IL faut d'abord connaitre qu'est ce que c'est que les droits de l'homme au lieu de dire qu'il est difficille de parler des droits de l'homme dans un pays islamique
Admettons le qu'il est difficile de parler des droits de l'homme dans un pays islamiste.
Ceux qui croyaient au changement en Mauritanie ne peuvent qu'être déçu.
Bonne lecture.
Diko hanoune
Birame Ould Dah Ould Abéid
«Les autorités font tout pour nier l’existence de l’esclavage en Mauritanie et mettre les bâtons dans les roues du mouvement abolitionniste et des militants anti-esclavagistes »
Dans la présente interview, que nous a accordée Birame Ould Dah Ould Abéid, membre de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et de S.O.S. Esclaves, dans le cadre de la sortie du film «Chasseurs d’esclaves » produit par la télévision franco-allemande Arte, l’intéressé fait des révélations et brosse le tableau de la situation sociale du pays avec un focus sur la question centrale – celle de l’esclavage – phénomène que la société mauritanienne continue à appréhender comme étant normal et contre lequel personne ne doit s’insurger, ou se révolter. Quand à vouloir en sanctionner les auteurs, c’est du domaine de l’utopie.
Comme vous allez le constater, il ne sera pas du tout tendre avec les magistrats, les officiers de police judiciaire, les administrateurs civils, les médias officiels qu’il considère comme les pires propagandistes de l’idéologie esclavagiste.
Le Rénovateur Quotidien : Vous avez participé, avec Aminétou Mint Ely Moctar, à la réalisation d’un film d’Arte, intitulé «Chasseurs d’esclaves ». Comment est née l’idée de réaliser ce film?
Birame Ould Dah Ould Abéid : J’ai été sollicité par Sophie Jeannot, qui est une journaliste-réalisatrice à Arte. Au cours d’une discussion que j’ai eue avec elle, elle m’a fait part de son intention de se déplacer jusqu’en Mauritanie pour nous accompagner dans l’une de nos actions pour libérer des esclaves en cas de plainte des leurs.
Son arrivée a coïncidé avec une mission que je devais accomplir au nom de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH). J’étais accompagné d’Aminétou Mint Ely Moctar. L’avocat Ishaq Ould Ahmed Hadi, qui devait être de la mission, s’est désisté à la dernière minute pour des raisons personnelles. Aminétou et moi sommes finalement partis seuls avec l’équipe d’Arte pour libérer Haby Mint Rabah, esclave depuis la naissance chez ses maîtres (Abdoulaye Ould Moctar et sa sœur Aminétou Mint Moctar).
L’origine de cette mission, c’est la plainte introduite par Bilal Ould Rabah, frère de Haby Mint Rabah, auprès de S.O.S. Esclaves d’abord, puis auprès de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH).
Le Rénovateur Quotidien : Vous avez été mandaté, comme vous dites, par la Commission Nationale des Droits de l’Homme. Mais, concrètement, avez-vous rencontré des difficultés, des réticences sur le terrain de la part des autorités pour libérer Haby Mint Rabah ?
Birame Ould Dah Ould Abéid : Effectivement ! Premièrement, nous avons dû faire face à l’hostilité manifeste des autorités administratives et judiciaires. Dès notre arrivée à Tiguint, nous avons été interceptés par un peloton de gendarmerie qui nous a cernés et conduits devant le chef d’arrondissement de cette bourgade.
Nous nous sommes même engueulés avec lui puisqu’il voulait, lui et la gendarmerie, mettre en doute l’objet de notre mission en voulant nous empêcher d’y aller. Ils nous ont même empêchés de prononcer le mot «esclavage ». Ils ont voulu nous culpabiliser d’office en percevant notre mission comme une action subversive contre la société et l’Etat mauritanien.
Le Rénovateur Quotidien : Et comment expliquez-vous ce refus de leur part ?
Birame Ould Dah Ould Abéid : Ce refus s’explique par le fait que la société et l’Etat mauritanien restent dominés par l’idéologie esclavagiste. La pensée sociale continue à appréhender l’esclavage comme un phénomène normal et contre lequel on ne doit pas s’insurger, se révolter et qui ne doit pas attirer de sanctions, ni d’investigations.
D’autre part, l’Etat mauritanien reste dominé par une communauté esclavagiste en l’occurrence la communauté arabo-berbère qui détient tous les leviers de commande du pouvoir.
