Rokia,j 'ai éssayer mais en vain! Je ny arrive pas !!!Ils ont du la bloquer!!
Avez-vous entendu parler de cette grève générale des medecins de Bamako ?
Visiblement un des leurs a été incarcéré suite au décès d'une patiente.....Qu'en pensez-vous ?
L'histoire est relatée sur Mali web mais je n'ai pas réussi à copier le lien ...si quelqu'un sait le faire , ce serait sympa.
"Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants, mais l'indifférence des bons." Martin Luther King
Rokia,j 'ai éssayer mais en vain! Je ny arrive pas !!!Ils ont du la bloquer!!
J'ai toujours préféré la folie des passions à la sagesse de l'indifférence!!
Le personnel s'est mis en grève pour protester contre l'arrestation d'un médecin et d'une infirmière à la suite d'un tragique accident médical
Les médecins du centre hospitalo-universitaire, Gabriel Touré observent depuis hier un arrêt de travail. Ils protestent contre l'arrestation de leurs collègues le Dr Mohamed Keïta, maître assistant au service ORL et Mme Dembélé Salimata Dao, assistante anesthésiste au service de réanimation. Ceux-ci ont été arrêtés et déférés pour avoir été impliqués dans une prise en charge qui a tourné au drame, celle de Me Touré Aïda Niaré, avocate au barreau. Cette patiente évacuée sur la France dans un avion médicalisé est finalement décédée.
Comment en est-on arrivé là ? Me Touré Aïda Niaré aurait avalé une noix de kola qui se serait bloquée au niveau de son œsophage. Elle s'est ainsi rendue le dimanche 22 juillet à la clinique "Aldi" où elle a été examinée par le Dr Mohamed Keïta. Celui-ci lui aurait proposé une hospitalisation à Gabriel Touré pour une meilleure prise en charge. Il ressort du rapport circonstanciel adressé à la direction de l'hôpital par les services en cause que la patiente a récusé non seulement cette proposition, mais aussi celle de recevoir un traitement basé sur des antispasmodiques (qui relaxent le malade et permettent dans certaines situations de faciliter le passage de l'objet bloqué).
ARRÊT CARDIAQUE : Mohamed Keïta lui a alors prescrit quatre ampoules de spasfon à administrer à raison deux ampoules dans un intervalle de 4 heures. Mais quelque temps après, un parent de Mme Touré Aïda Niaré, alerta le médecin de la dégradation de l'état de la patiente et lui annonça que la proposition d'hospitalisation était acceptée. Des dispositions furent prises pour accueillir la malade qui devait subir une intervention. C'est là que le médecin fit appel à l'assistante anesthésiste, Mme Dembélé Salimata Dao.
Mais dès les premières doses d'anesthésie, l'avocate a fait un arrêt cardiaque. Le cœur de la patiente reprit l'activité par la suite mais dans un état qui ne lui permettait pas de subir une intervention chirurgicale. Elle fut transférée dans le service de soins intensifs, c'est-à-dire de réanimation pour adultes.
Préoccupé par l'état de son épouse, le mari de Aïda Niaré qui travaille dans le système des Nations unies a décidé de faire transporter son épouse en France. Celle-ci fut préparée par l'équipe de réanimation pour effectuer le voyage. Malheureusement, Me Aïda Niaré décédera dans l'Hexagone.
Le directeur général adjoint de l'hôpital Gabriel Touré, le Dr Youssouf Konaté, estime qu'il n'y a pas eu faute professionnelle parce que des médicaments courants ont été utilisés et à doses habituelles. Il relève par ailleurs que dans une telle situation, il est difficile de cerner tous les paramètres. Youssouf Konaté se fait aussi l'écho du point de vue des médecins, notamment des anesthésistes, qui s'estiment en insécurité dans l'exercice de leur fonction. Ceux-ci expliquent que ce sont eux qui passent toute leur vie à endormir et à réveiller des malades, s'ils doivent donc être emprisonnés pour des accidents, autant arrêter d'officier.
Selon la direction de l'hôpital, les agents impliqués dans la prise en charge de Mme Aïda Niaré ont été entendus dans un premier temps par les éléments du commissaire divisionnaire Balla Traoré du 1er Arrondissement. Quelques jours après, les deux agents ont été à nouveau convoqués. Le directeur adjoint de l'hôpital explique que sans l'implication personnelle du directeur de l'hôpital, le Pr Sinè Bayo, on les aurait gardés à vue.
Nous avons également rencontré le commissaire divisionnaire Balla Traoré qui a tenu à lever toute équivoque, en expliquant que si les directions régionale et nationale de la police, le ministère de la Sécurité intérieure et de la Protection civile restent la hiérarchie de la police, sur le plan de la procédure pénale, celle-ci relève de la justice dont la police reste un auxiliaire.
