur les valeurs islamiques?

Quelle est la frontière entre l'éducation soninkée et celle de l'Islam?

Certains jeunes soninkés qui pensent s'affranchir des certaines normes soninkées ne sont-ils pas entrain de faire l'amalgame entre l'arabité et l'islamité?

Tu voudras bien lui soumettre ces questions. Si tu peux, par la suite nous mettre les réponses ne serait-ce qu'en arabe ici, ce serait bien. Elles seront traduites incha Allah. Merci.

Merci pour les questions qui sont tres pertinentes, in cha Allah je remetrais les questions si le temps nous en donne la possibilité car comme vous le savez si on convoque une conférence à 15h ,les gens ne viondront qu'à 16h ou passé,donc si le temps me le permet je soumetrais tes questions au conférencier

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Merci pour les questions qui sont tres pertinentes, in cha Allah je remetrais les questions si le temps nous en donne la possibilité car comme vous le savez si on convoque une conférence à 15h ,les gens ne viondront qu'à 16h ou passé,donc si le temps me le permet je soumetrais tes questions au conférencier

Merci d'avance mon frère! Et bonne continuation dans tout ce que vous faites pour le sooninkaaxu.

[Bawague]

Dommage que nous ne pouvons pas assister à cette conférence sur : L’éducation traditionnelle soninké face à l’Islam : conservation ou rejet ?

Sans doute que moi je suis contre le rejet.

Je soumets une série de questions au conférencier :

En quoi l'éducation traditionnelle soninkée entre contradiction avec les valeurs de l'Islam? Ne se complètent-elles pas?

L'éducation soninkée ne repose-t-elle pas sur les valeurs islamiques?

Quelle est la frontière entre l'éducation soninkée et celle de l'Islam?

Certains jeunes soninkés qui pensent s'affranchir des certaines normes soninkées ne sont-ils pas entrain de faire l'amalgame entre l'arabité et l'islamité?

Tu voudras bien lui soumettre ces questions. Si tu peux, par la suite nous mettre les réponses ne serait-ce qu'en arabe ici, ce serait bien. Elles seront traduites incha Allah. Merci.

svp excusez moi cheikhna on dit souvent traduire c'est trahir
je veux que tu me traduit tes questions en soninké puisque la conférence se fera en soninke pour mieu poser ce que vous voulez si non je peux comprendre d'une autre manière tes questions pour ne pas commettre des ereurs

merci j'attend pour les noter

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

svp excusez moi cheikhna on dit souvent traduire c'est trahir
je veux que tu me traduit tes questions en soninké puisque la conférence se fera en soninke pour mieu poser ce que vous voulez si non je peux comprendre d'une autre manière tes questions pour ne pas commettre des ereurs

merci j'attend pour les noter

Ok, il n'y a pas de souci. Là, je suis sur un autre truc important, tu voudras bien me permettre de faire la traduction que je finis incha Allah.

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Dommage que nous ne pouvons pas assister à cette conférence sur : L’éducation traditionnelle soninké face à l’Islam : conservation ou rejet ?

Sans doute que moi je suis contre le rejet.

Je soumets une série de questions au conférencier :

En quoi l'éducation traditionnelle soninkée entre contradiction avec les valeurs de l'Islam? Ne se complètent-elles pas?

L'éducation soninkée ne repose-t-elle pas sur les valeurs islamiques?

Quelle est la frontière entre l'éducation soninkée et celle de l'Islam?

Certains jeunes soninkés qui pensent s'affranchir des certaines normes soninkées ne sont-ils pas entrain de faire l'amalgame entre l'arabité et l'islamité?

Tu voudras bien lui soumettre ces questions. Si tu peux, par la suite nous mettre les réponses ne serait-ce qu'en arabe ici, ce serait bien. Elles seront traduites incha Allah. Merci.

Excuse-moi, j'avais oublié de traduire. Merci de me l'avoir rappelé par Mp. Voici mes questions en soninké :

1) Yaala o rawa tini soninkara marande a do silamaaxu sooxinte ňaana me?
2) Yaala sooninka marande nta saqqa silamaaxu killu ňa kanma ?
3) Mani ginge na sooninka marande a do silamaaxu naxa?
4) Lenki, leminu yogonu ntaxa sooninka laada su darono, yaala i ma silamaaxu a do arabu laadanu ňa kafu me?

