ha la la quoi dire ...

[Fatoo_laNoirte]

Je commençais à avoir foi en la politique de mon pays (pas celui là, l'autre), j'ai cru à ce qu'on me vendait, hélas je me trompais...

La ministre de l’Education de base commence mal


A peine nommée, celle qui détient désormais les reines du ministère de l’Education de base et de l’alphabétisation, file du mauvais coton. Elle montre des signes inquiétants quant à sa future collaboration avec les cadres du département. En véritable néophyte, elle a débarqué avec toute sa famille lors de la passation de service. Une vingtaine de personne l’ont accompagnée ce jour-là pour la prise de service. Cette attitude du ministre a éveillé chez les cadres à la fois un comportement de méfiance et de rejet.

Un autre aspect qui permet à certains observateurs de prévoir un éventuel échec de Madame, est la formation de son cabinet. Selon certaines indiscrétions, le cabinet déjà composé sur papier est plus que lamentable. Il n’est constitué que par des membres de la famille de la ministre. Essentiellement ses neveux et ses nièces, venus de l’ORTM. Deux des chargés de mission seraient les enfants de sa grande sœur. Comme DAF, c’est un inspecteur des impôts, membre du parti REDD qui est pressenti. Or à ce poste stratégique du ministère, la compétence est de rigueur pour bénéficier de la confiance des bailleurs de fonds.
Un troisième aspect qui fonde le doute de la réussite du ministre, est le déménagement de ses bureaux à l’ACI, loin de tous les directeurs et collaborateurs directs, qui sont tous logés dans la cour du Ministère de l’Education Nationale. En plus de tous ces aspects, beaucoup s’interrogent sur les capacités de Madame à gérer les syndicats d’enseignants qui sont des plus difficiles.
Pour les connaisseurs de cette boîte, la réussite de Madame dépendra de quelques hommes : le Directeur national, le Secrétaire général et le DAF qui constituent l’ossature dudit département. Ils connaissent non seulement les hommes mais aussi les dossiers. Mais si Madame veut privilégier sa famille au détriment de la compétence, elle ira tout droit au mur.
En lui accordant le bénéfice du doute, on lui souhaite plein succès pour le bonheur de nos enfants.

Abdoulaye Diakité


L'indicateur Renouveau du 15 octobre 2007

[Fodyé Cissé]

Je commençais à avoir foi en la politique de mon pays (pas celui là, l'autre), j'ai cru à ce qu'on me vendait, hélas je me trompais...

La ministre de l’Education de base commence mal


A peine nommée, celle qui détient désormais les reines du ministère de l’Education de base et de l’alphabétisation, file du mauvais coton. Elle montre des signes inquiétants quant à sa future collaboration avec les cadres du département. En véritable néophyte, elle a débarqué avec toute sa famille lors de la passation de service. Une vingtaine de personne l’ont accompagnée ce jour-là pour la prise de service. Cette attitude du ministre a éveillé chez les cadres à la fois un comportement de méfiance et de rejet.

Un autre aspect qui permet à certains observateurs de prévoir un éventuel échec de Madame, est la formation de son cabinet. Selon certaines indiscrétions, le cabinet déjà composé sur papier est plus que lamentable. Il n’est constitué que par des membres de la famille de la ministre. Essentiellement ses neveux et ses nièces, venus de l’ORTM. Deux des chargés de mission seraient les enfants de sa grande sœur. Comme DAF, c’est un inspecteur des impôts, membre du parti REDD qui est pressenti. Or à ce poste stratégique du ministère, la compétence est de rigueur pour bénéficier de la confiance des bailleurs de fonds.
Un troisième aspect qui fonde le doute de la réussite du ministre, est le déménagement de ses bureaux à l’ACI, loin de tous les directeurs et collaborateurs directs, qui sont tous logés dans la cour du Ministère de l’Education Nationale. En plus de tous ces aspects, beaucoup s’interrogent sur les capacités de Madame à gérer les syndicats d’enseignants qui sont des plus difficiles.
Pour les connaisseurs de cette boîte, la réussite de Madame dépendra de quelques hommes : le Directeur national, le Secrétaire général et le DAF qui constituent l’ossature dudit département. Ils connaissent non seulement les hommes mais aussi les dossiers. Mais si Madame veut privilégier sa famille au détriment de la compétence, elle ira tout droit au mur.
En lui accordant le bénéfice du doute, on lui souhaite plein succès pour le bonheur de nos enfants.

