Bonjour,
Ganda disait avec raison que : « Haqilen bucinne ña na haten di, xa a ga na bono noxu sun ta toxo haten ηa a gan ta bonno», c’est-à-dire : « Certes la raison occupe une infime place dans le corps humain, mais quand elle se gâte, rien ne restera du corps qui ne sera pas également gâté ».
Effectivement, il est difficile de dire que la raison humaine occupe telle ou telle place dans le corps, tant elle y est invisible, voire infime. Mais on est certain, comme le dit Ganda, que quand la raison est altérée, l’être humain devient inapte à tout point de vue. Il n’est plus responsable de ses actes et devient ce que j’appelle un « un néant social et religieux ». Ni la loi, ni la religion, ni la société ne peut lui imputer la responsabilité de ses excentricités, de ses truculences, de ses crimes, etc. En conclusion, la raison humaine est un élément majeur qui différencie l’Homme de l’animal. En ce sens, on ne peut être que d’accord avec Ganda Fadiga, paix à son âme.