L’Etat aussi dans ses différents corps (administrateurs civils, magistrats, officiers de police judiciaire,…) est constitué en majorité d’esclavagistes. On ne peut compter sur de telles personnes, pratiquant l’esclavage pour le criminaliser, le combattre et l’éradiquer.
Le Rénovateur Quotidien : Vous avez tenu beaucoup de conférences de presse sur la question de l’esclavage. Mais, visiblement, cela n’a pas servi à grande chose. Est-ce que c’est dans ce cadre que ce film a été réalisé, pour servir de moyen de pression sur les autorités pour qu’elles reconsidèrent davantage le problème de l’esclavage en Mauritanie ?
Birame Ould Dah Ould Abéid : Je pense que ce film va constituer un jalon de plus dans la somme des documents visuels et sonores qui, sans aucune équivoque, mettent en lumière sur la question de l’esclavage en Mauritanie et mettent en accusation, devant l’opinion publique nationale et internationale, l’Etat mauritanien, ses fonctionnaires et ses oulémas qui essaient de cacher vaille que vaille la question de l’esclavage qui est un crime.
Le Rénovateur Quotidien : On a vu dans ce film, un imam balayer du revers de la main l’existence de l’esclavage en Mauritanie. Cela vous écœure-t-il d’entendre de tels propos alors que tout le monde sait que l’esclavage existe en Mauritanie, sauf aux yeux de ceux qui le nient ?
Birame Ould Dah Ould Abéid : Cet imam, c’est Mohamed El Hafedh Ould Enahoui, qui est un imam esclavagiste à plus d’un titre. Il est l’un des actionnaires dominants de la filière orientale de l’esclavage. Il fait passer des filles esclaves mauritaniennes vers le Golfe. Il est impliqué dans la tentative de faire passer une de ses esclaves, Zéina.
C’est un imam qui pratique jusqu’à présent l’esclavage. Il a plusieurs femmes esclaves et sur lesquelles il exerce un esclavage sexuel.
Le Rénovateur Quotidien : Pourquoi, ce monsieur n’est-il pas inquiété alors qu’il existe une loi criminalisant l’esclavage ?
Birame Ould Dah Ould Abéid : Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi et son pouvoir n’ont pas fait la loi pour qu’elle soit appliquée. Ils ont fait la loi pour essayer de redorer le blason de la Mauritanie, en faisant de l’agitation et de la propagande sur cette loi. C’est pour faire le change devant la communauté internationale.
Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi nie lui-même l’existence de l’esclavage. Il ne parle que de séquelles. Les ministres, les officiers de police judiciaire, les administrateurs civils ont classé tous les cas d’esclavage avérés qui ont été portés devant la justice et l’administration mauritanienne.
Au jour d’aujourd’hui, depuis la promulgation de la loi (n°2007-048, Ndlr), il n’y a que 43 esclaves au total qui ont été libérés. Aucun des criminels soupçonnés d’esclavage n’a été poursuivi ni interpellé. Il n’y a aucune enquête en bonne et due forme.
Le Rénovateur Quotidien : Quelle a été la réaction des autorités lorsque «Chasseurs d’esclaves » est sorti ?
Birame Ould Dah Ould Abéid : Je ne sais pas, mais je sais que, lorsque nous avons amené Haby Mint Rabah, le Premier ministre de l’époque, Zéine Ould Zéidane, a joué des têtes et des pieds.
Lui et sa directrice adjointe de cabinet, Mint Bourdid, ont inondé nos responsables supérieurs (la Commission Nationale des Droits de l’Homme, Ndlr) de plaintes et de messages pour dire que Haby Mint Rabah n’est pas une esclave, que c’était un kidnapping, que c’était femme libre qui vit avec ses parents.
Le Premier ministre à l’époque (Zéine Ould Zéidane) était très solidaire des esclavagistes. Il avait même demandé qu’on reprenne Haby Mint Rabah pour la rendre aux gens présentés comme ses parents alors qu’ils ne sont que ses maîtres.
Il n’y a pas un démenti plus grand que ces allégations tenues par le Premier ministre et sa directrice adjointe de cabinet.
Le Rénovateur Quotidien : Au vu de tout cela, peut-on espérer la disparition imminente de l’esclavage en Mauritanie ?
