Citation Posté par fleurdubien Voir le message
COMMUNIQUE CIMADE-AME

RISQUE DE SIGNATURE IMMINENTE DE L'ACCORD DE GESTION CONCERTEE DES FLUX MIGRATOIRES ENTRE LA FRANCE ET LE MALI

Des informations concordantes à Paris indiquent qu'une délégation du ministère de l'Immigration se rendrait à Bamako le 7 janvier afin de finaliser l'accord de gestion concertée des flux migratoires entre la France et le Mali. La signature de cet accord, initialement prévue le 25 novembre à Paris, n'avait pu se concrétiser en raison d'une importante mobilisation de la société civile malienne.

Cet accord, tout comme les autres accords de ce type signés par la France, a pour objectif d'inciter les autorités maliennes à coopérer en matière de lutte contre l'immigration illégale, en facilitant la délivrance des laissez-passer qui permettent l'expulsion effective des maliens en situation irrégulière en France.

En échange, le gouvernement français promettrait des possibilités très limitées de migration légale et d'aide au développement qui figurent déjà, pour l'essentiel, dans les dispositifs de droit commun.

Le Mali étant un important pays de transit, il est à craindre que les clauses de réadmission contenues dans cet accord permettent également le renvoi au Mali de ressortissants de pays tiers.

L'Association Malienne des Expulsés (AME) et La Cimade estiment négative la signature de tels accords et espèrent que le gouvernement malien saura, une fois de plus, résister à ces pressions.

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Malheureusement, ces gouvernements ( sénégalais, malien, etc.) sont à la solde de leurs maîtres.

Le gouvernement du Sénégal s'est, lui, déjà couché sous le gouvernement français en signant des accords similaires. Maintenant, c'est au tour de Mali.

Je n'ai jamais compris pourquoi, c'est seulement dans nos pays que les gouvernants vont toujours à l'encontre de l'intérêt de leurs peuples. Alors que partout ailleurs, ceux qui gouvernent privilégient d'abord l'intérêt de leurs peuples.
Je donne un simple exemple: quand des sénégalais se font tuer dans des conditions obscures impliquant la police en France, on n'entend pas les dirigeants sénégalais. Et ces derniers n'évoquent l'affaire que quand la France réclame des têtes du gouvernement sénégalais.

Au Mali, ceux qui vont signer ces accords savent pertinemment que c'est contre l'intérêt des maliens, mais, ils les signeront quand-même.