Bonjour!
Vous avez bien fait d'étendre le débat à l'Afrique.
Effectivement, plein d'écoles privées (qu'elles soient du secondaire ou du supérieure) ne sont que des boutiques au Sénégal. L'inflation des établissements privés au Sénégal ne rime pas avec la qualité de l'enseignement dispensé. Je suis d'accord avec toi.
Lassana, en disant que les élèves renvoyés des écoles trouvent refuge dans les écoles privées au Sénégal (comme Mauritanie d'ailleurs), tu as tout dit. Je t'assure que j'ai connu des écoles privées en Mauritanie où le niveau est drastiquement faible par rapport à l'école publique, car tu paies et tu es en droit d'exiger ton passage en classe supérieure. Je suis à ce niveau bien d'accord avec Daouda Kambiya Wagué.
Pour ajouter un autre aspect à la question, on voit depuis un certain temps, en Mauritanie, des professeurs qui donnent des cours de soutien en privé à leurs élèves venant des établissements publics. Si la chose en soi est bonne, il est entrain de tuer à petit feu l'école publique. Je dis cela parce que nombreux sont les enseignants du secondaire qui, par l'appât du gain, font la paresse en classe publique, en corrigeant que peu d'exercices en classes pour que leurs élèves aillent s'inscrire dans leurs cours privés. Il y a parmi les enseignants qui ne proposent lors des examens, que les exercices corrigés dans le cadre de leurs cours privés. Tout cela pour attirer les élèves vers leurs cours privés. Pour moi, toutes ces démarches sont malsaines et font drastiquement baisser le niveau des élèves et porte préjudice à la qualité de l'enseignement dispensé dans les deux établissements.
Moi, je pense que l'état doit réglementer l'ouverture de toutes ces petites boutiques qui, hélas, sont entrain de sacrifier l'école, ce sanctuaire de la science.