C'était la première réunion publique de M. Sarkozy depuis sa déclaration de candidature à la présidence de la République.
Déclinant à une dizaine de reprises les mots "rupture" ou "rompre", le président de l'UMP a proposé à l'assistance, qui scandait Nicolas" et "Sarko président", "de rompre avec ce qui nous tire vers le bas pour laisser grandir ce qui nous tire vers le haut" et "avec ce qui crée du désespoir pour faire renaître de l'espérance".
"La rupture que je vous propose, c'est la rupture avec les archaïsmes et avec les conservatismes", a-t-il également affirmé.
"Rupture encore avec l'injustice des discriminations, du travail méprisé, de l'effort non récompensé", "rupture avec cette société bloquée où les destins sont écrits à l'avance", a-t-il énuméré.
Le ministre de l'Intérieur et numéro deux du gouvernement veut également "la rupture avec l'Etat mal géré et inefficace", "avec l'Etat instrumentalisé au profit d'intérêts personnels ou politiques".
"Je vous propose la rupture avec l'assistanat qu'on subventionne sur le dos de ceux qui travaillent. Je vous propose la rupture avec l'irresponsabilité qu'on finance sur le dos des générations futures", avec "la démagogie", "la malhonnêteté", a-t-il ajouté.
"C'est une rupture tranquille, mais bien réelle", a-t-il résumé.
Source : Le Monde.
Salam.