Abdoulaye Diakité


L'indicateur Renouveau du 15 octobre 2007

Du temps de Abdou Diouf, quand il y avait des remaniements ministériels, pour les nouvelles têtes qui sont nommées ministres, la télévision débarquait chez elles avec les caméras pour montrer la joie dans la famille du nouveau ministre. On voyait des gens qui dansaient, jouaient du tam-tam pour exprimer leur joie. Ces scènes m'avaient beaucoup frappé.

J'ai vu le frère d'une femme nouvellement nommée ministre arrêter ses études pour aller travailler auprès de sa soeur dans son cabinet. Il avait droit à une voiture de fonction avec chauffeur, alors que le gars a passé toute sa vie à redoubler dans les facs françaises.

20 ans jour pour jour après l'assassinat de Thomas Sankara, celui-là même qui refusait tout le luxe qui revenait à son rang pour montrer l'exemple au peuple, les moeurs n'ont pas changé. En Afrique centrale, c'est encore pire. Et il y a lieu de se poser vraiment la question à savoir si les africains veulent vraiment se développer. Car ce genre de chose est inconciliable avec le Développement économique et social.
Je crois que c'est à ATT de limoger ce ministre s'il veut vraiment donner un exemple.

Cette histoire montre que ce que ce thread => http://www.soninkara.com/forums/sene...ement-828.html résume pour le Sénégal peut, à mon avis être étendu sur d'autres pays de la sous-région sans ambages.

Quand une personne est nommée ministre, dans la plupart des cas, elle pense d'abord à elle, à sa famille et non à son pays, ni au peuple.

Sachant que les postes de ministres sont des postes à sièges éjectables, certains, à peine élus, font vite pour détourner le maximum de fonds avant leur futur limogeage.

Au Sénégal (toujours au Sénégal), il y avait un gars (c'était un ancien leader des syndicats d'étudiants qui n'avait même pas sa maîtrise, qui avait trafiiqué au vu et au su de tout le monde son CV) qui était nommé ministre lors de l'avènement de Wade au pouvoir, mais qui était pauvre bien avant ce changement de régime. En moins de 5 ans, on ne pouvait pas compter le nombre de ses villas à Dakar . N'ayant pas apprécié son éviction du gouverment, il est devenu un dissident politique et a créé sa faction que des milliers de Sénégalais soutiennent.

Dans les pays développés, la plupart des ministres sont quotidiennement soucieux de leur bilan quand ils vont rendre le tablier, alors que chez nous, le souci premier, c'est de profiter un max avant le prochain remaniement ministériel.

La culture du bilan existe-t-elle chez nous ?

C'est triste, mais, comment voulez-vous que l'Afrique puisse se développer ainsi ?

[Fatoo_laNoirte]

Franchement c'est vraiment déprimant, peut etre les futures générations feront mieux....

Dans le cas du Mali, des jeunes réfléchissent et ce mettent en coloc on peut donc espérer qu'il feront mieux que leur ainé

[ja-net]

Malheureusement on en à pas fini avec les pratiques de népotisme en Afrique, ce qui est bien dommage, car tant que le gens ne mettront pas les gens compétents aux postes à responsibiltés nous en serons au même point.
Au lieu de ça ce qui prévaut ce sont les relations de familles, tout le monde pense à assurer une situation confortable à son entourage. Celui qui ne le ferait pas ne serait pas compris par sa famille, il sera même vu comme un traître et j'en passe.
Et puis est-ce seulement le milieu politique qui observe de telles pratiques, n-y-a t-il pas des conflits répétées dans les villages quand aux personnes désignées pour les postes à responsabilités? Ne privilégie t-on pas les autorités traditionnelles (nobles au profit des autres castes, familles notables, vieux etc). en gros même à petite échelle ce sont les mêmes attitudes.
bref bien que ces pratiques connaissent ne certaine evolution il n'en demure pas moins qu'elles restent majoritaires, de ce fait on ne peut pas dire que l'Afrique soit le continent du mérite.


Faut-il, pour lutter contre ces abus, mettre en place des législations strictes empechant les membres de la famille d'un élu, de bénéficier de faveurs?

