Al Hamdoulilah, c'est une bonne nouvelle.Posté par Cheikhna Mouhamed WAGUE
Bonsoir
Oui les pronostics sont trés bons quant à la santé de Mama Gallédou. Elle est en ce moment même dans un centre de re-éducation. Prions toujours pour elle.
"Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse".(Alfred de Vigny). "Je rends un hommage bien mérité à l'amitié quand elle est sincère et à la parenté quand elle est bien entretenue". http://smk.eklablog.com/
Al Hamdoulilah, c'est une bonne nouvelle.Posté par Cheikhna Mouhamed WAGUE
Sooninko, Soninkara.com est notre village "virtuel " Soninké où il y fait bon vivre, communiquer, échanger. L'Hospitalité, le respect et la solidarité sont nos valeurs. - Laisse parler les gens ... On s'en fout! - Les Chiens aboient .... la caravane passe toujours !
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c est clair tres bonne nouvelle sa fait plaisir que dieu la gardePosté par Cheikhna Mouhamed WAGUE
apres le boucan c est le vacarme
Al Hamdoulilah, c'est une bonne nouvelle
Sache que ta jalousie n'est que motivation pour ma personne!
Salam
Avez-vous des nouvelles de Mama Galledou
« Saches que celui qui t’a conseillé t’a aimé et celui qui t’a flatté t'a trompé »
Oui, Alhamdoulilâhi rabill alâmina, elle n'est plus dans le coma. Abdoulaye Diagana qui était recement à Marseille la voir nous en dira plus. Quoi qu'il en soit, ces jours ne sont plus en danger. Prions pour elle afin qu'elle puisse supporter le poids de ce qui lui est arrivé. Merci de prendre de ses nouvelles. Bien à tout le monde.Posté par diana Soumaré
"Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse".(Alfred de Vigny). "Je rends un hommage bien mérité à l'amitié quand elle est sincère et à la parenté quand elle est bien entretenue". http://smk.eklablog.com/
C'est une bonne chose d'apprendre qu'elle n'est plus dans le Coma.
Je souhaite en tout cas qu'ALLAH lui donne toutes les forces pour se rétablir le plus rapidement possible.
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salam aleykoum
quand est il a propo de ses agresseurs?
Et craignez ALLAH, alors ALLAH vous enseigne
Ce que l'on voit d'abord, ce ne sont pas les gants noirs qui protègent ses mains, ni la minerve transparente qui soutient son menton, ni cette posture un peu raide qu'elle a, même assise. Non, ce qui attire d'abord, c'est son regard. D'une intensité à donner le vertige. Mama Galledou, âgée de 27 ans, est une miraculée. Pour la première fois, ce jeudi 20 septembre, à quelques jours du procès de ses agresseurs, elle accepte de parler à la presse. "Pourquoi ont-ils fait ça ? Ils n'ont pas d'excuse. Je souhaite que justice soit faite", dit-elle d'une voix lente.
Il y a presque un an, le 28 octobre 2006, elle était assise à l'arrière du bus 32, qui dessert le nord de Marseille, quand une bande de garçons - tous mineurs au moment des faits - ont volontairement mis le feu au véhicule, blessant très grièvement la jeune femme. Deux d'entre eux comparaîtront, à partir du 25 septembre, devant le tribunal pour enfants de la cité phocéenne. Brûlée à plus de 60 %, Mama Galledou a déjà subi plusieurs greffes, mais son état exige un traitement et des soins permanents qui devront se poursuivre durant de longs mois.
"Aller au procès ou pas ? Jusqu'au dernier moment, je vais hésiter. Je ne sais pas si ce procès peut m'aider à tourner la page ou s'il va, au contraire, me fragiliser", songe à voix haute la jeune femme. C'est dans le cabinet de Me Alain Molla, son avocat, et en présence de celui-ci, qu'elle a décidé de recevoir les représentants des quotidiens La Provence et Le Monde. Son père et sa soeur cadette l'accompagnent. Mama Galledou craint les médias, les photographes et les caméras, en particulier, plus encore que le soleil.
