Bravo le Mali c'est chouette !
Dab
Sangé Do Falash Mura
vive les Sonikés, vive l'Amour,
Solidaire comme Soniké
Social comme Soniké
Sans frontière comme Soniké
Il vaut mieux être berger que mouton.
Le créateur est là pour tout le monde, il n'appartient à aucun peuple plus qu'un autre
Infraction du profil 08/07/2008 21h50 Expiré 1 Inappropriate Language
Bravo le Mali c'est chouette !
on ne peut que se féliciter du refus de cet accord . j'estime que les pays africains devraient prendre une voix unique même si on traine encore à construire une vrai union africaine . dans ce débat je salue les mises en gardes du président vénézuelien CHAVEZ qui menace cette politique d'immigration de l'union européenne . A savoir contre l'expulsion des sud-américains de l'Europe entrainerait la réaction des nouveaux pays où il y'a eu des révolutions démocratiques récemment qui ont en marre de l'hypocrisie de l'Europe : Bolivie , Chili , brésil , Venezuela , Paraguay etc... parmi les menaces , l'expulsion des ambassadeurs et certains ressortissants , annulations des contrats et quand au Venezuela plus de pétrole pour l'Europe .
C'est cette image que l'Afrique devrait montrer face à l'Europe . les occidentaux ne supportent pas des représailles . j'espère que le Mali ne cédera pas du tout .
traites les autres comme, tu veux qu'on te traite
salam
Franchement signe ou pa cest pareil les visas sont tres dures a obtenir et les explusions ce font quand meme donc sa change pa grand chose
jve pas etre le favoris des dingues ni celui des baltringues que dieu men soit temoin jve etre celui des gens biens
Le Républicain (Mali) / France-Mali : Brice Hortefeux attendu à Bamako
source : http://www.afriquejet.com/afrique-d...
Le Mali va-t-il signer l’accord sur les flux migratoires ? - Après l’échec de la conférence de Paris qui n’a pu parvenir à la signature de l’accord bilatéral de gestion concertée des flux migratoires et du développement entre le Mali et la France, la question revient au centre des débats. Ainsi le ministre français de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire, Brice Hortefeux est attendu à Bamako. Les hautes autorités du Mali seraient acquises à la cause.
C’est dans un communiqué de presse que la Cimade à Paris, a attiré l’attention sur le « risque de signature imminente de l’accord de gestion concertée des flux migratoires entre la France et le Mali ». Ce mouvement humanitaire basé à Paris est en partenariat très étroit avec l’Association malienne des Expulsés (AME). Ainsi, la Cimade a participé avec la société civile malienne à l’organisation d’une grande mobilisation à Paris, en novembre dernier contre la signature de cet accord lors de la Conférence euro-africaine sur le développement et les migrations. C’était au lendemain d’une visite au Mali du ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner.
Le ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine, Dr Alou Badra Macalou avait effectué le déplacement à Paris. Tous les ingrédients étaient réunis pour la signature. On sait que le Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur avait souligné des réserves dans le sens de la régularisation des Maliens en situation irrégulière en France. Mais les manifestations affichées contre cet accord, qui a tout l’air d’une autorisation d’extradition, semblaient avoir eu raison à l’époque, de la résolution des autorités à le signer. Le ministre malien qui a été reçu par le ministre français de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire, Brice Hortefeux le 24, est revenu sans signer le document.
Cette semaine, une importante délégation du ministère français en charge de l’immigration, serait attendu à Bamako.
Dans le milieu des immigrés maliens en France, et dans celui des défenseurs de leurs droits, il est généralement admis que cet accord, tout comme les autres accords de ce type signés par la France, a pour objectif d’inciter les autorités maliennes à coopérer en matière de lutte contre l’immigration illégale, en facilitant la délivrance des laissez-passer qui permettent l’expulsion effective des maliens en situation irrégulière en France.
« En échange, le gouvernement français promettrait des possibilités très limitées de migration légale et d’aide au développement qui figurent déjà, pour l’essentiel, dans les dispositifs de droit commun. Le Mali étant un important pays de transit, il est à craindre que les clauses de réadmission contenues dans cet accord permettent également le renvoi au Mali de ressortissants de pays tiers », estime la Cimade dans son communiqué rendu public le 2 janvier. L’Association Malienne des Expulsés (AME) et La Cimade qui se sont érigées contre la signature de tels accords prévoient à cet effet, une « grande mobilisation de la société civile en France et au Mali pour faire respecter les droits fondamentaux des migrants et rejeter un tel accord auquel ni le Mali, ni les maliens n’ont intérêt ».