Birame Ould Dah Ould Abéid : Non ! On ne peut pas espérer une disparition proche de l’esclavage en Mauritanie. Loin s’en faut ! Les autorités, à travers l’action des magistrats, des officiers de police judiciaire, des administrateurs civils, à travers le discours des ministres, du Premier ministre et du président de la république, font tout pour nier l’existence de l’esclavage en Mauritanie et mettent les bâtons dans les roues du mouvement abolitionniste et des militants anti-esclavagistes.
La destitution de l’ancien wali du Brakna, Sidi Maouloud Ould Brahim, qui a coopéré avec la mission de la CNDH qui a libéré la petite esclave Messouda Mint Hova des griffes de ses maîtres à Boghé en est une preuve évidente.
Il est encore clair que les médias officiels (la radio et la télévision mauritaniennes) continuent à rebattre les oreilles des mauritaniens de discours négationnistes. Ces médias officiels subliment l’esclavage mauritanien en le rendant social, acceptable et sacré à travers plusieurs programmes comme El Beddaa qui met en relief toute l’arrogance ethnique et de classe de la communauté (arabo-berbère) qui détient tous les leviers de commande du pays.
Cela dénote d’un grand mépris que ces autorités ont pour toutes les victimes, les militants des droits de l’homme en Mauritanie.
Le Rénovateur Quotidien : Votre dépit et déception se comprennent parfaitement. Pensez-vous que le fait de porter la question de l’esclavage sur le plan international, comme en témoigne le film d’Arte (Chasseurs d’esclaves), reste l’unique solution de se faire entendre ?
Birame Ould Dah Ould Abéid : Je pense que la seule solution, c’est de consolider le mouvement abolitionniste (mauritanien), le raffermir au niveau national, l’encadrer et surtout essayer d’explorer toutes les voies de lutte possibles.
Mais encore, il faut s’inscrire dans le registre d’une dénonciation systématique de ce qui se passe en Mauritanie afin de porter la complicité des autorités mauritaniennes (politiques, judiciaires, religieuses…) devant la communauté internationale.
Le Rénovateur Quotidien : Ne faudrait-il pas, toujours dans le cadre des voies de lutte contre l’esclavage, essayer d’initier une journée contre l’esclavage comme on l’avait fait au moment où la Mauritanie était confrontée au problème terroriste ?
Birame Ould Dah Ould Abéid : Nous sommes sur un plan d’actions qui va englober tout cela. Il y aura bientôt une série de manifestations pour dire non à l’esclavage, mais aussi à certains anachronismes et phénomènes graves qu’on fait subir à des êtres humains en Mauritanie.
Le Rénovateur Quotidien : La classe politique, dans son ensemble, est évasive sur la question de l’esclavage en dépit de son opposition de principe à ce phénomène. Pensez-vous que certains hommes politiques ont des privilèges à sauvegarder ?
Birame Ould Dah Ould Abéid : Les partis politiques en général, ce sont des partis qui s’arriment à l’idéologie de la société. Je pense que, en dehors du parti APP (Alliance Progressiste Populaire, Ndlr) dont le chef Messaoud Ould Boulkhéir est le chantre incontesté de la lutte anti-esclavagiste en Mauritanie, le REJ ( Rassemblement pour l’Egalité et la Justice, Ndlr) de Cheikh Sid’Ahmed Dieng et Tawassoul de Jémil Mansour, il n’y a pas d’autres partis qui essaient de s’inscrire dans une optique abolitionniste.
Je remarque que les autres partis n’accordent pas une importance à cela parce qu’ils ont une position de classe vis-à-vis de la question de l’esclavage.
Le Rénovateur Quotidien : Je reviens de nouveau au film «Chasseurs d’esclaves ». Pensez-vous qu’il aura un impact au niveau des autorités ?
Birame Ould Dah Ould Abéid : Je ne le pense pas. Aussi bien que les groupes dominants dont elles sont issues, les autorités sont imbues d’une forte arrogance et se caractérisent par une myopie qui va les perdre à la longue et je le regrette hélas. Ce film a eu un écho à l’étranger.
A travers ce film, j’ai été invité par les députés verts au sein du parlement autrichien. J’ai été invité par des universitaires autrichiens et des personnalités françaises pour des contributions sur l’esclavage en Mauritanie, à la lumière de ce film.
