Citation Posté par Fodyé Cissé Voir le message
Je crois qu'il faut revoir l'article, surtout ce dernier paragraphe : "La jeune fille, aujourd'hui majeure, est sortie en larmes. Elle souhaitait que l'affaire, instruite depuis 2004, soit jugée mercredi devant la 14e chambre correctionnelle."

La jeune fille voulait que l'affaire soit jugée dans le tribunal correctionnel de Bobigny. Cela veut dire qu'elle était bien consentante pour juger ses parents. Il ne s'agit pas d'un cas où l'association est allée toute seule devant les tribunaux pour poursuivre les parents d'une excisée.

Dans la première phrase, on nous dit que "La jeune fille est sortie en larmes". Et puis dans la seconde, on nous dit qu'"Elle souhaitait que l'affaire, instruite depuis 2004, soit jugée mercredi devant la 14e chambre correctionnelle.". Même si l'auteur n'explique pas que les larmes de la jeune fille sont causées par le fait que son affaire n'a pas été jugée par le tribunal correctionnel, on peut, je crois, aisément comprendre qu'il y a une sorte de frustration ou de remords en elle du fait que son affaire ait été poussée jusqu'aux assises .... suite à une demande de .... l'association!
Dieu sait que je voulais citer les mêmes parties de l'article pour montrer que la jeune fille n'était pas sans être consentante dans cette affaire. Il ne faut pas qu'on essaie de dire que c'est l'association seulement. Nous nous sommes fondés sur le texte qui est à notre appréciation pour dire comment on peut livrer ses propres parents à la justice pour un acte qu'ils croyaient avoir fait bien fait.
Même en droit, on doit se fonder sur la préméditation de l'acte. Alors que dans ce cas précis, les parents n'ont pas fait l'acte à titre criminel. C'est important que les gens, y compris les justiciers, tiennent compte de ce paramètre. Mais rien qu'en envoyant cette affaire devant une cour d'assises suffit à dire que les gens ne tiendraient pas compte de ce côté et que les parents seront jugés comme des criminels, comme tout assassin, tout tueur en série, etc. C'est grave à tel point que la jeune fille consentante soit livrée aux critiques des uns et des autres. C'est dire que nulle conclusion hâtive de notre. Nous nous sommes fondés sur la lettre de l'article posté par Fodyé. Affaire à suivre en tout cas.