ya vai meme un producteur de cinéma qui s'eppose sur cette expulsion
LE VOL AIR FRANCE Paris-Bamako d'hier a été annulé. Les passagers ont été invités à descendre de l'Airbus A-330 vers 18...
Dans le temps, ce genre d'acte était très courant. Mais, depuis que Sarkozy avait pris le ministère de l'intérieur, ceux qui entravaient l'expulsion d'un sans-papier dans un avion étaient sévèrement punis.
Mais là, cet exemple montre que si presque tous les passagers se rebellent contre le fait que leur avion serve à expulser dans des conditions inhumaines des sans-papiers, alors, ça paie et l'état ne pourra pas poursuivre des 100aines de personnes en même temps dans ces conditions.
--------------
Le vol Paris-Bamako (Mali) d'Air France au départ de Roissy-Charles De Gaulle a été annulé samedi
Cette annulation fait suite à l'intervention de passagers contre l'expulsion d'un homme en situation irrégulière.
"Nous avons entendu des bruits de strangulation et des râles de douleur", a raconté Laurent Cantet, membre du Réseau éducation sans frontières présent dans l'avion. Plusieurs passagers se sont alors indignés des conditions de traitement.
L'un d'entre eux a été interpellé par la police, rapportent les témoins interrogés par l'AFP.
Peu avant le départ, la personne devant être expulsée s'est levée, nécessitant l'intervention des agents de police l'accompagnant, a-t-on appris auprès de plusieurs témoins présents dans l'avion.
Contactée par l'AFP, la police aux frontières n'a pas souhaité s'exprimer. On ignorait samedi soir ce qu'il est advenu du passager interpellé.
"Le commandant de bord a estimé que les conditions de sécurité n'étaient pas remplies", précise seulement Air France, qui ne confirme ni n'infirme l'interpellation.
Le vol devait décoller à 16h40 samedi. Ses passagers seront reportés sur le vol Paris-Bamako de dimanche.
Source : france 2 - info
http://www.soninkara.com/informations/actualites/expulsion-un-vol-paris-bamako-annule.html
Sooninko, Soninkara.com est notre village "virtuel " Soninké où il y fait bon vivre, communiquer, échanger. L'Hospitalité, le respect et la solidarité sont nos valeurs. - Laisse parler les gens ... On s'en fout! - Les Chiens aboient .... la caravane passe toujours !
http://www.waounde.com
ya vai meme un producteur de cinéma qui s'eppose sur cette expulsion
LE VOL AIR FRANCE Paris-Bamako d'hier a été annulé. Les passagers ont été invités à descendre de l'Airbus A-330 vers 18...
Soninke renme an xanne safa , tuwan-balaxu komo kacce na kuti bakka an xanne ŋa,
Marenme an xanne safa an da ke danbi sire namaxa daga sanku.
Bonjour,
«nous partions à Bamako tourner quelques scènes de mon prochain film», raconte le réalisateur Laurent Cantet (Ressources humaines, l'Emploi du temps). «Et au moment où les portes de l'avion allaient se refermer, on a entendu des hurlements», poursuit son assistant et directeur de production, Michel Dubois. Une bagarre vient d'éclater à l'arrière de l'appareil d'Air France 796 à destination de la capitale du Mali. Le décollage était prévu à 16 h 40 samedi. L'embarquement s'était passé tout à fait normalement. Les passagers ne savaient pas qu'un sans-papiers en cours d'expulsion de la France vers le Mali devait voyager dans le même avion qu'eux.
«Grande violence». La suite est racontée par Laurent Cantet, Michel Dubois et des membres de l'équipe de tournage. Ce qu'ils ont vécu était si dur que, dans la nuit de samedi à dimanche, ils ont couché leur témoignage par écrit. Le Réseau Education sans frontières (RESF), auquel appartient le cinéaste, s'est chargé hier de le diffuser.
Michel Dubois est assis au fond de l'appareil. Il se retourne. Voit deux personnes en civil tentant de contenir un Noir assis au dernier rang, qui se débat violemment. «On s'est demandé s'il s'agissait d'une agression entre passagers», raconte-t-il. Plusieurs personnes s'interposent. Les individus en civil révèlent alors leur état de policiers. «S'ensuit une scène d'une grande violence, raconte Laurent Cantet. Les flics étaient à genoux sur le mec. L'un semblait vouloir l'étrangler, l'autre lui assénait des grands coups de poing dans le ventre.» Les hurlements du Noir se transforment en râles. «Sous les huées des passagers, l'homme finit par être immobilisé et sanglé», témoignent les collaborateurs de Laurent Cantet. La scène a duré dix bonnes minutes.
Dans l'avion, et plus précisément à l'arrière, beaucoup de voyageurs sont Noirs, et réagissent particulièrement mal. «Un passager a filmé la scène avec son téléphone portable», raconte Laurent Cantet. Une policière qui semble être la responsable de l'opération «menace alors d'arrestation les personnes les plus proches et photographie les protestataires». Elle leur explique que l'homme n'est pas un simple sans-papiers mais un «double peine» ; en clair, un repris de justice condamné à une peine de prison et à l'expulsion de France. Le passager, lui, semble avoir perdu connaissance. «Il a fait une sorte de crise d'épilepsie», témoigne Michel Dubois. Les policiers décident de l'évacuer.
