franchement ça va loin cette affaire!
franchement ça va loin cette affaire!
Salam,
Ali est très atteind par toutes ces attaques minables et démago pour celles et ceux qui le souhaitent merci de lui envoyer un petit message d'encouragement et/ou de sympathie sur son phone, facebook, mail etc ... C'est dans les moments comme celà que nous avons besoin d'être entourés.
Tchooo
Moi, je dis qu'il n'a pas à rougir de quoi que ce soit...Nul n'est parfait.
Tu te souviens que Villepin a raconté une connerie de Sarkozy ( expulsion d'un malien après les incendies de Vincent auriol juste par pure vengeance usant de ses pouvoirs). Ils sont tous faux. Je vous assure que si on jetait un coup d'oeil aux casiers de delattre, et les autres élus UMP, nous retrouverons des choses ininmaginables. Peut-être même, certains d'entre eux sont des " Fourniret version cachée". C'est petit...
Ce n'est pas cette erreur de jeunesse comme dit Ali qui cause problème moi, je pense que c'est sa couleur de peau et ses origines. Dés fois, ces gens nous prennent pour des moutons en occultant le vrai problème usant de petites ruses.
Moi, je préfère même " Le Pen " à ces tarlouzes :-* pardon je voulais faire un clin d'oeil à Monsieur Nicollin de Montpellier.
Un vieux proverbe africain du 12ème siècle dit : "Quand un âne te donne un coup de patte, il ne faut pas le lui rendre, car sinon, toi aussi, tu deviendras un âne". Donc, ne calcule pas ces ânes et laisse les dans leurs âneries! On espère tous qu'au soir du 14 Mars, ils pataugeront tous dans leur Ubuesque Merde Puante.
Au contraire même il peut être fier, parce qu'il fait peur, on sait que c'est un gars qui compte, il représente donc une menace significative pour eux, sinon pourquoi essayer de le détruire comme ça?
Pareil au moins lui il annonce la couleur (notez le jeu de mot ;D) il ne se cache pas derrière de faux semblants hypocrites
Dans le Val-d'Oise, la droite assume sa campagne "tough"
LE MONDE
Au plissement de ses yeux, Axel Poniatowski laisse imaginer qu'il est heureux. La tête de liste (UMP) du Val-d'Oise ne pouvait espérer meilleur public. Trois jours après avoir qualifié son adversaire, tête de liste (PS), Ali Soumaré, de "délinquant multirécidiviste", le président de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale, qui mène la liste UMP aux régionales dans le département, s'est retrouvé, lundi 22 février, au milieu d'une douzaine de convives de "la communauté noire" à l'invitation d'un "ami", dans une HLM de Cergy. Parmi ses hôtes, aucun n'a pris la défense de M. Soumaré.
http://pubs.lemonde.fr/5/LEMONDE-REG...62383236666630
http://pubs.lemonde.fr/5/LEMONDE-REG...62383236666630
Au contraire. "A Cergy, on n'est pas des Ali Soumaré", lance Aimé, 33 ans, conducteur de bus dans le Val-d'Oise. En aparté, le jeune homme poursuit: "J'aurais préféré que le PS ne choisisse pas un candidat juste parce qu'il est noir pour ensuite découvrir qu'il est la pire des racailles. Les gens vont continuer de penser que les Noirs, ce n'est pas carré", soupire-t-il.
Musicien, Alionne N'Diaye, 34 ans, raconte qu'il "connaît Ali" et pense qu'"il a commis une énorme erreur de gestion de carrière. Il aurait mieux fait d'assumer lui-même les faits que lui reproche la droite sans craindre pour autant de tomber dans le cliché de la repentance", regrette-t-il.
Dans un fauteuil en cuir au milieu du salon, veste de tweed anglais, M. Poniatowski assure qu'il a "beaucoup apprécié le ressenti" de la soirée et s'éclipse. Pour lui, la démonstration est faite: "Tout le monde, sourit-il au volant de sa Clio, sait que M. Soumaré est un délinquant." ( C'est pas fasso ce type svp ! mdrrrr )... Il a reussi son coup, doit-il penser ! Mais il ne voit pas venir sa chute...
Incarnation de la tradition libérale dans le département, M.Poniatowski reconnaît que la droite val-d'oisienne "s'est durcie" depuis qu'elle a perdu la présidence du conseil général, en 2008. Le climat de la campagne est "tough!", dit-il avec un anglais parfait. Mais cet ex-UDF n'a aucun état d'âme. Il fait confiance à Francis Delattre, le maire (UMP) de Franconville, prétendant, par ailleurs, à la reprise du conseil général au PS en 2011, qui affirme "avoir les preuves" des accusations qu'il porte contre M.Soumaré. Cela lui suffit.
"QUARTIERS OUBLIÉS"
Si pour une partie des Val-d'Oisiens, le doute s'est instillé sur le passé judiciaire de M.Soumaré, c'est aussi parce que le PS, national et régional, a laissé passer le week-end avant de réagir. Lundi, François Pupponi, le maire (PS) de Sarcelles, a tenté d'arrêter l'incendie: "Quand j'ai embauché Ali Soumaré comme chef de cabinet en 2009, son casier judiciaire était vierge sur les cinq dernières années", assure l'édile. Pour ce proche de Dominique Strauss-Kahn, "la droite lance une campagne nauséabonde parce que le PS a réussi à faire émerger dans les quartiers une nouvelle génération politique qu'elle cherche à casser." Aux médias qui les interrogent sur une éventuelle baisse du moral des troupes en campagne, les élus PS du Val-d'Oise rappellent la popularité de leur chef de file régional.
"Quand Ali vient tracter sur le marché de Sarcelles, comme vendredi dernier, les gens ont des étincelles dans les yeux", raconte Isabelle Beressi, première adjointe (PS) à la mairie. Porte-parole des familles lors des émeutes de Villiers-le-Bel en 2007, "Ali incarne l'espoir des quartiers oubliés des grands de ce monde", s'enflamme cette candidate du PS aux régionales dans le département. Lundi, pourtant, certains militants PS disaient espérer voir Ali Soumaré s'exprimer le soir même "à la télé". En vain.
Régionales : Michèle Sabban (PS) porte plainte contre Poniatowski (UMP)
L'affaire Ali Soumaré, tête de liste PS aux régionales dans le Val-de-Oise devenue la tête de turc pour l'UMP locale qui l'a qualifié de «délinquant multirécidiviste» déborde le terrain électoral. Elle se retrouve maintenant sur celui du judiciaire.
