Il était temps que ça bouge à ce niveau, la conduite au bléd fait tellemnt peur... Il n'ont pas de limite ! ! !
Le téléphone portable interdit bientôt en circulation au Mali
MALI - 11 janvier 2007 - PANAPRESS
En raison de plusieurs dizaines de décès et des milliers de blessés occasionnés chaque année par l'inobservance des prescriptions du code de la route, le gouvernement malien a décidé d’interdire l’usage du téléphone cellulaire dans les véhicules en circulation et exiger le port de la ceinture de sécurité, à compter du 1er février 2007, a appris jeudi la PANA de source officielle.
Le port du casque par les conducteurs à deux roues sera également exigé dans les prochains mois, le gouvernement ayant demandé que soit observé une période de préparation et de sensibilisation des usagers, avant de procéder à l’application rigoureuse de la mesure
Source : http://www.jeuneafrique.com/jeune_af...27letlpilamua0
il etait temps quand meme!!!
Il était temps que ça bouge à ce niveau, la conduite au bléd fait tellemnt peur... Il n'ont pas de limite ! ! !
Franchement, c'est une très bonne chose. L'insécurité qu'il y a dans les routes de nos bleds est hallucinante, s'ajoute à cela les milliers de carcasses ( ou cercueils roulant) dans la circulation.
Aviez-vous connaissance d'un morceau de reggae assez célèbre sur la circulation routière à Bamako du chanteur Askia Modibo ?
... Circulation de Bamakoooo, trop de gnamagnama .
-----------------
Circulation à Bamako
"Circulation à Bamako, partout, c’est embouteillage", a dit le chanteur rasta Askia Modibo pour signifier le ras-le-bol dans lequel se trouvent les usagers de la route. Il a particulièrement parlé du Dabanani dont la traversée relève du parcours du combattant.
En effet, il faut souvent plus de trente minutes à un automobiliste pour aller du Square Patrice Lumumba au rond point de l’Assemblée nationale. C’est un désordre indescriptible dans un tintamarre de coups de klaxon, les coups de sifflet stridents des flics en embuscade pour traquer les chauffards, les slaloms géants des motards qui se faufilent entre les voitures, le tout agrémenté par les pousse-pousseurs qui écrasent au passage les orteils des piétons.
C’est parce que les trottoirs sont occupés par des marchands de pacotille que tout le monde descend en pleine chaussée manquant de peu se faire écraser par des tombeaux roulants. Dans ce choc général, seuls les cascadeurs ou les cow-boys de rodéo arrivent pourtant à tirer leur épingle du jeu nonobstant de multiples violations du code de la route.
Sur les routes de Bamako la situation tourne souvent au tragi-comique. L’autre jour, venant du pont Fahd vers le monument de la colombe, une ambulance a écrasé un piéton sur la route de l’hôpital. Ainsi, en tentant de sauver une vie humaine, elle a fait une autre victime. C’est tout comme ce corbillard, qui en route vers le cimetière, fait trois autres cadavres parmi la foule. Au nombre des nombreux facteurs incriminés comme causes des accidents de la route il y a l’étroitesse des voies, le non respect du code de la route mais surtout le massacre des piétons par les sotramas.
La boucherie était telle que dans certains quartiers les populations ont failli organiser des expéditions punitives contre ces chauffards qui n’ont cure de la vie humaine. A défaut, elles organisaient des sit-in en pleine rue pour couper la route aux engins de mort. Mais il y a coupeurs de route et coupeurs de route.
Il s’agit, d’abord, de ces gangs de malfaiteurs armés qui abattent des arbres aux abords des grandes villes, stoppant le convoi et vidant les passagers de tous leurs biens. Mais il y a aussi ceux qui, pour l’installation d’un robinet ou des branchements électriques, coupent le bitume à la tronçonneuse, faisant un trou béant qu’ils ne se donnent même pas la peine de combler.
Ces trous chaotiques, qui font le cauchemar des automobilistes et des motocyclistes, il y en a sur tous les axes routiers de la capitale. Autrefois, au temps de Moussa, si chacun choisissait son trou, (nid de poule) aujourd’hui, avec des routes bien faites, chacun choisit sa tombe.
Mais le pire était à venir. Pour arrêter le massacre, les populations ont imaginé un remède pire que le mal. Elles érigent désormais aux abords des écoles, dans les virages, au marché et de façon générale dans toute concentration humaine, des monticules de terre communément appelés "gendarmes couchés". La peur de l’au-delà ne justifie pas une telle panique car, outre Bamako, les "gendarmes couchés", on en trouve sur tous les axes routiers, même dans les chameaux qui comptent à peine cent coqs.