«On l'a vu passer avec les yeux révulsés, la langue qui pendait, de la bave autour de la bouche, rapporte Laurent Cantet. Quelqu'un l'a ensuite aperçu par le hublot dans une ambulance avec un masque à oxygène.» Les témoins sont sous le choc. «Beaucoup imaginent que l'homme est mort, ce qui fait encore monter d'un cran l'émotion.» Une hôtesse et plusieurs passagères pleurent.
Une fois l'homme débarqué, «une bonne dizaine d'agents de la police de l'air et des frontières [la PAF, ndlr] font irruption dans l'appareil», poursuivent les collaborateurs de Laurent Cantet. Le cinéaste pense que les policiers sont à la recherche de celui qui a filmé la scène. Mais ils ne parviennent pas à l'identifier. Et repartent avec Michel Dubois. «J'ai été désigné par la responsable de l'opération comme celui qui avait mené l'opposition à cette action extrêmement violente», témoignait-il hier. De nouveau des passagers protestent, refusant de s'asseoir et de se calmer. Un policier remonte alors à bord de l'avion pour leur proposer, selon Laurent Cantet, «un marché incroyable : Michel pourrait réembarquer à condition que l'expulsé le soit aussi». Un autre policier indique que Michel Dubois a été placé en garde à vue, et menace les protestataires du même sort.
Vol annulé. L'affrontement dure depuis une bonne heure. Il est près de 18 heures. Le commandant de bord annonce que le vol est annulé. Dans son message, il évoque «les "manoeuvres" d'un individu refusant d'être reconduit dans son pays d'origine», et «les manifestations d'une minorité de passagers», affirment les collaborateurs du cinéaste. Dans l'aérogare, les policiers sont toujours, selon Laurent Cantet, à la recherche du photographe. Michel Dubois, lui, a été relâché vers 22 heures. Apparemment sans que des poursuites aient été engagées contre lui, affirmait hier son avocate, Dominique Noguères.
Du côté d'Air France, un porte-parole de la direction banalisait l'affaire, confirmant qu'un «reconduit à la frontière a protesté, à la suite de quoi il y a eu une petite réaction d'hostilité, semble-t-il, de certains passagers». Le commandant de bord, estimant alors «que les conditions de sécurité n'étaient pas entièrement réunies pour que le vol ait lieu sereinement», a préféré l'annuler.
Du côté du gouvernement, le ministère de l'Intérieur, dont dépend la PAF, renvoie désormais sur le nouveau ministère de l'Immigration, de l'Intégration, du Codéveloppement et de l'Identité nationale. La version des policiers telle que la rapporte un collaborateur du ministre Brice Hortefeux est évidemment différente. Selon lui, l'expulsé est un «ressortissant malien âgé de 50 ans faisant l'objet de deux interdictions du territoire». Calme dans un premier temps, l'homme se serait ensuite montré «surexcité», ameutant les passagers, «assénant un coup de tête et mordant l'un des trois policiers qui l'escortaient si bien que la PAF a dû intervenir pour prêter main-forte à l'escorte». Pris d'un malaise, le Malien aurait ensuite été débarqué de l'avion et examiné par un médecin qui a jugé son état compatible avec un placement en garde à vue. Sous le coup d'une plainte pour «opposition à une mesure d'éloignement, refus d'embarquement et coups et blessures contre un policier», il sera jugé aujourd'hui en comparution immédiate.
Face à la multiplication des poursuites contre des citoyens ayant tenté de s'opposer à l'expulsion de sans-papiers, les animateurs du RESF qui défendent les parents sans papiers d'enfants scolarisés ont annoncé la création d'un collectif de «défense coordonnée des victimes de la criminalisation de la solidarité».
La source:journal liberation
merci pour le confurmation maryama
Soninke renme an xanne safa , tuwan-balaxu komo kacce na kuti bakka an xanne ŋa,
Marenme an xanne safa an da ke danbi sire namaxa daga sanku.
d'après le 20minute d 'aujourd'hui deux passagers qui avaient tenté d empecher l expulsion encourent des amende avec sursis
une francaise de 60ans et un franco-malien de 46 ans on comparu hier devan le tribunal de Bobigny pour "provocation a la rebellion"
nan mé serieux sa tourne au ridicule il yavai une centaine de passager on en prend 2 dans le tas et on les fai comparaitre comme si c été des criminnel
pffffffff
Tout bien qui t'atteint vient d'Allah, et tout mal qui t'atteint vient de toi-même. — Coran (4 ; 79)
pour tout dire les salariés d'AIR FRANCE ont exigé que leur appareils ne servent pas de refoulement de personnes sans papier d'identité.
car cela ternis l'image de marque de la compagnie.
etant donné qu'ils ont une part d'actionnariat dans l'entreprise(si je mes trompe pas -de5%).
la question c'est seront t'ils entendu?
Pas sûr en effet que les salariés d'Air France soient entendus !
Et en tout cas, ça continue... Mais peut-être la réaction va-t-elle aussi s'amplifier !
Ai essayé de regrouper quelques infos ici: Les expulsions via Air France… - blog Social et Sociétal
A compléter, bien sûr !
Malheureusement, le ministère a fixé un quotas de 25000 expulsions par an. Le chiffre doit être atteint afin de montrer à sarko qu'il est un bon ministre. Depuis le premier juillet tout employeur a l'obligation de vérifier les titres de séjour de ses salariés au près de la préfecture. On va chercher les sans papiers jusqu'au travail. Il profite des vacances pour expulser les parents d'enfants nés en france et scolarisés. Mobilisons nous au sein des associations. Malheureusement encore: où sont les africains avec papiers? Presque, que des français pour defendre nos frères. Arrêtons cette indifference. a +