Malheureusement, force est de constater que, de nos jours, toutes ces règles sont laissées à l'abandon lors de la célébration de pas mal de mariages.Assalamou Aleykoum,
Merçi de remettre ce sujet à l'ordre du jour.
Il convient d'être très sélectif et rigoureux sur les termes appropriés.
Il convient de différencier les termes sceller et célébrer,un mariage.
Il est formellement interdit dans la religion musulmane pour des autorités morales ou religieuses de sceller un mariage d'une femme enceinte.
Avant de sceller un mariage,généralement devant l'autorité religieuse faisant office de guide ou d'imam,il convient de respecter certaines étapes et vérifier certains faits.
D'abord on doit s'assurer de l'appartenance de l'homme et de sa pratique de la religion musulmane dont il se réclame,de la confession de la fille comme adepte pratiquante de l'une des 3 religions révélées.(Un homme qui sait que le soupirant de sa fille malgré son appartenance par filiation à l'Islam ne pratique ladite religion,ne doit pas donner son aval pour l'union de sa fille.Ce serait la lier à un infidèle,tout comme un homme ne doit pas accepter de se marier avec une fille qui ne pratique pas sa religion révélée déclarée car elle se classe au rang des infidèles)
Il convient ensuite de s'assurer que les deux conjoints ne font pas partie de la liste des gens ne pouvant pas contracter mariage comme mentionnés dans la SAINT CORAN.
Procéder à la vérification que la fille respecte les normes de pouvoir se marier,à savoir qu'elle n'est pas enceinte,qu'elle n'est pas en période de veuvage par exemple ou anathémisée dans le passé par son futur conjoint.
Enfin il faut avoir la caution morale de l'ascendant de la fille ou de du tuteur délégué par la personne détentrice de l'autorité parentale.
A la suite de toutes ses vérifications,et avec la présence de témoins,les familles des deux parties peuvent procéder à la contraction du mariage même sans la présence d'un homme religieux.
La présence de ce dernier est recommandée pour sceller l'union et apporter ses bénédictions,mais son absence n'altère en rien la validité du mariage.
Quand un témoin est au courant d'une supercherie de la part d'une des deux parties concernées,il est de son devoir de croyant d'en informer la personne faisant office de guide scellant le mariage ou alors l'autre partie trompée.
Une fois qu'un mariage est religieusement scellé,rien n'empêche aux familles de célébrer le mariage au moment souhaité même si la fille est enceinte.
C'est ce que font généralement les SONINKO parfois,jugeant il est préférable que la fille accouche chez elle(théoriquement après avoir gagné la chambre nuptiale).
Voila ma briève contribution