Si vous voulez suivre le débat sur la télévision il vaut mieux vous connecter bien à l'avance.
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Bonjour !
Un débat télévisé opposera les deux prétendants à la magistrature suprême, pour le scrutin du 25 mars 2007, ce soir à 21H heure de Paris sur la télévision et la radio nationales de Mauritanie. Elles sont accessibles ici:
http://www.cridem.org/index.php
Que retenez-vous de ce débat ? Vos commentaires et vos opinions sont les bienvenus.
Bien fraternellement.
Dernière modification par Abdoulaye DIAGANA 20/03/2007 à 02h20
"Les paroles s'en vont, les écrits restent"! / verba volant, scripta manent!
http://www.soninkara.com/petitions.html
Si vous voulez suivre le débat sur la télévision il vaut mieux vous connecter bien à l'avance.
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"Les paroles s'en vont, les écrits restent"! / verba volant, scripta manent!
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Salut!
Le débat prévu pour ce soir a été reporté pour une date ultérieure, jeudi selon une rumeur.
"Les paroles s'en vont, les écrits restent"! / verba volant, scripta manent!
http://www.soninkara.com/petitions.html
Les deux candidats qualifiés au deuxieme tour seront face à face ce soir à partir de 21h GMT 22h heure de paris.
ça sera sur la radio et television mauritanienne. Tu peux les avoir sur Convergence Républicaine pour l'Instauration de la DEmocratie en Mauritanie
Le site est www. cridem.org
Bonjour!
Pour ceux qui ont eu l'occasion de suivre ce face à face dont je me réserverai d'appeler débat car aucune confrontation (franchement on ne peut pas appeler ça débat), qu'avez-vous retenu et qu'est ce qui a attiré votre attention? Le débat est maintenant ouvert à vous.
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"Les paroles s'en vont, les écrits restent"! / verba volant, scripta manent!
http://www.soninkara.com/petitions.html
En lisant un compte-rendu de ce débat, je me rends compte que ce fut une pluie de promesses : c'est bien, la démocratie commence à être bien assimilée par les maures
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Mauritanie : L’Unité nationale au centre du débat entre candidats au 2è tour de la présidentielle
Source : Senactu.info
L’unité nationale, la bonne gouvernance, l’Etat de droit, la lutte contre la pauvreté, l’éducation, l’économie et les relations extérieures étaient jeudi soir au centre du débat radiotélévisé opposant les deux candidats au second tour, dimanche, de la présidentielle mauritanienne, Sidi Ould Cheikh Abdellahi et Ahmed Ould Daddah, a constaté APA à Nouakchott.
D’entrée de jeu, Ould Daddah a précisé que l’initiative de ce débat lui appartenait alors que Ould Cheikh Abdellahi saisissait l’occasion pour affirmer que sa candidature est dictée par le seul souci de servir son peuple, dans une tentative peu voilée de rejeter les accusations de ceux qui lui reprochent d’être soutenu par les militaires.
Entrant dans le vif du sujet, l’opposant emblématique au régime de l’ex-président Maaouya Ould Taya a estimé que « l’unité nationale est le fondement de toute politique », expliquant que sans elle, il ne peut y avoir de stabilité. Il a rappelé que cette unité a durement « souffert des évènements tragiques de 1989 et 1990 » et qu’il lutte depuis 16 ans pour la ressouder.
Ahmed Ould Daddah a promis, s’il est élu, de « régler la question des déportés dans la dignité et l’équité » tout en trouvant dans « notre culture, nos traditions et nos valeurs religieuses, les voies et moyens pour réconcilier les Mauritaniens ». Les déportés doivent être indemnisés et rétablis dans leurs droits, a-t-il précisé, appelant à une « paix des cœurs et non une paix superficielle ».
Le chef du Rassemblement des forces démocratiques (RFD) a dit que les deux communautés maure et négro-africaine de Mauritanie ont la culture et la religion en commun et qu’il ne manque qu’une « volonté politique réelle » pour réaliser une conciliation totale.
Il a ajouté que son programme électoral comporte « un plan cohérent prévoyant une loi définissant les pratiques esclavagistes et criminalisant l’esclavage ainsi qu’une réforme agraire et des projets économiques destinés à réparer les séquelles de ce fléau.
Ould Daddah a rappelé que l’esclavage avait été aboli par la Constitution en 1961 puis par une ordonnance en 1981 sous le régime de Mohamed Khouna Ould Haidalla.
Il s’est aussi proposé d’encourager l’apprentissage des langues nationales (pulaar, wolof et soninké) et de faire redémarrer le Centre de langues nationales avec un esprit critique.
Concernant le même thème, Sidi Ould Cheikh Abdellahi a indiqué que l’unité nationale constitue le premier axe majeur de son programme électoral. Il ajouté que la Mauritanie détient un « vécu historique qui fait qu’elle peut devenir ce pays où le citoyen est libre et dispose de tous ses droits ».
Le candidat indépendant a soutenu que « la vraie justice est le garant contre les extrémismes de tout bord qui constituent un danger pour notre unité nationale ». Il s’est aussi engagé à régler le problème des déportés dans un délai de 6 mois à un an, de faire adopter, une fois élu, une législation qui combat l’esclavage et de mettre en œuvre des programmes pour réduire les disparités.
Il envisage à ce sujet de mettre à contribution les uléma et imams de la Vallée pour identifier les déportés et ce qu’ils possédaient avant leur expulsion de la Mauritanie.
Ould Cheikh Abdellahi a aussi promis de faire organiser des états généraux sur l’enseignement, y compris celui des langues nationales, estimant que l’expérience mauritanienne dans ce dernier domaine n’a pas été concluante. Il a dit travailler pour l’émergence d’un « citoyen mauritanien unique au lieu de consacrer les appellations ethniques de maures, négromauritaniens et haratines » (descendants d’esclaves).
Evoquant la bonne gouvernance et de l’Etat de droit, Ould Daddah a commencé par une citation d’Ibn Khaldoun considérant que « la justice est le fondement du pouvoir ».
Il s’est ensuite engagé à créer un institut supérieur pour former des juges compétents et a promis de réformer l’administration de façon à se conformer strictement à la loi.
Le candidat Ould Daddah a de son côté mis un accent particulier sur la justice sociale, s’indignant particulièrement de la situation des bidonvilles entourant la ville de Nouakchott.
Estimant que la bonne conduite de l’administration dépend toujours du régime politique en place, il a promis de mettre les fonctionnaires dans des conditions matérielles et morales lui permettant d’être à l’abri des mauvaises tentations.
« L’Etat de droit est le seul garant de la démocratie », a estimé de son côté Ould Cheikh Abdellahi qui prône une administration loin de la politique, et des nominations sur la seule base des compétences. « Nous devons encourager une culture démocratique », a-t-il dit, promettant de créer un département pour réformer l’administration et une instance pour lutter contre la corruption.
Abordant la lutte contre la pauvreté, Ahmed Ould Daddah s’est engagé, s’il est élu, à diminuer les impôts et les droits de douane et à faire de sorte qu’au bout d’un an, chaque foyer dispose de l’eau potable et que chaque village soit doté d’un dispensaire.
Il a fustigé au passage l’utilisation des moyens de l’Etat dans les campagnes politiques et promis de mettre en valeur les ressources propres à chaque région comme l’élevage dans l’est, l’agriculture dans la Vallée, les mines dans le nord, le poisson et le pétrole dans l’ouest.
Ould Cheikh Abdellahi a pour sa part prôné le rehaussement de la croissance économique en encourageant l’investissement privé et en gérant convenablement les richesses de l’Etat.
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