Le Rénovateur Quotidien : Récemment, notre pays, par la voix du Président de la République Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, s’est solidarisé avec Oumar El Béchir, le Président soudanais, accusé par le procureur de la Cour Pénale Internationale, de crimes commis au Darfour. En tant que défenseur des droits de l’homme, qu’en pensez-vous ?
Birame Ould Dah Ould Abéid : Je soutiens sans réserve l’action de la Cour Pénale Internationale contre tous les criminels de droit commun, les coupables de crimes contre l’humanité, de crime de génocide ou de crimes de guerre.
Omar Hassan El Béchir et ses collaborateurs doivent répondre des actes de génocide qu’ils ont commis au Darfour. La position de certains partis politiques et certaines personnalités notamment le Président de la République dénote que la Mauritanie et ses dirigeants reste encore un Etat réfractaire aux Droits de l’Homme.
Contrairement à ce que disent certains détracteurs, la CPI n’est pas un tribunal américain ni un tribunal européen. La CPI est un tribunal international à laquelle les Etats de la communauté internationale, dans leur large majorité, hormis les Etats voyous comme le nôtre et le Soudan, ont déjà souscrit et ratifié la charte.
En Mauritanie, il y a des criminels, notamment d’anciens chefs d’Etat ou hauts fonctionnaires de l’administration, qui doivent comparaître devant ce tribunal et nous ne ménagerons aucun effort pour qu’ils comparaissent.
Le Rénovateur Quotidien : Vous venez d’évoquer d’anciens chefs d’Etat mauritaniens considérés par certaines organisations de défense des droits de l’Homme comme étant des criminels et des génocidaires. On cite souvent le nom de Maouiya Ould Sid’Ahmed Taya, qu’on accuse d’avoir commis des crimes contre les populations négro mauritaniennes. Actuellement, il vit, sans être inquiété, au Qatar. Etes-vous pour son extradition en Mauritanie pour qu’il réponde des accusations portées contre lui ?
Birame Ould Dah Ould Abéid : Quand on l’extrade ici, il va trouver l’impunité ! Ici, c’est le pays de l’impunité. Il y a des gens qui ont commis des crimes de droits humains très graves, des crimes économiques, des crimes de génocide, des crimes contre l’humanité. Ces gens-là sont ici, sans pour autant être inquiétés.
Pire encore, ils sont promus de jour en jour. Ils continuent de bénéficier des honneurs de la République. L’extrader ici (Maouiya Ould Sid’Ahmed Taya), non ! Je veux qu’il soit, comme tous les autres, jugé par la Cour Pénale Internationale.
Mais le ramener en Mauritanie, c’est lui garantir une impunité totale. Ce n’est pas une justice de classe, une justice ethniciste, corrompue et prise en otage par des réseaux mafieux et esclavagistes qui peut juger ce genre de crimes et de criminels.
Propos recueillis par Babacar Baye Ndiaye
Info source :
Le Rénovateur (Mauritanie)
IL faut d'abord connaitre qu'est ce que c'est que les droits de l'homme au lieu de dire qu'il est difficille de parler des droits de l'homme dans un pays islamique
"Lorsque la peine envahit ton cœur, rappelle-toi d'Allah, car Il est celui qui te voit quand plus personne ne te regarde, celui qui t'entend lorsque plus personne ne t'écoute, Il est la Présence au-delà de toute absence. Rappelle-toi de celui qui ne t'oublie jamais et Il deviendra l'apaisement de ta peine."
On peut cacher " tout le Temps " une partie de la Vérité
On peut cacher " toute la Vérité " une partie du Temps
Mais on ne peut pas cacher " tout le Temps " " toute la Vérité "
D'abord dans les pays islamique les hommes ne naissent jamais libre et égaux puisque la femme subie naturellement cette discrimination malgré que c'est elle qui nous met au monde.
Dans les pays islamisé , on ne respecte absolument ou on ne tolère pas la différence religieux.
Tout non musulman est considéré comme personne non gratta dans le pays.
Il est interdit de maintenir une personne en esclavage et pourtant les maures Mauritaniens ont utilisé l'islam pour esclavagisé les noirs et cela ne vous gene pas mon cher?.
Aucun pays musulman ne veut de la charte des droits de l'homme sous prétexte qu'elle est contre les principes les valeurs islamiques.
Tu es d'accord avec moi que dans les pays musulmans la barbaries et la cruauté fait la loi en commençant par la peine de mort qui est une loi islamique.
