En ce qui me concerne, j'ai beaucoup et beaucoup souffert de l'absence de mes parents, de ma famille et de mon pays depuis plus de dix ans. C'est un sujet intéressant. Je te comprends parfaitement, car il n'est pas évident de vivre loin de sa mère couveuse, de son père protecteur et de sa fratrie soudée. J'en ai personnellement souffert et j'en souffre toujours d'ailleurs. L'ambiance de la famille, le milieu dans lequel on est né et qui nous a vu grandir n'est jamais comparable à un autre lieu, aussi idyllique soit-il. En ce qui me concerne, je n'ai pas des conseils à te donner, car moi-même je suis preneur de tout conseil nous aidant à bouter hors de nous-mêmes le mal du pays, l'absence de la famille et les affres de l'exil.