Mdrrrrrrrrr,kaou aladji tu as tué fodyé déAsalam,
Fodiyé est un des Hay qui arrive pour la première fois à Paris au foyer Belleville , après quelques jours de repos à contempler les rues et les avenues , un matin il décide d'aller rendre visite à un cousin du nom de Papisko à l'autre bout de Paris Son grand lui remet alors un carnet de dix tickets et lui dit que dès qu'il descend dans le métro Couronnes c'est tout droit jusqu'au terminus ; malheureusement pour le Hayiranké , la place assise libre qu'il a trouvée était en sens inverse par rapport à la direction que lui a di Papisko
Quelques stations plus tard il se dit qu'il n'a pas pris la bonne direction car le métro est entrain de faire marche arrière , il descendit pour prendre un autre métro et ce fut ainsi toute la journée jusqu'à épuiser ses tickets , munis de son bout de papier en main avec l'adresse du foyer il rentre fatigué cachant sa mésaventure aux autres Hay qui ne l'ont pas attendu pour la dégustation de leur plat préféré le " Takhayé "
Quelques mois après , abandonnant son "sabandore et thiaya" , fodiyé devient un parisien à la hayirankaise , soulier , veste et cravate des années cinquante ; il obtient sa carte orange pour circuler tranquillement sans demander à chaque sortie du foyer mais son cousin Demba lui recommanda de la présenter à chaque fois qu'il doit prendre un transport sinon il aura des soucis avec les controleurs , peureux comme ses ancêtres fodiyé retint cette recommandation comme la première sourate du coran
A sa première sortie il prit un bus et sa joie est grande quand il voit une conductrice et il sort sa carte orange avant même l'arrêt du bus et il présente sa carte orange et dit : bonsourou madamou , avec ce large sourire de " yakharin komé"
Notre Hayiranké content de sa sortie , le lendemain il décide de prendre le métro sans oublier la fameuse recommandation ; à l'arrêt du métro malgré qu'il était à la queue du métro , il courut comme une demoiselle pour présenter sa carte orange au conducteur qui non seulement n'est pas une dame mais n'a même pas regardé le Hay , mais le Hayiranké ne se décourage pas car il va prendre le RER A pour continuer sa route ; et là aussi pas de chance pour