Eh bien ! Il faut reconnaître que les "gendarmes couchés", sont pires que les gendarmes debout, ceux-là mêmes qui traquent les trafiquants et autres malfaiteurs en pleine brousse pour les empêcher de nuire à la mère patrie. Ceux qui sont couchés ne sont pas morts.
En quelques mois, sur fond de course d’obstacle comme au steeple chase, ils vous flinguent une voiture neuve, donnent le tournis aux usagers à force de cahotement et, à force de ralentissement des distances comme Bamako-Sikasso deviennent doubles. N’y a-t-il pas un shériff dans ce comté pour refreiner l’ardeur de tous ces hors-la-loi ?
Car, finalement, à l’érection de ces monticules de la mort, chacun s’adonne à cœur joie. D’où la question simple comme bonjour : qui dirige Bamako ? Le maire du District, Badoulaye Traoré, le gouverneur Natié Pléah ou les maires des six communes ? La destruction de la voie publique construite et bitumée à coup de milliards est devenue le hobby de quelques excités qui n’ont aucun respect pour le bien du peuple.
Coup de chapeau au maire pour la destruction des bordels de Sogoniko mais, à présent, il faut s’attaquer aux prédateurs des routes. Merci, en tout cas, au gouverneur Karamoko Niaré qui a interdit les voitures hippomobiles et grand chasseur de rats devant l’Eternel.
L’assainissement du District, ce n’est pas seulement l’enlèvement des déchets solides, le drainage des eaux usées, la destruction des déchets toxiques issus de nos usines du XIVème siècle, la protection du bassin du fleuve Niger et de l’écosystème, mais c’est aussi la lutte contre tous ces hurluberlus qui se comportent contre la nature comme des criquets à Nioro du Sahel, la ville du "député aliment bétail" ou à Yélimané, le fief du "député étrangleur".
Autant les pollueurs doivent payer, autant les prédateurs doivent être sanctionnés conformément à la loi. Avis au triumvirat qui dirige la capitale : Badoulaye Traoré, Natié Pléah, maires des communes.
Mamadou Lamine Doumbia - 3 Mars 2005
Source : Afribone.com
Sooninko, Soninkara.com est notre village "virtuel " Soninké où il y fait bon vivre, communiquer, échanger. L'Hospitalité, le respect et la solidarité sont nos valeurs. - Laisse parler les gens ... On s'en fout! - Les Chiens aboient .... la caravane passe toujours !
http://www.waounde.com
Je pense que c'est une très bonne chose, et j'espère qu'ils arriveront à sensibiliser nos compatriotes sur ce sujet là
Salam
Le message est là mais la pratique est absente.
Avant d'interdire quelque chose, il faut une signalisation.
Les policiers de bko en grande partie sont corrompus.
1000francs ou kémé Fila en langue nationale sinon ta moto ou ta voiture sera retenue.
Il doit commencer à bien former les policiers du code de la route et du code de la bonne conduite.
Si vraiment tu veux que l' arbre meurt, il faut couper ttes ses racines.
wa salam
Il suffit que deux personnes se haissent pour que la haine gagne toute l'humainté toute entière.
Posté par abdoul gandega
salam aleikoum wa rahmatoulahi wa barakatouhou
Je suis tout à fait d'accord avec toi, de plus ce genre d'initiativemal appliqué permettra aux nombreux flics corrompus de se remplir un peu plus les poches...ils n'hésiteront pas à demander du "wari" en contrepardie d'un passe droit...
C'est une bonne décision mais bon il faudrait commencer par les signalisations, parce que moi j'en ai pas vu beaucoup et meme quand il y en a c'est pas respecter. ça ne m'étonne pas qu'il est tous les jours des décès sur les routes.
"Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse".(Alfred de Vigny). "Je rends un hommage bien mérité à l'amitié quand elle est sincère et à la parenté quand elle est bien entretenue". http://smk.eklablog.com/
En réalité, le téléphone portable en circulation est déjà interdit depuis longtemps au Mali que ce soit en moto ou en voiture.
Par contre ce qui est très coo au Mali c'est qu'on n'est jamais condamné pour délits de fuite de sorte que quand vou avez commis une infraction en voiture il faut toujours essayer de fuire les policiers. Car même si ils vous arretent ils ne vous mettent une amende que pour l'infraction que vous avez commise et jamais pour délit de fuite.