Je vous envoie la charte des droits de l'homme qui pourra te d'aider à comprendre.
Diko hanoune
Article premier
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
Haut de page
Article 2
1.Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.
2.De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.
Haut de page
Article 3
Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.
Haut de page
Article 4
Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.
Haut de page
Article 5
Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
Haut de page
Article 6
Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique.
Haut de page
Article 7
Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination.
Haut de page
Article 8
Toute personne a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi.
Haut de page
Article 9
Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé.
Haut de page
Article 10
Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle.
Haut de page
Article 11
1. Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.
2. Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d'après le droit national ou international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l'acte délictueux a été commis.
Haut de page
Article 12
Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.
Haut de page
Article 13
1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat.
2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.
Haut de page
Article 14
1. Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays.
2. Ce droit ne peut être invoqué dans le cas de poursuites réellement fondées sur un crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux buts et aux principes des Nations Unies.
Haut de page
Article 15
1. Tout individu a droit à une nationalité.
2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité.
Haut de page
Article 16
1. A partir de l'âge nubile, l'homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution.
2. Le mariage ne peut être conclu qu'avec le libre et plein consentement des futurs époux.
3. La famille est l'élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l'Etat.
Haut de page
Article 17
1. Toute personne, aussi bien seule qu'en collectivité, a droit à la propriété.
2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété.
Haut de page
Article 18
Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.
Haut de page
Article 19
Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.
Haut de page
Article 20
1. Toute personne a droit à la liberté de réunion et d'association pacifiques.
2. Nul ne peut être obligé de faire partie d'une association.
Haut de page
Article 21
1. Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis.
2. Toute personne a droit à accéder, dans des conditions d'égalité, aux fonctions publiques de son pays.
3. La volonté du peuple est le fondement de l'autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s'exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote.
Haut de page
Article 22
Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l'effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l'organisation et des ressources de chaque pays.
Haut de page
Article 23
1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.
2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.
3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s'il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.
4. Toute personne a le droit de fonder avec d'autres des syndicats et de s'affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.
Haut de page
Article 24
Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques.
Haut de page
Article 25
1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.
2. La maternité et l'enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. Tous les enfants, qu'ils soient nés dans le mariage ou hors mariage, jouissent de la même protection sociale.
Haut de page
Article 26
1. Toute personne a droit à l'éducation. L'éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l'enseignement élémentaire et fondamental. L'enseignement élémentaire est obligatoire. L'enseignement technique et professionnel doit être généralisé ; l'accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite.
2. L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.
3. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants.
Haut de page
Article 27
1. Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.
2. Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l'auteur.
Haut de page
Article 28
Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet.
Haut de page
Article 29
1. L'individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seule le libre et plein développement de sa personnalité est possible.
2. Dans l'exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n'est soumis qu'aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d'assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d'autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l'ordre public et du bien-être général dans une société démocratique.
3. Ces droits et libertés ne pourront, en aucun cas, s'exercer contrairement aux buts et aux principes des Nations Unies.
Article 30
Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d'accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés.
c'est bien beau de sortir tous ces articles là fait mais les fondateurs de ces articles aucun ne les respects et d'ailleurs nous en avons la preuves .Et je pense qu'il ne sert à rien de discuter sur un sujet que tu ne maitrise pas,parler sur des pays que tu ne connais pas,et de parler parceque tu as envie de parler,dire des choses qui sont loin de la vérité et de t'aventurer sur un terrain glissant.
Dernière modification par kiitee 30/07/2008 à 16h50
"Lorsque la peine envahit ton cœur, rappelle-toi d'Allah, car Il est celui qui te voit quand plus personne ne te regarde, celui qui t'entend lorsque plus personne ne t'écoute, Il est la Présence au-delà de toute absence. Rappelle-toi de celui qui ne t'oublie jamais et Il deviendra l'apaisement de ta peine."
On peut cacher " tout le Temps " une partie de la Vérité
On peut cacher " toute la Vérité " une partie du Temps
Mais on ne peut pas cacher " tout le Temps " " toute la Vérité "
Bonjour,
je suis désolé mais en france un pays non islamique tous les jours les droits de certaines personnes sont bafouées. Le raciste, la discrimination et j'en passe. Donc franchement ton argument à revoir.