Son avocat, Jean-Pierre Mignard a annoncé lundi qu'il allait porter plainte pour «diffamation» et pour «violation du secret professionnel» contre Francis Delattre et Sébastien Meurant, les maires UMP de Franconville et Saint-Leu-la-Forêt (Val d'Oise), à l'origine des accusations lancées contre leur opposant socialiste vendredi. Aussitôt après, le PS a jugé les procédés «méprisables» et accuse l'UMP de stigmatiser une figure de la diversité.
Une autre plainte suit cette affaire contre un leader UMP du Val d'Oise, et non des moindres puisqu'il s'agit du député Axel Poniatowski, président de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée nationale. Cette fois, c'est la vice-président du conseil régional d'Ile-de-France, proche de Huchon, et tête de liste PS dans le Val-de-Marne qui saisit la justice contre lui. «J'ai demandé à mon avocat, Jean-François Moreau, ancien bâtonnier de Créteil, de déposer plainte aujourd'hui pour «diffamation» contre M. Poniatowski», a déclaré au Parisien.fr la socialiste Michèle Sabban.
«Dans cette affaire, j'ai été relaxée. Point barre!», Sabban
Tête de liste de la majorité présidentielle dans le Val d'Oise, Axel Poniatowski qui s'était déclaré vendredi «outré» d'apprendre que son adversaire socialiste Ali Soumaré est «un repris de justice, multirécidiviste» s'est aussi laissé emporté contre d'autres candidats PS. «Après cela, doit-on s'attendre à trouver d'autres repris de justice sur les listes PS ? Apparemment, oui !», ajoutait Axel Poniatowski qui est aussi secrétaire général adjoint de l'UMP.«Michèle Sabban, candidate dans le Val-de-Marne et Jean-Paul Planchou, en Seine-et-Marne, furent tous les deux condamnés pour emplois fictifs», a-t-il.
«Je regrette que M. Poniatowski n'ait pas pris le temps de vérifier ses dires avant de balancer des propos diffamatoires. Ca prouve qu'à l'UMP, ils sont mal renseignés et que leur mauvais sondage leur fait tourner la tête. Dans cette affaire, j'ai été relaxée. Point barre!», a expliqué la vice-présidente du conseil régional. Selon elle, «à un moment où on enterre le débat sur l'identité nationale catastrophique dans l'opinion publique, les candidat UMP reviennent sur le même thème en stigmatisant la diversité. C'est déplorable...».
Axel Poniatowski (né le 3 août 1951 à Rabat au Maroc) est un homme politique français. Secrétaire général adjoint de l'Union pour un mouvement populaire, il est maire de l'Isle-Adam, député de la 2e circonscription du Val-d'Oise et Président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.
Issu d'une famille princière polonaise, il est le fils de l'ancien ministre et député Michel Poniatowski.
Après une enfance passée au Maroc et aux États-Unis où son père était diplomate, il travaille comme cadre dirigeant pour le groupe Thomson, société d'électronique spécialisée dans l'aérospatiale, la défense et les technologies de l'information, qu'il représente notamment pendant trois ans en Arabie saoudite. Il a été directeur de l'unité ELIS (prestation de service de location de linge) de saint Ouen l'Aumône. Il entame une carrière politique en 1995 comme conseiller municipal de l'Isle-Adam dans le Val-d'Oise, ville dont son père est le maire. Il devient premier adjoint.
En 1999, Michel Poniatowski démissionne en cours de mandat et son fils lui succède comme maire de cette ville.
Axel Poniatowski est élu député pour la première fois en 2002, pour la XIIe législature (2002-2007), dans la circonscription du Val-d'Oise (2e), plus importante circonscription de France (188 134 habitants en 1999). Il est alors l'un des 62 députés issus de Démocratie libérale à rejoindre la nouvelle UMP.
Candidat à sa réélection lors des élections législatives de 2007 en Île-de-France|élections législatives du 10 et 17 juin 2007, il obtient lors du premier tour 45,42 % des voix face au candidat socialiste Dominique Lefebvre (28,04 % des suffrages) et est réélu au second tour avec 53,08 % de voix
Président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale depuis le 28 juin 2007, il fut rapporteur de la Commission d'enquête sur les conditions de libération des infirmières et du médecin bulgares [1] En 2008, il prend position pour un Tibet autonome: "Les Tibétains ont droit à une véritable autonomie culturelle, morale et politique; elle devrait s'exercer dans le cadre d'institutions régionales dotées de réels pouvoirs et dans l'esprit de l'Appel de Strasbourg, plan de paix proposé par le dalaï-lama en juin 1988 devant le Parlement Européen et alors rejeté par la Chine.
Eh oui, c'est vraiment pathétique !!!
Quand Brice Hortefeux fait des propos jugés "racistes" (par bon nombre d'acteurs de la classe politique) à l'égard d'un arabe. Il se fait inviter par le conseil français du culte musulman.
Quand Axel Poniatowski sort des propos honteux à l'encontre de Ali Soumaré, il se fait inviter par ses "amis" noirs et l'affaire est médiatisée.
Vraiment, comment les gens peuvent être "moutons" à ce point ?
Quel parcours exemplaire :D! Le piston est digne de celui d'un chef d'état africain. Je démissionne mon fils, comme ça tu vas prendre ma place.:D
Salam et Bonjour.
Tous cela rappel un peu la campagne électorale passé au USA ou les adversaires D'Obama ont pris un malin plaisir a fouiller dans son passé pour divulguer qu'il était un ancien drogué à la marijuana et à la cocaïne.
Obama l'avait même reconnu d'ailleur.
Et cela ne l'a pas empecher de gagner.
Mais bon,labas c'est les Etat Unis et ici c'est la France...
Mais bon Allah est Grand aussi.
Comme direz mes cousins "YES WEEK END" lol
Salam
En tout cas, cela veut tout dire... C'est indigne d'une France où on nous bourre le crâne avec les droits de l'homme, la diversité...
Lui, n'a pas eu le temps de faire le parcours de Ali... Il a un raccourci extraordinaire. Même Sarko n'a pas eu le même piston. Il a au moins pris des coups mais Axel Poniaaaaaa même pas une galère. C'est Papa qui a tout fait ...
