On aurait tout entendu hypocrite jusqu'au bout
ça a le mérite d'être clair. J'espère que le petit petit hongrois finira par comprendre que les électeurs du FN qu'il séduit tant avec ses déclarations sur l'identité nationale et consorts, pour être ceux qui feront en sorte qu'il ne sera pas élu par ce que tout simplement.... il a le sang mêlé!
--------------
Pour Le Pen, Sarkozy est un immigré
Le leader du Front national met en avant son origine «du terroir».
Ce n'est pas un dérapage. Pas même une provocation de plus. Mais bel et bien un «argument» de campagne. Alors que Nicolas Sarkozy se voit «interdit» de banlieue, Jean-Marie Le Pen, qui est allé vendredi sur la dalle d'Argenteuil (Val-d'Oise) pour un show médiatique ( Libération de samedi et dimanche), a tenu à faire une nouvelle fois la différence avec son adversaire de l'UMP. Parlant de l'ex-ministre de l'Intérieur, le chef de l'extrême droite a lancé hier : «C'est un candidat qui vient de l'immigration, moi je suis un candidat du terroir.» Lors du Grand rendez-vous, organisé par Europe 1, TV5 Monde et le Parisien , le président du FN a expliqué : «C'est vrai qu'il y a une différence, un choix qui peut être considéré comme fondamental par un certain nombre de Français.» Pour se dédouaner, Le Pen a expliqué que Sarkozy «lui-même s'en est servi comme argument» . Il est vrai que le candidat de l'UMP n'a jamais caché ses origines, fils d'un immigrant hongrois et d'une descendante de juifs de Salonique. Il en a même surjoué. Ainsi, le 14 janvier, lors de son discours d'investiture, il revendique sa filiation avec les héros de la France libre et les grandes figures du gaullisme : «Ils m'ont enseigné, à moi, petit Français au sang mêlé, l'amour de la France et la fierté d'être français.» Rebelote le 15 mars, quand il explique : «Le Français au sang mêlé que je suis ne pourrait que se sentir immensément honoré d'être choisi par ses compatriotes pour incarner ce pays à nul autre pareil qu'est la France.» Enfin, le 26 mars, il déclarait : «Moi-même, Français au sang mêlé, je ne me sens pas étranger à cette jeunesse aux origines mélangées.»
Par son attaque, Le Pen espère rappeler à lui les électeurs séduits par les thèmes de campagne de Sarkozy, parti braconner sur les terres de l'extrême droite, avec l'insécurité, l'identité nationale et l'immigration. Il tente aussi de contrebalancer son geste de vendredi, à Argenteuil, pour leur expliquer qu'il est aussi le candidat des «petits blancs».
Source: Libération
Sooninko, Soninkara.com est notre village "virtuel " Soninké où il y fait bon vivre, communiquer, échanger. L'Hospitalité, le respect et la solidarité sont nos valeurs. - Laisse parler les gens ... On s'en fout! - Les Chiens aboient .... la caravane passe toujours !
http://www.waounde.com
On aurait tout entendu hypocrite jusqu'au bout