De son côté, la Coordination des sans-papiers 75, qui occupe la Bourse du travail de Paris depuis huit mois pour demander la régularisation de 1500 sans-papiers dont une majorité de Maliens, a appelé à une forte mobilisation le 7 janvier 2009, devant le consulat du Mali à Paris, « afin de déjouer ce qui se trame entre les gouvernements français et malien derrière le dos des Maliens sans-papiers de France. »
Au Mali, personne ne doit rester en spectateur ; les députés maliens, ainsi que l’AME, doivent « se mobiliser sans tarder au pays, contre le ministre des Maliens de l’extérieur qui est en train de vendre ses frères, et de compromettre de la sorte, lourdement, l’économie même de la population malienne. », souligne un appel de la CSP 75. Ces manifestations programmées en France feront certainement tache d’huile à Bamako. C’est ainsi que le Forum pour un autre Mali (FORAM) et l’Association Malienne des expulsés (AME) ont produit une déclaration commune pour plaider en faveur d’une « politique migratoire maliano-française véritablement concertée et solidaire.
La déclaration commune critique le projet d’accord bilatéral entre le Mali et la France : « un tel accord, qui … n’a rien de concerté, ni de démocratique. Il est à dénoncer du fait de cette opacité et de son caractère coercitif puisque la France revient à la charge pour la troisième fois », souligne la déclaration. « Contrairement aux promesses de “développement solidaire”, “d’aide publique au développement” et de “rentabilisation des fonds des migrants”, la France attend des autorités maliennes qu’elles lui prête main forte dans la réalisation de l’objectif global de 30 000 expulsions pour cette année 2009.
La réticence des consulats des pays d’origine à délivrer des laissez-passer qui a largement entravé la réalisation, en 2008, de l’objectif de 26 000 expulsions doit être levée pour que le Pacte européen sur l’immigration et l’asile s’applique pleinement. La France qui se félicite de la signature de ce pacte par les autres membres de l’Union Européenne (UE) est particulièrement dure avec les ressortissants de ses anciennes colonies », expliquent le FORAM et l’AME.
Malgré tout, certains proches du dossier croient que l’accord tant décrié va être signé par le Mali parce qu’ayant déjà fait l’objet d’adhésion de nos hautes autorités. Pour la France cet accord est une nécessité, ce qui explique le ballet diplomatique autour de la question. Le 11 décembre 2008, l’Ambassadeur de France au Mali, Michel Reveyrand- de Menthon déplorait l’inexistence d’accord bilatéral entre le Mali et la France, malgré l’ancienneté de la Coopération entre les deux Etats. Il a déclaré qu’il était dans l’intérêt de tous d’en venir à cet accord mais qu’il n’y a pas de pression de la France sur le Mali pour ce faire. Pour l’Ambassadeur, les discussions se poursuivent entre autorités maliennes et françaises, et le président ATT a confirmé qu’il souhaiterait parvenir à un accord, avait conclu l’Ambassadeur.
Boukary Daou
Le Républicain du 6 janvier 2009
ET :
Accord de réadmission: L’AME et le FORAM disent non
Afrique de l'Ouest - Mali
France-Mali-Immigration - «Malidenw guèni sèbè anwn t’a signé» est le slogan de la mobilisation que l’Association malienne des expulsés (AME) et le forum pour un autre Mali (FORAM) ont initié depuis quelques jours pour s’opposer à la signature des accords de réadmission que la France tente d’imposer au Mali. Dans le cadre de cette mobilisation, elles ont organisé, le 8 janvier 2008, une conférence débat au centre Djoliba sur le thème «crises, migrations et expulsions ; quelles alternatives pour le Mali».
Sous l’égide de l’Association malienne des expulsés (AME) et le forum pour un autre Mali (FORAM), des militants de la société civile malienne, ont pris d’assaut hier, dès les premières heures de la matinée, la salle de conférence du centre Djoliba. Chacun voulait apporter sa contribution à la conférence débat sur le thème : «crises, migrations et expulsions ; quelles alternatives pour le Mali». Cette conférence a été organisée dans le cadre de la grande mobilisation initiée par le FORAM et l’AME pour faire échec à la volonté des autorités françaises d’en imposer à celles du Mali, afin qu’elles signent l’accord de gestion concertée des flux migratoires et de réadmission des expulsés.