Peillon défend Soumaré et contre-attaque
LEMONDE.FR avec Reuters | 23.02.10 | 10h46
L'eurodéputé socialiste Vincent Peillon a jugé "ignobles", mardi 23 février, les attaques de la droite contre le candidat aux régionales du Val-d'Oise Ali Soumaré, qui se voit reprocher une ancienne condamnation pour vol. L'ancien élu socialiste de la Picardie a rappelé sur RMC que Jean-François Mancel, ex-secrétaire général du RPR, avait conservé ses mandats dans cette région malgré plusieurs affaires judiciaires. Il a évoqué aussi le cas du maire de Juppé Alain Bordeaux, revenu en politique après un an d'inéligibilité prononcé dans un scandale lié à la Mairie de Paris.
http://pubs.lemonde.fr/5/LEMONDE-REG...62383236666630
http://pubs.lemonde.fr/5/LEMONDE-REG...62383236666630
Vincent Peillon soutient donc qu'on peut agir dans la vie publique après avoir payé sa dette et estime raciste le fait que l'UMP distribue des tracts reprochant notamment à Ali Soumaré une condamnation pour vol en 1999, à l'âge de 18 ans. "Ça tombe sur la tête de ce pauvre garçon, qui est effectivement particulier. D'abord, il a 30 ans, dans un pays où la jeunesse est très maltraitée. Deuxièmement, il est noir. On n'a jamais vu ça ! Troisièmement, il n'a pas fait l'ENA. C'est ignoble, ignoble", a-t-il dit.
Ali Soumaré, qui se voit imputer par l'UMP de son département une carrière de "multi-récidiviste", va porter plainte en diffamation, car hormis l'ancienne condamnation pour vol, qu'il reconnaît, il conteste les autres affaires. Il n'y aurait, selon sa version, que des dossiers mineurs s'étant achevés par des transactions et une affaire de rébellion avec des policiers qui est en appel. Une des condamnations mentionnées par l'UMP concernerait un homonyme.
RÉGIONALES DANS LE VAL-D'OISE
Ali Soumaré explique son "erreur de jeunesse"
Par Jamila Aridj
"J'ai payé ma dette" pour "une erreur de jeunesse". Attaqué sur son passé judiciaire, Ali Soumaré, tête de liste socialiste dans le Val-d'Oise aux élections régionales, s'explique et contre-attaque. Il est accusé par deux élus UMP, Francis Delattre, maire de Franconville, et Sébastien Meurant, édile de Saint-Leu-la-Forêt, d'être un "délinquant multirécidiviste." Selon eux, il aurait été condamné à quatre reprises et ferait l'objet d'une procédure en cours. Le jeune homme, âgé de 29 ans et d'origine malienne, juge "inacceptable" qu'on veuille "salir" son engagement politique, dans les colonnes du Parisien/Aujourd'hui en France daté de mardi. Une plainte pour "diffamation" doit être déposée par son avocat, Me Jean-Pierre Mignard, cette semaine.
Celui qui fut le porte-parole des familles et des quartiers lors des émeutes de Villiers-le-Bel, en novembre 2007, reconnaît avoir été condamné dans une affaire qui remonte à 1999, qui est désormais prescrite. "J'[en] ai tiré les conséquences. J'ai même eu un déclic à ce moment-là. Cela a nourri mon engagement, notamment dans le monde associatif et dans toutes mes missions à Villiers-le-Bel." Les faits commis : un vol aggravé datant du 3 septembre 1999. Le jugement du tribunal correctionnel de Pontoise en date du 9 décembre 2002 a condamné Ali Soumaré à six mois de prison ferme.
Homonymie
Une autre condamnation remonte au mois d'octobre 2009. Deux mois de prison ferme pour rébellion à agents de la force publique - selon une copie envoyée aux rédactions par le service de communication de la mairie de Franconville - ont été notifiés. Un jugement qui n'a pas été signifié à l'accusé, absent le jour du jugement. L'avocat d'Ali Soumaré a d'ailleurs décidé de déposer un appel lundi.
Pour les autres affaires susceptibles de concerner, selon les élus UMP, Ali Soumaré, le conseil plaide l'homonymie pour deux d'entre elles. L'une se rapporte à un "vol avec violence et usage de carte de paiement contrefaite", pour laquelle le tribunal a prononcé, le 8 février 2007, une condamnation de 80 heures de travail d'intérêt général. L'autre concerne une affaire dont la procédure est en cours pour des faits de violence commis le 25 mai 2008 ayant entraîné une interruption temporaire de travail de huit jours.
Pécresse prend ses distances
Me Jean-Pierre Mignard nie également toute implication de son client dans une infraction de conduite sans permis de conduire, le 13 mai 2009, malgré une injonction de le restituer. Une plainte doit d'ailleurs être déposée par l'avocat du candidat socialiste pour "violation du secret professionnel" dans cette affaire. Un communiqué du maire UMP de Franconville affirme, à propos de ces faits présumés, que le candidat PS a été visé par une "ordonnance pénale du 16 février 2010". Et Me Mignard de s'interroger sur "les conditions dans lesquelles cette information a pu être communiquée et dans quel dessein".
À l'image du premier secrétaire de la fédération du Val-d'Oise du Parti socialiste, Dominique Lefebvre, des voix se lèvent au PS pour dénoncer une "confusion" qui plane sur les accusations dont fait l'objet Ali Soumaré. Pour le porte-parole du PS Benoît Hamon, seules trois personnes étaient au courant dans cette dernière affaire : "le greffier, le juge, le procureur". "Francis Delattre devra répondre de ces fausses accusations", lance Dominique Lefebvre dans les colonnes du quotidien gratuit Métro . "Je condamnerai la démarche si les faits sont faux", a indiqué, dimanche, Valérie Pécresse. Depuis, la chef de file de l'UMP pour les régionales en Ile-de-France s'est murée dans le silence, embarrassée par son propre camp.
http://www.lepoint.fr/content/system...soumareune.jpg
Ali Soumaré est accusé par deux élus UMP d'être "un délinquant multirécidiviste" © Sipa
Soumaré : campagne "ignoble" (NPA)
AFP
Le NPA a condamné aujourd'hui "la campagne ignoble" de l'UMP contre Ali Soumaré, tête de liste PS dans le Val d'Oise aux régionales, jugeant que le parti majoritaire essayait ainsi de "faire oublier les attaques du gouvernement contre les services publics" ou la retraite à 60 ans.
Cette "campagne ignoble" s'inscrit "dans un climat délétère et raciste que le +débat+ sur l'identité nationale n'a fait qu'amplifier", écrit le parti d'Olivier Besancenot dans un communiqué.
"Plombé auprès de la population par la politique de Sarkozy, l'UMP essaye, par ce moyen, de faire oublier les attaques du gouvernement contre les services publics, les droits sociaux, comme la retraite à 60 ans", conclut-il.
