Salam ! Nous avons connu Brice Hotrefeux qui finalement n'a pas craché beaucoup de feu sur nous maintenant l'ère Besson. Et celui la, il mord... Il n'a pas froid aux yeux. Il exécute sans broncher. Qui aurait crû ? Un ex homme de gauche plus " mordant" que Lepen dès que l'on parle d'étrangers, de noirs ou de sans papiers. Certes il est le meilleur élève de son maître Sarko mais pour nous c'est un bras armé contre les pauvres "sans papiers" qui gonflent les comptes du trésor public sans appauvrir ceux de la sécu. Pauvres étrangers, ballotés de tous les cotés. Comme si l'identité nationale ne suffisait plus, maintenant ce sont les mariages et les sans papiers. Peut-être après le soldat Younoussou Guissé c'est moi qui vais suivre parce que né de mère Sénégalaise et de père français. Qui sait peut-être la prochaine cible serait les personnes ayant une double nationalité vu l'acharnement de la Sarko's team.
Emploi de travailleurs sans-papiers : Eric Besson détaille son projet
Eric Besson
Photo : AFP
Eric Besson, ministre de l'Immigration, a indiqué qu'il présenterait en Conseil des ministres, avant la fin décembre ou début janvier, un texte sur la lutte contre les employeurs ayant recours à des travailleurs sans papiers.
Alors que le ministre du Travail Xavier Darcos a annoncé que les préfets pourraient prononcer la « fermeture administrative » des entreprises employant des sans-papiers, Eric Besson a précisé que les fermetures pourraient concerner « des établissements et pas les entreprises elles-mêmes ».
« Il faudra que la mauvaise foi soit démontrée, il faudra bien évidemment que les chiffres soient conséquents : si vous avez un établissement de mille personnes et que vous identifiez un étranger en situation irrégulière qui aurait été employé, vous vous doutez bien qu'il y a une question de proportion ! », a-t-il détaillé.
« L'action humanitaire, c'est la réponse à une situation d'urgence »
Eric Besson s'exprimait en marge d'une conférence de presse pour présenter, avec la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie, deux circulaires adressées aux préfets et aux parquets sur l'aide humanitaire aux étrangers en situation irrégulière.
« L'action humanitaire, c'est la réponse à une situation d'urgence, à un état de nécessité : ce n'est pas un soutien actif et continu à la clandestinité pour des raisons lucratives ou pour faire délibérément obstacle à la législation applicable en matière d'entrée et de séjour en France », a prévenu Eric Besson.
Hébergement : c’est au juge d’apprécier au cas par cas
Il s'est voulu rassurant pour les associations humanitaires. « Il faut réaffirmer fort que les bénévoles humanitaires qui respectent la loi et l'esprit de la loi (...) ne courent pas de danger », a-t-il affirmé, précisant qu'ils ne devaient pas « se mettre en situation d'aider au séjour irrégulier sur une longue durée ou se mêler aux filières de l'immigration clandestine ».
En matière d'hébergement des étrangers, « c'est au juge d'apprécier au cas par cas quelle a été l'intentionnalité », a souligné le ministre. « Si vous hébergez quelques jours quelqu'un en situation irrégulière, vous pouvez avoir de bonne foi méconnaissance de cela, ou vous pouvez considérer qu'il y a urgence. Si vous l'hébergez quelques années, vous pouvez difficilement prétendre devant la justice que vous ignorez sa position ».