Le 7 janvier 2009, une délégation du ministère français de l’immigration a déposé ses valises à Bamako. Les associations de la société civile, qu’elles soient françaises ou maliennes, soupçonnent cette délégation d’être au Mali pour finaliser l’accord dit de gestion concertée des flux migratoires. Mieux, des indiscrétions estiment que Brice Hortefeux, ministre français de l’immigration et de l’identité nationale, dans la foulée de cette délégation, sera dans les jours à venir à Bamako pour signer l’accord.
Opposés au fait que le gouvernement malien envisage la possibilité de signer un tel accord, le FORAM et l’AME, ont décidé d’organiser cette conférence débat qui a été largement diffusée sur les antennes de la Radio Klédu. Animée par Aminata Dramane Traoré, Mamadou Goïta, Madani Koumaré, Alima Diarra, Ousmane Diarra, Issa N’Diaye et Kahourou Doucouré, cette conférence a enregistré la lecture de deux déclarations.
La première, lue par Assétou Founé Samaké, invite le Président ATT à s’opposer à la signature de l’accord que la France tente d’imposer au Mali. La deuxième qui a été lue par Alassane Dicko de l’AME, adressée à l’ambassadeur de France au Mali, est une invitation à l’intention de la France qui doit réviser sa politique migratoire à l’endroit de l’Afrique avec laquelle elle entretient des relations vieilles de plusieurs siècles. Dans son intervention, Alima Diarra de l’AMDH a mis en exergue le refus de la France de signer la convention relative aux droits des migrants et de leur famille.
Madani Koumaré a fustigé l’attitude antidémocratique de la France qui veut tordre la main aux autorités maliennes pour signer cet accord. «La démocratie exige que la France accepte de s’asseoir avec les maliens autour d’une table pour faire des accords gagnant gagnant. Mais, comme la France nous méprise, elle préfère décider à notre place ce qui est bon pour nous», a-t-il déclaré. Il a rassuré le Président ATT du soutien du peuple malien au cas ou il s’opposerait à la signature de cet accord. Selon lui, tout le peuple malien est conscient de l’apport de nos migrants dans l’économie du pays.
Pour sa part, Mamadou Goïta du FORAM, a démontré que les Etats d’Europe, notamment la France, sont dans une démarche de se barricader, après avoir pillé les ressources de l’Afrique. Selon lui, le Frontex a été créé pour éviter aux africains et autres d’accéder au continent européen. Il dira que le Cigem a été mis en place pour assurer la traçabilité des candidats à l’immigration afin de leur fermer à jamais les portes de l’Europe.
Pertinent dans son analyse, Mamadou Goïta dira que pour parfaire son dispositif, la France veut la signature des accords qui vont lui permettre d’expulser les africains déjà installés sur son territoire. Mamadou Kéïta de l’AME a présenté la signature de l’accord comme le signe précurseur d’une catastrophe humanitaire. Selon lui, la France n’attend que la signature des accords pour organiser des vols charters à destination du Mali.
Pour l’année 2008, en dehors de tout accord, il dira que l’AME a accueilli 478 expulsés en provenance de la France. «En dehors de tout accord, la France expulse même des non maliens à destination du Mali», a-t-il dénoncé. Mais, de façon générale, il est ressorti des débats que celui qui n’aime pas les migrants africains, doit cesser de piller l’Afrique. La France a été clairement invitée à tout mettre en œuvre pour signer la convention internationale de protection des droits des migrants et de leur famille, avant toute tentative de vouloir en imposer à un Etat comme le Mali.
Les participants à la conférence débat ont clairement invité le Président ATT à ne pas signer l’accord que la France tente d’imposer au Mali. Mais, si d’aventure, ATT et son gouvernement venaient à signer le document présenté comme humiliant pour le peuple malien, les responsables des associations de la société civile, estiment qu’ils n’auront plus de raisons pour l’accompagner dans l’organisation du forum qu’il projette sur l’immigration.
Assane Koné
Le Républicain du 9 janvier 2009
Dernière modification par fleurdubien 11/01/2009 à 12h38
Quelle bonne nouvelle !
Aurai-je parlé trop vite
Le simple fait de s'opposer à ce qu'ils ont voulu nous soumettre est pour moi une grande avancée.
La question est de savoir combien de temps le Mali tiendra, hortefeux va surement se déplacer avec une valise pleine de money, donc voyons la suite des évènements.
PEACE
Personne ne peut passer une chaîne à la cheville de son compagnon humain sans finir pas se nouer l'autre bout autour du cou.
Frederick Douglass