Le conseil representatif des associations noires( CRAN) reagit vigoureusement. IL denonce les attaques contre Ali soumaré et appelle à cesser les dereparages contre les candidats de la diversité en ile de france. A defaut, il se reserve le droit d'engager des poursuites sur le fondement de l'incitation à la haine raciale. ce qui est tout de meme le cas.
soyons tranquille c'est ne pas facile de faire la politique!!il faut imaginé de quoi ils ont peur,et on doit etre confient par ce que mr SOUMARé est quelq'un d'intelligent et il se prepare pour faire de la politique et je suis sur qu'il sait s'y faire en tout cas on l'encourage et on lui souhaite bonne chance:):):)
Ali Soumaré : "Je veux reparler politique"
NOUVELOBS.COM | 23.02.2010 | 16:05
La tête de liste PS dans le Val-d'Oise revient sur les attaques dont il a été victime ces dernières semaines et invite ses adversaires politiques à un "vrai débat d'idée" avant les élections régionales.
La tête de liste PS dans le Val-d'Oise Ali Soumaré
Ali Soumaré le concède, il n'est pas un homme médiatique. "J'agis sur le terrain. C'est là qu'on est dans la réalité concrète et dans les préoccupations des franciliens", dit-il. Traité par des élus de la majorité de "délinquant multirécidiviste chevronné", la tête de liste socialiste dans le Val-d'Oise a mis plus de quatre jours à s'adresser à la presse. "Lynché sur la place publique" pour une "erreur de jeunesse vieille de dix ans", il répond aux questions du Nouvelobs.com. Mais sûrement pas pour alimenter la polémique. "La seule expression publique de mes adversaires politiques sont les attaques personnelles, on ne les voit pas parler de leur projet " indique le jeune homme, qui invite l'UMP à un débat d'idée avant les élections régionales des 14 et 21 mars prochain.
Le maire de Franconville Francis Delattre et le maire de Saint-Leu-la-Forêt Sébastien Meurant vous ont stigmatisé dans la presse comme un "délinquant multirécidiviste chevronné", leurs accusations ont été accompagnées de documents faisant état de plusieurs condamnations qu'ils vous attribuent. La tête de liste UMP dans le Val-d'Oise Axel Poniatowski ainsi que le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre et son adjoint Dominique Paillé ont réclamé que vous vous retiriez des listes pour les élections régionales. Comment avez-vous vécu ces attaques ?
- Je vais être franc, ces quatre derniers jours ont été très difficiles. Je dirais même qu'ils ont été les pires de ma vie.
Depuis le début de la campagne j'ai été caricaturé par la droite, c'est assez insupportable parce qu'il ne s'agit pas d'attaques sur mes idées mais d'attaques personnelles. La dernière attaque en date est sans doute celle qui m'a le plus affecté car elles ont touché ma famille. Je suis l'aîné d'une famille de six enfants et je suis papa depuis quatre mois. On n'a pas préservé la sphère familiale. Ça m'a touché. C'est ce qui me chagrine le plus.
Vous avez tout de même été beaucoup soutenu…
- En terme d'impression, je suis tout de même rassuré parce que ma famille m'a beaucoup épaulé, m'a beaucoup aidé à traverser ça. Mais surtout, ma famille politique a été extraordinaire dans le soutien qu'elle me portait, et ce avant même d'avoir eu les éclairages sur les choses qui m'étaient reprochées.
Evidemment ils étaient un peu, comme moi, sous le choc. Surtout que je commence à peine ma carrière politique. Ce sont des messages de soutien qu'on ne peut pas oublier quand on traverse des périodes comme ça.
Comment répondez-vous aux interrogations des électeurs à qui on a présenté Ali Soumaré comme un "délinquant multirécidiviste chevronné " ?
- D'abord que j'ai beaucoup donné et que je continue à donner pour les quartiers et les franciliens. Ensuite que si j'ai fait une fois une erreur de jeunesse, elle remonte à plus de dix ans, elle a été faite. Mais j'ai payé ma dette à la société et d'ailleurs c'est ce qui a nourri et orienté mon engagement politique. Aujourd'hui je suis fier de montrer tout ce que j'ai pu entreprendre depuis, notamment lors des émeutes de Villiers-le-Bel, car mon rôle d'homme politique a permis d'éviter de nombreux débordements. J'ai été reçu à cette époque par Michèle Alliot-Marie, à deux reprises, ainsi que le président de la République, et mon travail sur le terrain a été reconnu. J'ai donné, je continuerai à donner pour ma famille politique.
Ce que je dis aux électeurs c'est de voter les 14 et 21 mars.
Quand a démarré votre engagement politique ?
- Moi je suis secrétaire de section depuis 2004, et j'ai adhéré au Parti le 21 avril 2002. Au départ j'étais sympathisant, et mon engagement avant commencé bien avant. C'est vrai que mon militantisme date un peu, mais c'est réellement ma première grande campagne
Vous dîtes qu'on ne vous attaque pas sur vos idées, mais sur votre personne. Justement, ces attaques ont pris largement pris le dessus sur la campagne de l'UMP comme du PS dans le Val d'Oise…
- On continue de communiquer sur notre programme, à travers les réunions publiques, à travers les café-débats qu'on a organisés, à travers les thématiques qu'on aborde. Je me fais un peu "spécialiste", porte-parole de la question des transports et de la question du désenclavement des quartiers, de la question de la formation professionnelle, des questions de politique de soutien à la vie associative. Ce sont ces questions qui nous animent.
En revanche je n'ai pas beaucoup entendu mes adversaires politiques parler de leurs projets, mais je les ai beaucoup vus faire des attaques personnelles, des lynchages en place publique. Si je résume leurs déclarations, je serais "un joueur de l'équipe réserve du PSG", ou je serais là parce que je suis "pistonné".
C'est malheureusement tout ce que j'ai pu entendre de leur expression politique, alors que j'ai toujours dit à qui voulait l'entendre que j'étais disponible pour discuter avec la tête de liste [Axel Ponitowski, ndlr] du projet UMP et du nôtre. Je suis toujours à leur disposition pour ce débat d'idée.
Vous n'avez jamais de retour de leur part ?
- J'ai fait ma proposition publiquement. J'ai eu une fois par un intermédiaire une proposition pour participer à un débat dans un média, mais depuis je n'ai jamais eu de nouvelle de ce face-à-face. Je continue donc à dire que je suis disponible pour débattre.
