Une nouvelle affaire sur l'excision devant les tribunaux

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Il est un peu trop facile d'accuser les médias!!!!! Il faut avouer que certains ont fait qu'une partie du travail de procureur.

En effet, certains ont juste relaté ce qu'ils ont lu dans la presse, mais d'autres y ont ajouté leurs commentaires ou plutot leur jugement!!!

Ainsi, ils ont oublié l'autre partie du travailleur du procureur : l'enquete et l'examen des faits.

Je pense que cet épisode servira de leçcon à toutes et à tous!!!!

Bonjour Badem!

Je ne pense pas qu'en discutant autour d'un sujet on ait besoin de faire le travail du procureur, qu'il soit de l'enquête, du jugement ou de l'examen des faits. S'il y a une ambiguité, elle réside bien dans le texte de la presse autour duquel nous avions discuté. Nous avons toujours discuté ici sur les textes de la presse et il y a rarément eu des personnes qui ont eu à aller chercher une information complémentaire à ce que je sache. Je ne vois pas en ce qui concerne ce sujet particulier, nous devons le faire.

Quant aux autres petites phrases, qui n'ont rien à voir avec toi Badem, que d'aucuns se sont permis de jeter dans la marre et que nous ne sommes pas sans comprendre la direction, je me reserve, en ce qui me concerne, le droit d'y répondre, car elles dénotent un manque de maturité. On ne redonne jamais de la vitamine à un malentendu endormi.

La fille en question et moi avions discuté en privée et nous nous sommes bien compris. Le reste n'a pas d'objet pour moi. Et demain encore quand il y aura un texte, on discutera autour de celui-ci, comme nous l'avions toujours fait ici. Ce n'est pas parce que c'est une histoire d'excision que tout le monde se fait passer comme s'il n'avait jamais eu à faire un commentaire d'un texte de presse. Nous avons suffisamment du recul pour ne pas boire tout ce que les médias produit. En ce qui me concerne, j'assume tout ce que j'ai dit, et cela, sans orgueil et sans être insensible à cette histoire. Cela dit, je compatis trés parfaitement à la douleur de la fille comme je le lui ai dit, à celle de sa mère, à celle de son père et à celle de tous ceux qui, directement ou indirectement, sont concernés par ce chapitre douloureux, mais je ne suis pas quelqu'un qui renonce à ses idées pour des petites phrases. Bonne journée à tout le monde.

[fatim]

Bonjour Badem!

Je ne pense pas qu'en discutant autour d'un sujet on ait besoin de faire le travail du procureur, qu'il soit de l'enquête, du jugement ou de l'examen des faits. S'il y a une ambiguité, elle réside bien dans le texte de la presse autour duquel nous avions discuté. Nous avons toujours discuté ici sur les textes de la presse et il y a rarément eu des personnes qui ont eu à aller chercher une information complémentaire à ce que je sache. Je ne vois pas en ce qui concerne ce sujet particulier, nous devons le faire.

Quant aux autres petites phrases, qui n'ont rien à voir avec toi Badem, que d'aucuns se sont permis de jeter dans la marre et que nous ne sommes pas sans comprendre la direction, je me reserve, en ce qui me concerne, le droit d'y répondre, car elles dénotent un manque de maturité. On ne redonne jamais de la vitamine à un malentendu endormi.

La fille en question et moi avions discuté en privée et nous nous sommes bien compris. Le reste n'a pas d'objet pour moi. Et demain encore quand il y aura un texte, on discutera autour de celui-ci, comme nous l'avions toujours fait ici. Ce n'est pas parce que c'est une histoire d'excision que tout le monde se fait passer comme s'il n'avait jamais eu à faire un commentaire d'un texte de presse. Nous avons suffisamment du recul pour ne pas boire tout ce que les médias produit. En ce qui me concerne, j'assume tout ce que j'ai dit, et cela, sans orgueil et sans être insensible à cette histoire. Cela dit, je compatis trés parfaitement à la douleur de la fille comme je le lui ai dit, à celle de sa mère, à celle de son père et à celle de tous ceux qui, directement ou indirectement, sont concernés par ce chapitre douloureux, mais je ne suis pas quelqu'un qui renonce à ses idées pour des petites phrases. Bonne journée à tout le monde.

[Fatma S.]

J'avoue c'est chaud quand même, mais les parents ont surement fait cela pour le bien de leurs filles, même si j'ai du mal à comprendre cette pratque, tout ce que je peux dire c'est que les filles qui dénoncent leurs parents devraient réfléchir avant car c'est leurs parents avant tout....même si c'est dur de vivre avec ca.

[Fatma S.]

En tout cas, je voudrais dire a Hatoums, Kany et toute leur famille que même si c'est pas grand chose on est de tout coeur avec vous...je pense que si certaines personne ont u juger sans le vouloir, c'est bel et bien lapreuve que les médias sont prêt a tout et très malin quand il s'agit de détériorer l'image que l'on peut avoir des africains et que c'est à nous de se se soutenir et de faire en sorte quie cela change même si c'est dur avec les temps qui courent...la première chose à faire c'est d'éviter tout contact avec ce genre d'association car concernant l'excision, la plupart d'entre l'avons été , et c'est pas que je suis pour mais nous devons nous dire que dans les années 80 et même avant , c'était une chose qui se pratiquait parfois sans que l'on en connaisse les riques et que c'est la société dans laelle nous vivons qui nous pousse nous enants d'immigré à "cracher" sur nos us et coutumes....

[SONINKA_Siré]

un article paru dans le 20minutes daté de ce jour...no comment

Kadiatou Makalou, Malienne de 38 ans, a été excisée à l'âge de deux semaines. Si elle ne se souvient pas de son excision (ablation du clitoris), elle a toujours su «qu'il n'y avait plus rien en bas». Souvent, elle voyait d'autres petites filles être mutilées car «les femmes non excisées tombent amoureuses tout le temps et ne sont pas respectées».



Sa propre mère, excisée comme toutes les femmes de la famille, ne voulait pas que Kadiatou subisse le même sort, mais, comme le précise Isabelle Gillette-Faye, directrice du Groupe pour l'abolition des mutilations sexuelles (Gams), au Mali, «la décision de faire ou non mutiler son enfant ne revient pas à la mère biologique, l'enfant appartient à la communauté. Au Mali, 96,9% des femmes de l'ethnie soninké sont excisées et, bien que Bamako ait ratifié le protocole de Maputo*, les mutilations sexuelles féminines ne sont toujours pas interdites par la loi.»

Kadiatou a revécu le traumatisme de son excision le jour où, profitant de son absence, sa famille a fait exciser Ramata et Ami, ses jumelles de 7 ans. Depuis, Ramata a des problèmes d'incontinence et sa grand-mère paternelle pense que «si elle pisse toujours, il faut recouper». Kadiatou s'est donc enfuie avec ses filles pour les protéger. Elle s'est réfugiée en France en 2006: «Ma famille m'a trahie, je ne veux plus jamais retourner au Mali.»

Au-delà de la douleur physique qu'elle ressentait parfois lors des rapports sexuels, Kadiatou évoque une grande souffrance psychologique. «L'excision a détruit ma vie et celle de mes filles.» Ramata, qui a honte de porter des couches, cache à ses camarades de classe sa «différence». Mais, avant de l'opérer, les médecins veulent d'abord résoudre son problème urinaire. Les premiers examens ne montrent aucune anomalie. L'incontinence de Ramata pourrait être d'origine psychosomatique, en raison du traumatisme provoqué par la mutilation. Cependant, les médecins attendent les résultats d'examens approfondis pour rendre leur diagnostic.