[Tribal Cams]

Bonjour,

Vos réactions sont totalement fondées mais peut être la question à se poser aussi c'est s'il y avait du travail peut être que l'on se soucieraît plus du bien être du pays car le besoin passe d'abord par soit (en ces cas présents "famille") ... je me permets cette intérrogation parce que souvent losque je discute avec des personnes souhaitant retourner ou investir au pays ils cherchent la plupart du temps le meilleur moyen de s'enrichir et non d'essayer de porter le pays vers l'avant.

Tchooo

[Fodyé Cissé]

Bonjour,

Vos réactions sont totalement fondées mais peut être la question à se poser aussi c'est s'il y avait du travail peut être que l'on se soucieraît plus du bien être du pays car le besoin passe d'abord par soit (en ces cas présents "famille") ... je me permets cette intérrogation parce que souvent losque je discute avec des personnes souhaitant retourner ou investir au pays ils cherchent la plupart du temps le meilleur moyen de s'enrichir et non d'essayer de porter le pays vers l'avant.

Tchooo

Je pense que c'est d'abord un manque de patriotisme. Pour moi, le travail se crée et si ceux là-même qui sont censés créer ce travail grâce aux fonds de l'Etats utilisent les deniers publics pour les besoins de leurs familles d'abord, ce n'est pas demain la veille qu'il y aura du travail.

Il n'est pas interdit de s'enrichir, mais licitement. Un ministre qui débarque dans un ministère et détourne une partie du budget du ministère est tout simplement un criminel.

[Tribal Cams]

Je pense que c'est d'abord un manque de patriotisme. Pour moi, le travail se crée et si ceux là-même qui sont censés créer ce travail grâce aux fonds de l'Etats utilisent les deniers publics pour les besoins de leurs familles d'abord, ce n'est pas demain la veille qu'il y aura du travail.

Il n'est pas interdit de s'enrichir, mais licitement. Un ministre qui débarque dans un ministère et détourne une partie du budget du ministère est tout simplement un criminel.

Ma remarque ne s'arrete pas au principal concerné je pense surtout au bagage familial et amical qu'il essai de placer à des postes sans justifications de leurs compétences.

tchooo

[ja-net]

je rejoins totalement fodyé et je pense que ça s'applique aussi a a famille et au amis c'est l'intérêt général qu'il faut privilégier avant les intérrêts particuliers. bien sur que la corruption est forte dans les pays ou il y a des difficultés économiques et de l'inemploi, mais force est de constater qe ce ne sont jamais les plus mal lotis qui ont ce genre de pratiques

[Badem]

Mais pour créer ce patriotisme nécessaire, mon cher Fodyé, il faut créer en Afrique de vraies nations!!

Car nous sommes encore enfermés dans nos pays dans des logiques de clans!!

Cette logique c'est d'abord la famille, mais aussi l'ethnie!!!!!!!!!

[Fodyé Cissé]

Mais pour créer ce patriotisme nécessaire, mon cher Fodyé, il faut créer en Afrique de vraies nations!!

Car nous sommes encore enfermés dans nos pays dans des logiques de clans!!

Cette logique c'est d'abord la famille, mais aussi l'ethnie!!!!!!!!!

C'est quoi une vraie nation?
Pour moi, on ne peut plus revenir en arrière sur la balkanisation de l'Afrique par les occidentaux avec des frontières qui ont été tracées à la règle sans tenir compte des réalités ethniques et sociales. On a vu ce que ça a donné au bout de seulement quelques décennies avec les guerres ethniques et tribales qui ont causé des millions de morts et de réfugiés.

Aujourd'hui, quels sont les pays africains qui voudront revoir le tracé de leurs frontières afin de créer de "vraies nations" ?

Pour moi, il faut trouver un moyen de faire passer l'intérêt national d'abord avant l'intérêt de la tribu, du clan ou de la famille. Et ce patriotisme là, les japonais l'ont eu et on a vu ce que ça a donné et pourtant, DIEU sait tous les clans qui existent aux Japon.

Pour arriver à cet objectif, ce sont les dirigeants (présidents, ministres, chefs religieux, etc...) qui doivent montrer l'exemple, faire une sensibilisation populaire. Le peuple a les yeux rivés sur ceux qui sont en haut de la pyramide.