Justement, vos projets pour le Val-d'Oise, quels sont-ils ?
- Pour revenir sur la question des transports. A Villiers-le-Bel ou Gonesse par exemple, des territoires qui se situent à huit kilomètres à vol d'oiseau de l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle, soit une zone d'emploi considérable, aujourd'hui, les habitants sont obligés de prendre le RER pour se rendre à Paris, puis de prendre un autre RER pour se rendre à Roissy- Charles De Gaulle. Il faut désenclaver les quartiers et rapprocher les gens des zones d'emploi. C'est une question fondamentale pour nos territoires.
Il faut noter également tout le travail qui a été fait par la Région et Jean-Paul Huchon autour de la modernisation des transports collectifs, notamment du tramway qui va relier Saint-Denis à Sarcelles et qui est financé en partie par la Région, mais il faut parler également de la gratuité des transports pour les jeunes en insertion. C'est un sujet dont je me fais le porte-parole.
On parle de rupture chez les jeunes, mais si on n'a pas les solutions ça ne sert à rien. Et j'ai tendance à croire que le projet que nous proposons a vocation à répondre à ces attentes concrètes. En matière de sécurité par exemple, autre sujet concret : le nouveau commissariat de Villiers-le-Bel qui a été financé en grosse partie par la région Ile-de-France.
Là on est dans les réalités concrètes et dans les préoccupations des franciliens.
Vous êtes assez jeune (29 ans), mais tête de liste dans le Val-d'Oise, et devez aujourd'hui faire face à des attaques assez virulentes. A-t-il toujours été aussi difficile de vous imposer en politique ?
- D'abord, comme tout candidat, de manière générale, devenir tête de liste n'est pas facile. Pour moi ça a été un combat.
C'est la première fois en revanche que je m'"oppose" directement sur un suffrage à la droite. Et ce que je peux voir dans le territoire, indépendamment de ma propre personne, c'est que les débats portés par la droite, tant au niveau national qu'au niveau local, sont toujours stigmatisant vis-à-vis des populations des quartiers.
Justement, la campagne a désormais pris un tournant particulier, comment envisagez-vous la suite ?
- La suite, c'est continuer ce qu'on a commencé, c'est-à-dire une campagne de proximité, une campagne de terrain, parler de notre bilan car on peut être fier du bilan de Jean-Paul Huchon à la tête de la Région Ile-de-France, porter notre projet, qui sera le prolongement de ce qui a déjà été accompli. On va continuer à le faire. D'ailleurs les gens nous attendent et il nous reste beaucoup de gens à mobiliser.
Les élections régionales d'une manière générale ne sont pas les élections les plus suivies par les Français donc il s'agit de continuer à les mobiliser. Ça se fait sur le terrain, notamment avec le porte-à-porte, et en continuant à expliquer l'enjeu de ces élections pour les franciliens.
Quitte à ne faire que de la politique de terrain...
- Oui, exactement. Mais c'est ce qui est le plus important. Le seul résultat qui compte ce sont les élections du 14 et 21 mars.
(Tristan Berteloot - Nouvelobs.com)
Les noeuds juridiques de l'affaire Soumaré
Par Emilie Cailleau, publié le 23/02/2010
Droite et gauche se divisent sur l'affaire Soumaré. Au-delà des remous politiques, elle pose de graves questions juridiques. Quelles est la réalité des condamnations - dont deux viennent d'être infirmées par la procureure de Pontoise? Comment l'UMP les a-t-elle obtenues? On fait le point.
AFP/FRANCOIS GUILLOT
Le procureur de la République de Pontoise a indiqué ce mardi qu'une condamnation avait été faussement attribuée par des élus UMP à Ali Soumaré, en raison d'"un problème d'homonymie".
Qu'est-il reproché à Ali Soumaré?
L'UMP du Val-d'Oise évoque cinq affaires: une condamnation à six mois ferme en 1999 pour "vol aggravé"; une condamnation en 2004 pour "vol aggravé avec violence et usage de carte de paiement contrefaite" jugée en 2007; une affaire présumée de conduite sans permis en mai 2009, "visée par une ordonnance pénale du 16 février 2010"; une procédure pour "violences ayant entraîné une interruption temporaire de travail de moins de huit jours". Et la dernière, des faits de rébellion à agents de la force publique, punis de deux mois de prison ferme, datant d'octobre 2009.
Les faits
Les maires UMP de Franconville, Francis Delattre, et celui de Saint-Leu-la-Forêt, Sébastien Meurant vont être poursuivis par Jean-Pierre Mognard, l'avocat d'Ali Soumaré, tête de liste PS dans le Val-d'Oise pour diffamation et atteinte à la présomption d'innnocence.
Dans un communiqué daté du 19 février, les deux élus ont qualifié le candidat PS de "délinquant multirécidiviste chevronné". Des accusations lourdes, portant sur le passé judiciaire d'Ali Soumaré: infractions, condamnations et procédures en cours.
1. En 1999, six mois fermes pour "vol aggravé"
L'avocat d'Ali Soumaré réplique qu'elle n'a pas à être évoquée, la peine ayant été purgée. Son client a été "réhabilité", estime-t-il. C'est une "erreur de jeunesse", explique pour sa part l'intéressé.
Dès lors, comment Frédéric Delattre et les maires UMP de Franconville et Saint-Leu-la-Forêt, ont-ils réussi à déterrer cette vieille condamnation? "Impossible sans un coup de main de retrouver en quelques jours la trace de condamnations anciennes de dix ans, et qui n'avaient eu aucun impact public", assure l'avocat Gilles Devers sur son blog.
Selon lui, quelqu'un a eu accès à l'un des trois bulletins du casier judiciaire - impossible pour un simple quidam. Selon les cas, ils sont réservés aux autorités judiciaires, à certaines autorités administratives ou à la personne concernée. "Il est évident que quelqu'un a joué au cafard, par exemple quelqu'un qui par son métier à accès au casier judiciaire", estime Gilles Devers.
2. Octobre 2009, deux mois de prison ferme pour rébellion
Ali Soumaré affirme n'avoir jamais été informé de ce jugement. Son avocat a aussitôt fait appel de la condamnation. L'affaire n'est donc pas terminée. Francis Delattre pourrait dès lors avoir enfreint la loi sur la présomption d'innocence.