LIBERATION SANS CONDITION : Il explique que le commissariat de police qu'il commande a reçu un "soit transmis" en date du premier août pour ouvrir une enquête préliminaire sur l'affaire en question. "Nous avons auditionné tous ceux qui sont concernés dans cette affaire surtout de près. Nous avons entendu les deux agents tout comme le médecin colonel Abdoulaye Diallo, le chef du service de réanimation et avons dressé procès-verbal qui a été transmis à qui de droit", explique Balla Traoré.
Balla Traoré rapporte avoir, par la suite, reçu deux convocations avec accusé de réception (c'est-à-dire que les personnes convoquées ont signé pour attester avoir réceptionné la convocation) leur demandant de se présenter chez le juge d'instruction Ibrahim Berthé du 4è cabinet au tribunal de la Commune III qui a décidé de la suite à donner à l'affaire. Le commissaire divisionnaire précise qu'en sa qualité d'officier de police judiciaire, il pouvait lui-même ouvrir une enquête à son initiative personnelle.
Le médecin et l'infirmière ont été par la suite déférés à la prison centrale. Ce développement a provoqué la colère du reste du personnel qui réclame la libération sans condition des collègues arrêtés. Le personnel qui observe une grève n'entend pas reprendre le service tant qu'ils ne seront pas relaxés. L'assemblée générale du syndicat des travailleurs tenue hier avait décidé de ne même pas observer le service minimum.
La situation était très calme hier à l'hôpital Gabriel Touré. Les box de consultations générales ou spécialisées qui ne désemplissent pas habituellement, étaient exceptionnellement vides. Les premiers malades qui avaient payé les tickets de consultation ont été surpris par l'arrêt de travail des médecins et ne pouvaient se faire consulter. Mais finalement sur instance de la direction générale, ceux d'entre eux qui étaient restés à attendre furent examinés.
Dans un premier temps, on apprenait que certaines structures publiques et des cliniques suivaient le mouvement par solidarité. Mais nous avons fait un tour au centre hospitalo-universitaire du Point G. Ici, les médecins continuaient de consulter et de soigner les malades. Charles Fau, le directeur général de cet établissement, a confirmé que tout le personnel était au travail.
L'incarcération des agents de la santé réveille un débat toujours pollué par le corporatisme ou les procès d'intention, celui de la responsabilité du personnel de santé. La société, les pouvoirs publics et les professionnels ne pourront éluder éternellement le problème. Si la question n'est pas étudiée dans un climat apaisé, elle s'imposera dans un cadre passionnel. Comme en ce moment.
B. DOUMBIA
Hôpital Gabriel Touré : LA TENSION EST MONTÉE D'UN CRAN
l'Essor n°16008 du - 2007-08-09 08:00:00
Si tu prend le chemin de je m'en fout,tu va arrivé au village de si je savais !
http://www.hisnulmuslim.com/index-pa...6-lang-fr.html
Abou Hourayra rapporta que le messager d’Allah(saw) dit : »chaque dernier tiers de chaque nuit, Allah descend au ciel le plus bas et dit : Qui m’invoque afin que Je l’accueille, qui Me demande afin que je lui donne, qui M’implore pardon afin que Je lui pardonne » [Boukhari, Mouslim, Abou Daoud, An-nasaî, at -thirmidi et Ibn Majah]
D'aprés les dire de l'article, je ne vois pas en quoi le Medecin et l'infirmiere sont en faute dans cette histoire ....
Je suis étonnée qu'une si petite intervention ne puisse pas se faire à Gabriel Touré ..... Nos parents sont vraiment en danger à BKO ! Il faut prier tous les jours pour ne pas avoir besoin de nos hopitaux...Franchement, c'est scandaleux !
Mais, bon en même temps c'est la volonté d'Allah qui s'exécute.... Que cette dame repose en paix !
"Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants, mais l'indifférence des bons." Martin Luther King
La médiation entreprise par l'UNTM, l'Association des griots et le ministère de la Santé a permis de dénouer partiellement la criseTout est bien qui finit bien. Le mot d'ordre de grève des médecins du centre hospitalo-universitaire Gabriel Touré a été suspendu jusqu'à nouvel ordre. L'annonce a été faite vendredi dans le journal de 20 heures de la télévision nationale par le secrétaire aux relations extérieures de l'Association des médecins, le Dr Asselme Konaté.
Il faut rappeler que le personnel socio-sanitaire du CHU avait déclenché depuis le mercredi 8 août une grève de protestation contre l'arrestation du docteur Mohamed Keïta, maître assistant au service ORL et Mme Dembélé Salimata Dao, assistante anesthésiste au service de réanimation (voir L'Essor des 9 et 10 août).
Les négociations engagées sous la houlette d'une commission de médiation composée de l'Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), de l'association des griots et du ministère de la Santé, ont permis de dénouer partiellement la crise. Ainsi les médecins ont décidé de reprendre le travail à Gabriel Touré, un centre hospitalier fortement sollicité par la population du fait de sa position géographique.
Pour faire face à l'afflux des patients pendant le débrayage 10 médecins et 21 infirmiers militaires ont assuré le service minimum dans les différents services depuis les premiers jours de grève. Les grévistes ne s'étant pas embarrassés de cette précaution réglementaire.
