Tu as tout à fait raison de vanter l'hospitalité de Waoundé. Entre cette ville et ma propre famille, il y a un lien digne d'être consigné par une lettre d'or dans les annales de l'histoire : cette ville a acceuilli mon père durant huit ans quand il faisait sa formation théologique dans les années 1950. Mon père n'a de cesse de parler des vertus de cette ville et a toujours gardé des trés bons rapports avec cette ville. Il en garde des trés bons souvenirs. L'hospitalité de cette ville n'est plus à démontrer. Alhadji N'diaye a fait le même constant, lors de son passage. Je hâte de pouvoir un jour m'y rendre pour voir ce grand arbre qui est dans la maison du feu Fodyé Mahamadou Sirandou Diagana, un grand érudit et un homme de Dieu. Cet arbre avait été planté par mon père, quand il était talibé. Car il est connu dans le milieu soninké, quand il s'agit de planter un arbre, le privilège revient toujours à ceux qui ne sont pas du lieu de le planter. En tout cas, les Waoundanko peuvent être fiers de leur ville et de l'image qui lui est associée.