[Bawague]

Excuse-moi, j'avais oublié de traduire. Merci de me l'avoir rappelé par Mp. Voici mes questions en soninké :

1) Yaala o rawa tini soninkara marande a do silamaaxu sooxinte ňaana me?
2) Yaala sooninka marande nta saqqa silamaaxu killu ňa kanma ?
3) Mani ginge na sooninka marande a do silamaaxu naxa?
4) Lenki, leminu yogonu ntaxa sooninka laada su darono, yaala i ma silamaaxu a do arabu laadanu ňa kafu me?

merci c'est bien noté
et bonne journée

[sylla youssouf]

malheuresement que je ne pourrais pas le suivre sinon cette conférence aidera à mieux savoir où il faut s'orienter.

[Bawague]

Avant de donner la réponse de vos questions, je vais d’abord faire un petit résumé de la conférence.

L e thème de la conférence s’intitule l’éducation traditionnelle sooninké face à l’islam : conservation ou rejet ? Ce sujet d’une importance capitale a été revu de long en large.
Notre conférencier était le Professeur Bachir DRAME qui avant d’entrer dans le vif du sujet , a d’abord définit les différentes concepts du sujet à savoir « éducation », « tradition », « islam », « conservation » .Ensuite il a souligné que l’éducation repose sur ces cinq éléments que sont : la religion « diina », la société « sooninkan kafo »,l’esprit « yonki »,le corps « fate »,la raison « faqile ».Ces éléments se rattachent à l’éducation de l’enfant. Il a développé la manière dont l’enfant sooninké a été élevé dans chaque domaine puis arrive une comparaison avec celui de l’islam. Mais le conférencier s’est appesanti sur l’exemple de la femme soninké qui a été dissociée de sa statut légitime. Il a souligné les différentes formes d’éducation que recevaient les femmes sooninkés mais aussi la manière dont le choix d’une épouse se faisait.
Ensuite notre conférencier est revenu sur les invocations en sooninké (duwaawu) puisqu’il s’agit de l’éducation traditionnelle. Dans ces invocations certaines sont rejetés catégoriquement car ils ont une connotation antéislamique (jaahiligankaaxu) : exemple les sooninkés ont tendance a dire à quelqu’un qui vient d’accoucher (yelli alla ga’na a yaaxido ña yugo). Et ceci signifie qu’on préfère le garçon à la fille comme le faisait les « diahilites » en enterrant leurs filles vivantes. Apres ces invocations au moment de la joie, il est revenu sur celles des cérémonies funérailles (laadan diwaawunu kallen falle). Partant de la il a explicité les différentes mauvaises pratiques qu’on imposaient à une femme qui doit observer une durée de 4mois et 10jours après le décès de son mari ( furjantaaxu), et ces pratiques sont complètement rejetés par l’islam.
En conclusion de sa conférence, le professeur a exhorter les étudiants à promouvoir les valeurs et la culture sooninké en écrivant nous même notre histoire qui a longtemps été trahi.

Pour la réponse à tes questions Cheikhna :
Pour les 3 premières questions , il les a regroupé en une réponse car ces questions sont identiques selon sa compréhension, et il a souligné que certains pratiques éducationnelles sont opposées à l’islam, certes l’éducation sooninké repose sur les valeurs islamiques depuis l’arrivée de l’islam. On ne peu pas parler de frontière entre l’éducation sooninké et celle de l’islam du moment que nous sommes musulmans. Un exemple du respect de l’enfant envers ses supérieurs, etait une valeur de l’éducation traditionnelle sooninké que l’islam a salué (xirsen daroye).
Pour la dernière question il a rappelé qu’on ne peut accepter que les laadas que l’islam accepte, par contre l’islam n’a rien avoir avec les laadas des arabes, car il y’a certains de ces traditions arabes que l’islam a complètement rejeté.

Voila d’une manière ramassé ce que le temps nous a permis donc je pense avoir tenu ma promesse.

Pour la référence complète du livre d’héritage le voici pour la bibliographie :

BA Abdoulaye, Al basìt fî ilmi al-mîrâth [le candide dans la science de l’héritage], Dakar, Sénégalaise de l’imprimerie, première Ed., 2007,187pp.