Autre problème: comment le maire de Franconville a-t-il su avant même l'intéressé? Selon lui averti par des citoyens bien intentionnés, l'édile a indiqué à LEXPRESS.fr en avoir tout simplement obtenu copie au greffe du Tribunal de grande instance de Pontoise. Une méthode plutôt curieuse, mais plausible si le demandeur connaissait la date du jugement (le 13 octobre dernier), le nom et la date de naissance du condamné.
Ce que dit la loi
L'extrait de casier judiciaire ne peut être demandé que par la personne qu'il concerne ou son représentant légal s'il s'agit d'un mineur ou d'un majeur sous tutelle. Se faire délivrer l'extrait de casier judiciaire d'un tiers est sanctionné par la loi, en vertu de l'article 781 du Code de procédure pénale.
3. Affaire présumée de conduite sans permis
Selon le communiqué des maires UMP, le candidat PS a été visé par une ordonnance pénale du 16 février 2010... dont l'avocat d'Ali Soumaré n'a pas connaissance!
Pire, selon le parquet de Pontoise, l'ordonnance pénale n'existe pas. "Le dossier pour conduite sans permis par retrait de points est en cours de traitement au parquet et aucune ordonnance pénale n'a été rendue à l'encontre d'Ali Soumaré", a révélé la procureure Marie-Thérèse de Givry.
Si ordonnance il y a, Francis Delattre aurait-t-il pu y avoir accès légalement? Impossible, affirme Me Eolas, qui s'en explique sur son blog: "une ordonnance pénale n'est pas rendue publiquement mais notifiée par courrier au condamné qui a 45 jours pour faire opposition. Ce n'est qu'à l'expiration de ce délai qu'elle devient définitive et donc publique (art. R. 156 du CPP)." Ce qui n'est pas le cas, le délai expirant au plus tôt le 5 avril 2010, selon l'avocat blogueur. "Il y a eu nécessairement une fuite", estime-t-il. "Si elle provient du tribunal de Pontoise [...] c'est une violation du secret professionnel, et un recel si Francis Delattre en a bénéficié en connaissance de cause".
4. La condamnation pour vol aggravé avec violences
Dossier le plus lourd parmi les accusations portées à l'encontre d'Ali Soumaré. Des faits jugés en 2007 qu'il nie formellement. Selon son avocat, le candidat socialiste aurait pu être confondu avec une autre personne du même nom, un patronyme couramment répandu parmi la communauté malienne.
Il y a bien erreur sur la personne, confirme la procureure de Pontoise, Marie-Thérèse de Givry, sur France info. "Le jugement du 8 février 2007 n'est pas un jugement rendu par le tribunal correctionnel, c'est un jugement rendu par le tribunal pour enfants et il ne concerne pas Ali Soumaré, qui est né le 25 décembre 1980 (...) C'est un problème d'homonymie", explique la magistrate.
Une erreur qui pourrait coûter cher à Francis Delattre.
Pécresse condamne l'initiative du maire de Franconville contre Ali Soumaré
23.02.2010, 20h36 | Mise à jour : 21h00
Valérie Pécresse a condamné mardi soir l'initiative du maire UMP de Franconville Francis Delattre. Celui-ci avait lancé des accusations contre Ali Soumaré (PS, Val-d'Oise) qui se sont par la suite révélées partiellement fausses. La chef de file UMP pour les régionales en Ile-de-France a déclaré dans un communiqué qu' « au vu des déclarations faites par le procureur de la République de Pontoise», elle «condamne l'initiative de Francis Delattre qui a conduit à évoquer à l'égard d'Ali Soumaré une condamnation prescrite, ainsi qu'à lui imputer la condamnation d'un homonyme».
Mme Pécresse «regrette cette démarche qui ne correspond ni à sa conception de la politique, ni à ses valeurs. Dès la diffusion du communiqué de Monsieur Delattre sur Ali Soumaré, Valérie Pécresse avait demandé que toute la vérité soit faite et s'était engagée à condamner ces propos s'ils étaient entachés de la moindre inexactitude», poursuit le communiqué.Le procureur de Pontoise, Marie-Thérèse de Givry, a révélé mardi qu'une condamnation attribuée à Ali Soumaré concernait en réalité un homonyme, conduisant le PS à exiger des excuses de la part de l'UMP pour sa tête de liste pour les régionales dans le Val-d'Oise.
Le président sortant d'Ile-de-France, le socialiste Jean-Paul Huchon, a estimé que sa rivale UMP Valérie Pécresse, devait faire des «excuses publiques», la rendant indirectement responsable de cette «campagne de caniveau».
Régionales: l'UMP a fait erreur dans sa campagne contre Soumaré
Une des condamnations judiciaires imputées par l'UMP au candidat socialiste pour les élections régionales Ali Soumaré n'existe pas, de même qu'une supposée autre sanction pour conduite sans permis, a déclaré mardi à Reuters le parquet de Pontoise (Val-d'Oise).
Marie-Thérèse de Givry réagissait à une campagne d'élus locaux de droite contre Ali Soumaré, tête de liste dans le Val-d'Oise, et qui a suscité une polémique entre la gauche et la droite, certains ministres critiquant même un climat délétère.
Le candidat a été qualifié de "délinquant multirécidiviste" par des membres du parti présidentiel sur le fondement notamment d'une supposée condamnation pour vol aggravé du 8 février 2007.
"Ce jugement ne concerne pas M. Soumaré né en 1980, il a été rendu par le tribunal pour enfants", a dit la magistrate.
L'affaire concerne donc un homonyme. Elle a précisé qu'une ordonnance pénale évoquée par l'UMP pour conduite sans permis n'existait pas non plus.
"Le dossier pour conduite sans permis par retrait de points est en cours de traitement au parquet et aucune ordonnance pénale n'a été rendue à l'encontre de M. Soumaré", a-t-elle dit.
Demeure donc, dans les dossiers évoqués par l'UMP, une condamnation à six mois de prison ferme pour un vol commis en 1999. Le candidat PS la reconnaît et parle "d'erreur de jeunesse". Il avait 18 ans.
Quant à l'autre problème qu'il reconnaît, une condamnation à deux mois de prison ferme en 2009 pour rébellion à agent de la force publique, prononcée en son absence, elle n'est pas définitive, a dit le procureur.
Il conteste sa culpabilité. "M. Soumaré a fait appel et il est donc présumé innocent, c'est un principe de notre droit", a déclaré le procureur.
Ali Soumaré a protesté contre cette campagne de l'UMP dans un entretien au Parisien publié mardi. "J'ai payé ma dette", dit-il à propos de l'affaire de 1999.