COURRIER INNOMBRABLE
Quand on lui demande comment elle a trouvé la force de tenir, de se reconstruire, elle esquisse un sourire amer, qui vite, se mue en larmes. "Est-ce que je suis reconstruite ?", lâche-t-elle, bouleversée. L'interview s'interrompt pendant quelques minutes, le temps que la blessée retrouve un peu de calme. "Je vais essayer de vivre", reprend-elle, incertaine. "Tu vas vivre !", l'admoneste sa soeur.
Parfois, au cours de la discussion, les deux filles partent dans un fou rire - dont elles seules ont la clé. La jeune femme, peu à peu, se détend. Ses proches, ses parents, comme ses deux soeurs et son frère, tiennent auprès d'elle un rôle primordial, "vital", dit-elle. "Ils ne réagissent pas par rapport à ce qui s'est passé. Ils font comme si j'étais normale, ils font comme d'habitude. Et ça m'aide", explique la jeune femme. Pourtant, Dieu sait combien elle sent, douloureusement, dans chaque geste, chaque mouvement, le gouffre qui sépare sa vie "d'avant" et celle d'aujourd'hui. Le seul fait de tourner la tête représente un effort. Marcher normalement lui est impossible - "J'arrive à mettre un pied devant l'autre, c'est tout".
Ce qui lui donne la force de s'acharner ? "Je crois en Dieu", répond-elle simplement. A ce courage, qui n'est qu'à elle, s'ajoute le courrier, innombrable, qu'elle reçoit tous les jours : "Ce sont des gens que je ne connais pas, qui m'écrivent et qui m'encouragent - cela aussi, ça m'aide." Les lettres viennent de France, de toute l'Europe, des Etats-Unis et "même de Thaïlande". Sa gratitude va aussi au personnel médical et aux malades qu'elle a croisés - parmi lesquels elle a découvert des personnes "formidables".
Les épreuves qu'elle traverse ne l'ont ni endurcie, ni affaiblie. "Il y a beaucoup de choses qu'à présent je trouve futiles. D'autres, au contraire, qui me semblent extrêmement importantes", essaye-t-elle d'expliquer. Lesquelles ? "Prenez l'expression "être bien dans sa peau" : je pense à celui qui l'a inventée... C'est d'une telle justesse", soupire Mama. "Et encore, heureusement que j'ai gardé intact mon visage !", ajoute-t-elle.
Le père de Mama, assis à côté d'elle, écoute attentivement. Professeur de chimie à l'université de Dakar (Sénégal), il a pris une année sabbatique, afin de venir en France et demeurer auprès de sa fille. Son épouse, inspectrice dans l'enseignement, a fait de même. "Que la vérité soit faite : c'est cela que nous attendons du procès. Nous faisons confiance à la justice", souligne-t-il. Quant à Mama, prévient-il, elle surtout "besoin de calme".
Chronologie
28 OCTOBRE 2006.
Le bus 32 est pris d'assaut et incendié, à Marseille. Mama Galledou est brûlée vive.
30 OCTOBRE.
Le ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy, rouvre le débat sur la réforme de l'ordonnance de 1945 sur les mineurs délinquants.
31 OCTOBRE
. Cinq mineurs sont interpellés ; trente enquêteurs travaillent sur le dossier.
25 SEPTEMBRE AU 1ER OCTOBRE 2007.
Procès à huis clos de deux des mineurs mis en cause devant le tribunal pour enfants de Marseille.
3 DÉCEMBRE AU 7 DÉCEMBRE.
Procès des six autres adolescents en cause, âgés de plus de 16 ans, devant la cour d'assises des mineurs des Bouches-du-Rhône à Aix-en-Provence.
Catherine Simon
Source: Le Monde.fr
La règle d'or de la conduite est la tolérance mutuelle, car nous ne penserons jamais tous de la même façon, nous ne verrons qu'une partie de la vérité et sous des angles différents.
Gandhi.