Bonsoir

On peut valablement remarquer que les immigrés soninkés, qu’ils soient en France, au Congo, aux Etats-Unis, entre autres pays d’immigration, restent profondément et admirablement attachés à leurs territoires d’origine et au reste de la famille qui y vit.
Des projets bénéfiques en direction de ces villages, toujours d’actualité, leur donnent une image améliorée. Et aujourd’hui, les enfants nés dans l’immigration s’activent autour des projets pour sortir leurs villages d’origine de la léthargie économique et de l’enclavement.
On voit aussi que les familles immigrées vivent l’absence d’aucun membre de la famille au village comme un affront et une extinction du lignage.

Selon vous est ce que c’est ce que Sayad appelle « la faute de l’absence », c’est-à-dire le fait d’avoir quitté sa famille, ses parents qui explique que les immigrés se sentent redevables vis-à-vis de leurs territoires respectifs ?

Ou bien c’est le fait qu’ils ne soient pas insérés dans les pays d’installation qui fait qu’ils drainent toutes leurs potentialités vers leurs villages respectifs ?

S'il y a d'autres raisons à cet attachement, n'hésitez pas à nous en faire part. Bien à tout le monde.