"Je sais ce que j'ai fait à cette époque mais cela ne leur donne pas le droit de rajouter, onze ans après, un autre passé judiciaire qui, celui-là, ne m'appartient pas", ajoute-t-il.
Il va porter plainte en diffamation. Son parti l'a soutenu après quelques jours d'hésitation.
Mardi, le député européen socialiste Vincent Peillon a jugé "ignobles" mardi sur RMC les attaques contre Ali Soumaré.
Il a rappelé le passif de quelques figures de la droite, comme le maire de Bordeaux Alain Juppé, revenu en politique après un an d'inéligibilité prononcé dans un scandale lié à la mairie de Paris.
L'avocat et les proches d'Ali Soumaré ont dit s'interroger sur la provenance des documents produits par l'UMP, que seule la police ou la justice peut, en pratique, obtenir.
Le jeune homme est le porte-parole des familles de deux jeunes gens morts dans une collision avec une voiture de police en 2007 à Villiers-le-Bel.
Cette affaire a débouché sur un non-lieu pour les policiers mais les familles des deux jeunes gens viennent de déposer plainte à nouveau contre eux pour faux témoignage, se fondant sur des rapports d'expertise de l'enquête initiale.
Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse
Valérie Pécresse condamne Francis Delattre, Ali Soumaré contre-attaque
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 24.02.10 | 07h52 • Mis à jour le 24.02.10 | 09h44
http://www.lemonde.fr/image/2010/02/...a8d-649406.jpgAFP/FRED DUFOUR
"Il y a aussi les deux autres affaires avancées par l'UMP qui ne me concernent pas : la conduite sans permis et les violences ayant entraîné une ITT", explique Ali Soumaré, qui se demande si ses adversaires "n'ont pas eu accès aux fichiers de police".
Valérie Pécresse, chef de file UMP pour les régionales en Ile-de-France, a condamné, mardi soir, l'initiative du maire UMP de Franconville, Francis Delattre. "Au vu des déclarations faites par le procureur de la République de Pontoise", Valérie Pécresse "condamne l'initiative de Francis Delattre qui a conduit à évoquer à l'égard d'Ali Soumaré une condamnation prescrite, ainsi qu'à lui imputer la condamnation d'un homonyme", selon un communiqué. Mme Pécresse "regrette cette démarche qui ne correspond ni à sa conception de la politique, ni à ses valeurs", ajoute le texte. "Dès la diffusion du communiqué de M. Delattre sur Ali Soumaré, Valérie Pécresse avait demandé que toute la vérité soit faite et s'était engagée à condamner ces propos s'ils étaient entachés de la moindre inexactitude".
http://pubs.lemonde.fr/5/LEMONDE-REG...62383236666630
Ali Soumaré, tête de liste PS dans le Val-d'Oise pour les régionales, émet l'hypothèse que "les sondages trop mauvais" pour l'UMP expliquent que des élus UMP de son département l'aient pris pour cible, en l'accusant d'être un "multirécidiviste". Dans une interview à Libération mercredi, Ali Soumaré dit que "ça va beaucoup mieux" depuis les déclarations de la procureure de Pontoise Marie-Thérèse de Givry. "Cela dit, l'affaire ne s'arrête pas là. Il y a aussi les deux autres affaires avancées par l'UMP qui ne me concernent pas : la conduite sans permis et les violences ayant entraîné une ITT", poursuit le candidat PS, qui se demande si ses adversaires "n'ont pas eu accès aux fichiers de police". M. Soumaré explique ne pas avoir dénoncé lui-même les "fausses accusations", car "on ne [l]'aurait pas cru". Il dit que "[sa] famille a été salie" et concernant sa peine à de la prison ferme en 2002, réplique qu'il "a payé [sa] dette".
La procureur de Pontoise, Marie-Thérèse de Givry, a révélé mardi qu'une condamnation attribuée à Ali Soumaré concernait en réalité un homonyme, conduisant le PS à exiger des excuses de la part de l'UMP pour sa tête de liste pour les régionales dans le Val-d'Oise. Le président sortant d'Ile-de-France, le socialiste Jean-Paul Huchon, a estimé que sa rivale UMP Valérie Pécresse devait faire des "excuses publiques", la rendant indirectement responsable de cette "campagne de caniveau". Bertrand Delanoë a réclamé à la tête de liste de l'UMP, Valérie Pécresse, un acte de contrition générale. "Elle doit demander des excuses à tous les Franciliens, à qui elle a dit beaucoup de bêtises ces dernières semaines", a déclaré le maire de Paris à sa sortie du bureau national socialiste qui s'est penché sur le cas des co-listiers de Georges Frêche en Languedoc-Roussillon.
L’"affaire Ali Soumaré" crée de vives tensions au sein de l’UMP
Ali Soumaré, candidat tête de liste (PS) aux élections régionales dans le Val-d'Oise, qualifié de "délinquant mutirécidiviste chevronné " par deux maires UMP du département, Françis Delattre et Sébastien Meurant, a décidé de poursuivre "les auteurs de ces méthodes indignes".
http://pubs.lemonde.fr/5/LEMONDE-REG...62383236666630
http://pubs.lemonde.fr/5/LEMONDE-REG...62383236666630
Mardi 23 février, la procureure de la République de Pontoise, Marie-Thérèse de Givry, a dédouané M. Soumaré de trois des cinq accusations portées contre lui. Me Jean-Pierre Mignard, avocat du candidat socialiste, devrait saisir le tribunal de grande instance de Pontoise "de plaintes en diffamation, d'une procédure en atteinte à la présomption d'innocence, d'une plainte pour violation du secret professionnel et de révélations publiques de condamnations pénales réhabilitées".
Les deux élus ont imputé vendredi à M. Soumaré quatre condamnations judiciaires entre 1999 et 2009 et un jugement en cours. La procureure a indiqué, mardi sur Radio Bleu, qu'une condamnation, avancée par M. Delattre, pour vol aggravé commis en 2004, "ne concerne pas Ali Soumaré. Elle a été prononcée par le tribunal pour enfants". A l'époque, M. Soumaré était majeur.
"Il s'agit d'un homonyme", a-t-elle précisé. Concernant une infraction pour conduite sans permis relevée par M.Delattre, "aucune ordonnance n'a été signifiée à M. Soumaré. Le dossier est en cours", a-t-elle ajouté. Enfin, M.Soumaré ayant fait appel des deux mois de prison ferme auquel il a été condamné en 2009 pour rébellion à agent de la force publique, "il est donc présumé innocent. C'est un principe de notre droit", a rappelé Mme de Givry.
