Suite et fin :
SOUMEYLOU BOUBÈYE MAÏGASoumeylou Boubèye Maïga est né le 8 juin 1954 à Gao où il obtint son diplôme d'études fondamentales (DEF) en 1970. Orienté au lycée de Badalabougou (série philo-lettres), il a passé la deuxième partie du baccalauréat en 1975, avant de s'inscrire au Centre d'études des sciences et techniques de l'information (CESTI) de l'Université de Dakar. Titulaire d'un diplôme supérieur de journalisme après trois années d'études, Soumeylou Boubèye Maïga rentre au bercail. Embauché dans la Fonction publique, il est affecté à l'Essor puis au journal Sunjata dont il assuma la rédaction en chef de 1980 à 1990. Entre-temps, il s'est inscrit en 1986 à l'Université de Sceaux (Paris sud) où il obtint un diplôme d'Études supérieures spécialisées (DESS) de diplomatie et administration des organisations internationales en 1987. Parallèlement, il a suivi des cours à l'Institut international d'administration (IIAP) de Paris où il décrochera un diplôme de relations économiques internationales.Après les événements de mars 1991, Soumeylou Boubèye Maïga entre au cabinet du président du Comité de transition pour le salut du peuple (CTSP) Amadou Toumani Touré, en qualité de conseiller spécial d'avril 1991 à juin 1992. Il devient en 1992, chef de cabinet du président de la République Alpha Oumar Konaré, nouvellement élu.
En janvier 1993, il est nommé directeur général de la Sécurité d'État. Un poste qu'il occupera jusqu'en février 2000. Il fut ensuite, jusqu'en 2002, ministre de la Défense et des Anciens combattants.
Soumeylou Boubèye Maïga a dirigé le Comité d'organisation du sommet des chefs d'État et leaders de la Communauté des États sahélo-sahariens tenu à Bamako en 2004.
OUMAR MARIKOL'ancien leader estudiantin qui combattu le régime du parti unique est né le 4 février 1959 à Bafoulabé. Médecin généraliste, il est le fondateur et directeur de la Clinique médico-chirurgicale Mah Doumbia à Bamako. Il est membre fondateur puis secrétaire général de l'AEEM (Association des élèves étudiants du Mali) entre 1990 et 1992. Auparavant, de 1976 à 1977, il avait été secrétaire administratif du comité UNEEM (Union des élèves Étudiants du Mali) du lycée de Dioila. Plus tard, il sera entre 1978 et 1979, le secrétaire à l'organisation du comité UNEEM au lycée de Badalabougou puis membre du bureau de coordination de la même UNEEM de 1979 à 1980.Secrétaire général du parti SADI (Solidarité africaine pour la démocratie et de l'indépendance), il est le directeur général du réseau de communication Radio libre Kayira. Entre temps, il avait été membre du CTSP (Comité de transition pour le salut du peuple) pour le compte de l'Association des élèves et étudiants du Mali. Entre 1992 et 1993, il est le secrétaire général de l'ADVR (Association de défense des victimes de la répression).
Depuis 1995, Oumar Mariko est le directeur général du Réseau de communication Kayira. En 1995 devient secrétaire aux relations extérieures de l'URTEL (Union des Radios et télévisions libres du Mali).
En 2002, il est le candidat du parti SADI à l'élection présidentielle, mais est éliminé dès le premier tour. Très actif dans la lute contre le libéralisme et la mondialisation, Oumar Mariko a participé à plusieurs conférences internationales en Afrique, en Europe et en Amérique.
Mme SIDIBÉ AMINATA DIALLO
Mme Sidibé Aminata Diallo sera donc la première femme à briguer la magistrature suprême. C'est une première historique dans notre pays. Cette dame très active dans la défense de l'Environnement, est née il y a 50 ans. Professeur à l'Université de Bamako, elle possède un doctorat en aménagement et urbanisme. Elle fit ses études secondaires et primaires à Bamako et décrocha son baccalauréat au lycée Notre Dame du Niger. Elle ira ensuite poursuivre ses études à Dakar au Sénégal et à Toulouse en France où elle obtient son doctorat en 1984. Mme Sidibé Aminata Diallo a été pendant quatre ans assistante à l'université du Burundi (de 1986 à 1989). Elle fut également chargée de programme à l'Unesco (division Eau et Assainissement). Mme Sidibé Aminata Diallo est, périodiquement, consultante pour le même organisme onusien.Comme nous l'écrivions dans une de nos rubriques, contrairement à ce que pourraient penser certains, Mme Sidibé Aminata Diallo n'est pas une illustre inconnue. Professeur à l'Université de Bamako, cette femme est une militante active pour la cause de l'environnement. Elle organise, notamment, des sessions de formation pour les jeunes en faveur de l'assainissement.
L'éducation à l'environnement est justement le credo du Rassemblement pour l'éducation à l'environnement et au développement durable (REDD), le parti que préside la candidate.
Celle qui entend mettre la préservation de l'environnement au coeur de la campagne, annonce vouloir faire de la politique "concrétiste" qui consiste à sortir des débats théoriques pour s'attaquer concrètement aux vrais problèmes des Maliens.
MADIASSA MAGUIRAGAMadiassa Maguiraga est né à Nioro du Sahel le 10 février 1943. Il effectue ses études universitaires d'ingénieur en électronique de 1961 à 1969 aux États-Unis où il a obtenu le B.S. de l'Université du Connecticut, le M.S. de l'Université de New Mexico et le Ph.D de Purdue University. Selon des données fournies par le candidat lui-même, il fut le premier Malien à obtenir un doctorat d'ingénieur. Et cela à l'âge de 26 ans. En sa qualité de "Search assistant", il a été chargé de 1967 à 1968, à Purdue University d'un projet de la Nasa relatif au "Contrôle optimal avec minimisation de la sensibilité des trajectoires pour les fusées Saturne V" de la mission lunaire Apollo.Sur le plan académique, il a enseigné à l'Université de la science et de la technologie au Ghana en 1971. Il a aussi enseigné et effectué des travaux de recherche et fut chef du département de "Electrical engeneering" à Tuskegee University aux États-Unis, de 1972 à 1976. Il a été professeur et chef du département Électricité à la faculté polytechnique de l'Université de Kinshasa de 1977 à 1992 quand la République Démocratique du Congo s'appelait encore le Zaïre.
Rentré au pays, il crée en 1994, le Centre international des technologies avancées (CITA). On y délivre après deux ans des "diplômes universitaires de techniciens supérieurs", et après cinq ans des "diplômes d'ingénieur".
Il se lance ensuite dans la politique en créant le Parti populaire progressiste (PPP) puis se porte candidat à l'élection présidentielle de 2002. Il est classé 13è sur 24 candidats
Tchooooooooooo