Moi qui pensait que vous n'en vouliez qu'aux Maures, eh bien je vois que je me suis trompé, c'est l'Islam qui vous pose problème, pour vous
Islam=Obscurantisme
et
Démocratie occidentale=Lumière
Désolé, si c'est ce schéma que vous avez en tete eh bien sachez qu'il faux.
Je voudrais rajouter ceci, si vous voulez que les choses bougent en Mauritanie, créez un parti politique, je ne pense pas que ce soit sur un forum internet que vous arriverez à changer les choses en Mauritanie.
Dernière modification par Salem 30/07/2008 à 17h10
Albert SCHWEITZER
La vérité n'a pas d'heure, elle est de tous les temps, précisément lorsqu'elle nous paraît inopportune.
http://www.radio-albayane.info/
Je parle d'un pays que je connais bien qui est la Mauritanie une république islamique.
De quel sujet parlez vous que je ne maîtrise pas ?.
J'aimerai bien que vous me mettez sur le tapi le contraire de ce que je viens de dire au lieu de s'aventurer à occulter le problème que j'ai posé.
Aucun pays musulman ne veut attendre parler des droits de l'homme cela explique leur ignorance complète du droit humain.
Je suis d'accord avec vous , dans les pays qui ont crée la charte des droits de l'homme on n'applique pas la charte à lettre mais qu'en pensez vous du cas des pays qui n'en ont même pas eu cette idée dans la tête?.
Au moins dans les pays qui ont eu cette idée de la charte des droits de l'homme ils nous donnent un espoir de pouvoir porté plainte mais dans les pays islamique cet espoir n'existe pas.
Il faut descendre sur terre pour affronter la triste réalité et je n'ai jamais dit ici et ailleurs que les pays fondateurs de la charte des droits de l'homme sont parfaits.
J'ai une question pour tous ceux qui sont membres du forum soninkara: pouvez vous n'expliquer pourquoi dès qu'on parle du monde arabo-musulman tout le monde s'excite en même temps ?.
Avez vous des choses à cacher?
Merci
Diko hanoune
consernant l'islam nous avons rien à cacher,dire que dans les pays musulmans les hommes ne naissent pas libres et égaux et que la femme subit la discimination et on ne respecte pas les différences religieux ,c'est des choses que tu as dit qui ne tienne sur aucun fondement,bon bref je ne vais pas m'attardé sur ce sujet si telle est ta vision alors elle est loin de la realité.
"Lorsque la peine envahit ton cœur, rappelle-toi d'Allah, car Il est celui qui te voit quand plus personne ne te regarde, celui qui t'entend lorsque plus personne ne t'écoute, Il est la Présence au-delà de toute absence. Rappelle-toi de celui qui ne t'oublie jamais et Il deviendra l'apaisement de ta peine."
On peut cacher " tout le Temps " une partie de la Vérité
On peut cacher " toute la Vérité " une partie du Temps
Mais on ne peut pas cacher " tout le Temps " " toute la Vérité "
Salem je vous vois mal digerer ma reponse concernant cette interview aux medias mauritaniens.
La voici et dites moi ce que vous en pensez en vous assurant que c'est ne qu'un debut ?
Il doit être clair pour tout hartani qu'un maure ne sera jamais là pour le libérer.
Nos savants menteurs des députés en duperie peuvent se leurrer d'avoir voter une loi qui ne sera jamais appliquer.
Pourquoi ne demandent -ils pas une commission d'enquête parlementaire sur les raisons qui empêchent l'administration Mauritanienne d'appliquer une loi qu'ils ont voté à l'unanimité?.
Les haratine doivent se mettre en tête il n'y a que leurs frères qui les défendent dans les quatre coins du monde qui pourront faire bouger les choses à l'assemblée nationale et au sénat.
Cela revient à dire qu'il est temps que les haratine sanctionnent sévèrement les arabo-berbères en votant identitaire pour élire un groupe parlementaire haratine à l'assemblée nationale et au sénat pour mettre fin à l'hégémonie maure au niveau institutionnel.
J'appelle mes frères haratine a ne plus voter pour les maures blancs quoi qu'il arrive , ils ne nous donneront pas notre liberté sans contrainte.
Pour moi personnellement je préfère de ne pas voté du tout que de voter pour mon bourreau.
A vous de jouer en sachant qu'on représente la majorité en Mauritanie pourquoi alors s'obstine-t-on d'appliquer la logique d'une majorité qui l'emporte.
Merci
Diko hanoune
La lutte continue