Citation Posté par Cheikhna Mouhamed WAGUE Voir le message
Bonsoir

En faisant une incursion dans l'histoire, ces esclaves sont des anciens soninkés, bambaras, wolofs etc., qui avaient été razziés par les Maures avant et même pendant la période coloniale. Assimilés culturellement par leurs maitres, ils sont appelés harâtines aujourd'hui. Ce sont donc des Maures noirs qui, exploités, par leurs maitres n'ont jusqu'à l'orée de ce XXIeme siècle pas droit à une liberté humaine digne de ce nom. Ils s'affairent toujours dans les palméraies de leurs maîtres, à l'intérieur du pays. Ils sont analphabétes à plus de 90 %. Et pourtant, ils représentent plus de 40% de toute la population mauritanienne.......

Citation Posté par Ibrahim Soukouna Voir le message
Ah D'accord!!!
En lisant ton poste je me suis souvenu d'un film dont j'ai oublais le titre je crois c'est l'enfant Lion ou il y a une scène ou des maures attaques un village de noir en brulant tous sur leur passage et tuant et captivant les villageois.

Ce serai donc ça la difference entre les maures noir et blanc?
Les maures noir sont donc tous des esclaves d'origine Bambara, wolof, soninké etc...

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En fait, je crois que même après les indépendances, cette activité de capture de noirs par les maures a continué, mais pas sous forme de razzias.
En effet, je me souviens que, enfants, quand nous traversions le fleuve, soit pour aller cultiver sur l'autre rive ou pour aller chercher du bois, nos mamans nous disaient de toujours partir groupés et rentrés groupés.
Une fois, la curiosité m'a poussé à poser cette question à des adultes qui m'ont dit que c'est parce que si des maures vous trouvent seul, dans la brousse, ils feront de vous des captifs. Il y a eu des enfants qui ont disparu ainsi et qui auraient été capturés par les maures.

Par contre, ceux qui capturaient les enfants, ce serait les maures haratines pour les amener à leurs maîtres.
On castrerait les garçons et les gaverait (d'ailleurs, il existe un terme spécial à cette forme de gavage en Soninké : belehi ) pour qu'ils deviennent forts afin de s'occuper des travaux champêtres du maître.