Notre équipe de reportage avait sillonné vendredi les centres hospitalo-universitaires, Gabriel Touré, Point G et Kati. Dans le premier établissement hospitalier, les médecins et infirmiers de l'armée appelés en renfort et les équipes de garde de l'hôpital assuraient à la satisfaction des patients le service minimum dans les différentes unités et dans le service des urgences. Dans les deux autres structures, les consultations générales ou spécialisées se sont déroulées normalement toute la journée. Les équipes de garde étaient déployées dans les différentes unités.
Les hôpitaux du Point G et de Kati n'ont été pas touchés par le mouvement. A l'hôpital du Point G, les médecins ont consulté et soigné contrairement à ce que prétendaient les rumeurs. Cet hôpital, en dépit de ses moyens ultra modernes, n'est pas spécialisé dans la prise en charge des traumatismes ou de fractures ouvertes. Les cas qui y ont été reçus en urgence ont été tout simplement réorientés vers l'hôpital de Kati qui dispose en la matière des compétences nécessaires en ressources humaines et matérielles.
Notre équipe de reportage s'est rendu samedi au Point G où les consultations et les soins étaient assurés par les équipes de garde dans les différentes unités. A Gabriel Touré également le service minimum était assuré par les médecins militaires et des équipes de garde. A Gabriel Touré nous avons recueilli des statistiques auprès de la direction générale de l'établissement. Elles émanent des données collectées par le médecin colonel le Pr Gangaly Diallo, chef des services de chirurgie. L'ancien directeur général de l'hôpital Gabriel Touré, le professeur Sinè Bayo rapporte ainsi que dans la nuit du 8 au 9 août, le service de pédiatrie a enregistré 5 décès. Il s'agissait de deux enfants hospitalisés à la pédiatrie et du triplet d'une femme qui avait accouché dans un autre centre de santé. Les 3 bébés admis en détresse respiratoire dans le service de réanimation de la pédiatrie ont malheureusement perdu la vie. Les services de réanimation et des urgences chirurgicales ont également enregistré chacun un décès. Mais pour le cas du service des urgences, le décès était constaté à l'arrivée. Dans la nuit du vendredi à samedi le Gabriel Touré avait reçu 52 malades dont 31 accidentés sur lesquels l'on a constaté 4 décès à l'arrivée.
Le Pr Bayo a expliqué que même en temps normal, l'hôpital enregistre des décès. Il a critiqué au passage les rumeurs qui ont exagéré les décès recensés dans l'établissement au cours de cette période. "Nous sommes dans une société d'oralité qui n'est jamais fiable. Les gens gonflent les choses sans venir à la source", s'est-il indigné. Il a tenu à préciser qu'aucun élément pour l'heure ne démontre la culpabilité de deux agents incriminés. "S'il y avait eu faute professionnelle, nous serions les premiers à sanctionner. Nous le disons et nous le maintenons, il n y a pas eu de faute professionnelle", a-t-il conclu.
Son homologue du Point G, le médecin colonel Charles Fau a pour sa part aussi tenu à lever toute équivoque sur la situation dans son établissement. "Nous n'avons pas observé d'arrêt de travail et les consultations et les gardes s'effectuent normalement dans les services", a-t-il précisé.
Pour le secrétaire général du Syndicat national de la santé et de l'action sociale (SNS-AS), le Dr Mamady Kané, la négociation menée par l'UNTM a abouti à la suspension du mot d'ordre de grève, mais le syndicat continuera sa démarche sociale dans le sens de la résolution définitive du problème.
Une assemblée générale est convoquée pour aujourd'hui à l'hôpital Gabriel Touré.
B. DOUMBIA
Si tu prend le chemin de je m'en fout,tu va arrivé au village de si je savais !
http://www.hisnulmuslim.com/index-pa...6-lang-fr.html
Abou Hourayra rapporta que le messager d’Allah(saw) dit : »chaque dernier tiers de chaque nuit, Allah descend au ciel le plus bas et dit : Qui m’invoque afin que Je l’accueille, qui Me demande afin que je lui donne, qui M’implore pardon afin que Je lui pardonne » [Boukhari, Mouslim, Abou Daoud, An-nasaî, at -thirmidi et Ibn Majah]
La grêve est suspendu pour l'instant d'accord c'est bien mais le pire dans tous ça c'est que pendant ces 48 heures de grêve il y a eu beaucoup de mort et ça a l'air de leur faire ni chaud ni froid car ils ont l'intention de recommencer en cas de mésentente.
Si tu prend le chemin de je m'en fout,tu va arrivé au village de si je savais !
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Abou Hourayra rapporta que le messager d’Allah(saw) dit : »chaque dernier tiers de chaque nuit, Allah descend au ciel le plus bas et dit : Qui m’invoque afin que Je l’accueille, qui Me demande afin que je lui donne, qui M’implore pardon afin que Je lui pardonne » [Boukhari, Mouslim, Abou Daoud, An-nasaî, at -thirmidi et Ibn Majah]