Bonsopir
Je pense qu'à mon avis il n'y a rien à nuancer. Même si nous savons que dans la majorité des cas le titre est devenu plus symbolique et nominal qu'autre chose, il n'en demeure pas moins que l'appelation reste intacte dans nos villages et nos villes d'origine. Les réunions se tiennent soit dans la maison du chef symbolique ou sous sa direction. Même si l'avénement des municipalités (Mairies) a minoré les rôles de nos chefs coutumiers, une place aussi réduite soit-elle leur reste encore, dont l'appellation de debigume. On les appelle toujours chefs de village. Je garde un bon souvernir des chefs traditionnels lors de mes périples dans mon fouta natal. Qui peut dire que Mallé Konaté de Bokolaadji, de Baba Tambadou de Ogo, de Sétembéré Tandia de Djéol, entre autres, n'ont pas le dernier mot dans leurs villages. Mêmes les candidats à la Mairie sont obligés de les courtiser pour avoir un éléctorat digne de ce nom. C'est dire que les chefs ne sont pas reduits à leur simple expression. Ils exsitent tant bien que mal encore d'une autre façon.