Salam
Encore un pan de la culture Soninké qui est tombé. Maintenant, les Soninkés copient tout, je dis bien tout. Cela ne m'étonnerait pas si on me dit qu'il y a un fan's club Modou Lo ou Yékini à Waoundé.
La lutte traditionnelle originale se pratiquait également à Bakel. Dès fois, les plus grands ou même les vieux racontaient les hauts faits de guerriers Bakélois qui ont egayés le public Bakélois. Les luttes traditionnelles se déroulaient sous forme de championnats avec des participants de chaque village. Maintenant, tout le monde se rue vers l'émigration.
Les jeunes d'aujourd'hui sont plus contents avec une theïère à coté que de regarder un combat de lutte pur. Pire, la nuit ils se transforment en " vrais Hayrankos " ( Dragueurs ) et considereraient la lutte traditionnelle comme un truc de sauvage et de non civilisé. Ils sont tous devenus sapeurs, dragueurs et paresseux. Même le foot n'est plus pratiquait comme avant.
Comme disait un Bakélois au foyer Quai de la gare parlant de ma génération
" Votre génération, votre marque de fabrique est chinoise alors que la notre était allemande. Vous êtes tous vieux-jeunes. A votre âge, nous étions plus actifs et endurants. ".
Bref, parce que l'émigration a vidé nos terroirs de formateurs ( parents, oncles, frères...), les jeunes sont livrés à eux-même et s'adonnent à leur propre plaisir comme bon leur semble.