Reste une accusation de "violence" contre deux femmes en 2008. M. Soumaré nie en être l'auteur. Le candidat PS reconnaît, en revanche, un vol en 1999 pour lequel il a écopé de six mois de prison ferme. Selon son avocat, Jean-Pierre Mignard, "comme le prévoit la loi, cinq ans après l'exécution d'une peine, M.Soumaré a été réhabilité. Il est donc interdit d'en faire état".
"REDOUTABLE ERREUR"
Cette campagne contre Ali Soumaré sème le trouble dans les rangs de l'UMP. Eric Raoult, député (UMP) de la Seine-Saint-Denis, a estimé, mardi, que la polémique contre Ali Soumaré était "une redoutable erreur". Le maire du Raincy s'en est pris à la candidate UMP à la présidence de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, qui mène, selon lui, "une campagne amateur". "Il n'y a pas de patronne, on a déjà perdu", s'est-il emporté.
Pour sa part, Valérie Pécresse, a "condamné", mardi, l'initiative de M. Delattre et regretté "cette démarche qui ne correspond ni à sa conception de la politique ni à ses valeurs". Toutefois, selon Axel Poniatowski, tête de liste (UMP) dans le Val-d'Oise, sans être à l'origine de ces dénonciations, Mme Pécresse avait "donné son accord" au communiqué des deux élus UMP. "Je regrette clairement qu'on ait pu porter des accusations erronées contre M. Soumaré", affirme aujourd'hui M.Poniatowski. "Il est certain que son passé judiciaire n'est pas aussi lourd que ce que l'on pouvait penser. Il n'en reste pas moins que M. Soumaré est un personnage obscur", persiste-t-il.
Tête de liste (UMP) à Paris, Chantal Jouanno a pris, très tôt, ses distances avec les accusations portées contre M. Soumaré. "Moi, je ne l'aurais pas nécessairement fait", a-t-elle déclaré, lundi.
Au PS, Jean-Paul Huchon et Bertrand Delanoë ont demandé "des excuses publiques" à Mme Pécresse. Le président sortant de la région dénonce "la campagne de caniveau" de la candidate UMP "qui se développe avec des relents anti-jeunes, anti-jeunes de quartiers".
Les socialistes s'interrogent sur la provenance des documents produits par l'UMP. Pour le porte-parole du PS, Benoît Hamon, il "existe un robinet" direct entre le parti majoritaire et la police ou la justice.
Selon plusieurs sources policières et judiciaires, les allégations divulguées par M.Delattre pourraient provenir du fichier STIC (Système de traitement des infractions constatées). Ce fichier contient les infractions commises par des personnes telles qu'elles sont enregistrées par la police indépendamment de leurs issues judiciaires. Il n'est accessible qu'aux policiers, aux magistrats du parquet et aux juges d'instruction. Sa consultation est limitée. Elle répond à une procédure rigoureuse et exige l'usage d'un code d'accès. En aucun cas, un élu, un avocat ou un responsable politique ne peuvent le visionner ni ordonner qu'il le soit.
Joint mercredi matin par Le Monde, Frédéric Péchenard, le directeur général de la police nationale, a déclaré qu'il "n'excluait pas" de saisir l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) aux fins de vérifier si une personne était allée vérifier dans le STIC le dossier de M. Soumaré. "S'il s'avère qu'un policier est impliqué dans cette affaire, il sera sanctionné", a assuré M.Péchenard.
Mardi, M. Delattre a expliqué qu'à propos de la "rébellion à agents", "deux policiers ayant participé à une interpellation [en juillet 2009] dans un quartier difficile de Villiers-le-Bel et qui ont été confrontés à la violence de M. Ali Soumaré et de ses amis qui s'opposaient à cette intervention, [lui] ont donné la date du jugement". Cependant, concernant le vol aggravé, l'élu UMP ne révèle pas comment il a eu accès au jugement du tribunal pour enfants de 2004, qui n'est pas rendu public.
Yves Bordenave et Béatrice Jérôme
Delattre-Poniatowski-Meurant : exclus de l’UMP pour mythomanie ?
Libération titre ce matin, "Affaire Soumaré : la droite délinquante" , s’inspirant de l’article commis hier, ici, sur Agoravox intitulé "Ali Soumaré et les délinquants avérés de droite". L’heure est aux comptes. La haine, le racisme et la mythomanie ne passeront pas. Le trio de losers du Val d’Oise et l’inenarrable Frédérie Lefebvre, auront-ils l’outrecuidance de ne pas faire ses excuses à Ali Soumaré ? Selon nos informations, après des appels incessants de gauche et à droite, ni le maire de Franconville, l’affreux Francis Delattre -ce rassasié d’âge qui ne mérite même pas de jouer dans l’équipe de football des pupilles de Franconville, ni la tête de liste UMP en Val-d’Oise, Axel Poniatowski, ni même le maire de Saint-Leu-La-Forêt, Sébastien Meurant ne sont joignables. L’UMP qui demande au Parti socialiste en lançant des cris d’orfraie exclura-t-il ces élus pour mythomanie et racisme primaire en prenant l’exemple sur le Politburo du PS qui a exclu hier, les 59 amis de Georges Frêche….jusqu’à la fin des Régionales, en laissant dans le parti, les ténors qui lui ont apporté leur soutien, de François Rabsamen en passant par Gérard Collomb ou Viincent Peillon ? Hypocrisie quand tu nous tiens !
http://www.agoravox.fr/local/cache-v...oite-95be2.jpg Les pusillanimités politiciennes de l’UMP viennent de trouver en face d’eux, enfin, une personne qui sait se défendre dans la dignité. Au début, lorsque Ali Soumaré avait indiqué qu’il allait d’abord consulter son avocat, d’aucuns avaient vite fait de l’accuser puisque, qui ne dit mot consent, pensaient-ils. En roulant ainsi à tombeau ouvert, le trio de choc du Val d’Oise, vient de montrer à la face du monde et de la France, qu’ils ce ne sont que des apprentis sorciers, menteurs, hypocrites et racistes. Valérie Pécresse, toute honte bue, veut sortir sa tête de l’eau et a pris rapidement ses distances en faisant un communiqué dès hier en ces termes : « Dès la diffusion du communiqué de Monsieur Delattre sur Ali Soumaré, Valérie Pécresse avait demandé que toute la vérité soit faite et s’était engagée à condamner ces propos s’ils étaient entachés de la moindre inexactitude. Au vu des déclarations faites par le Procureur de la République de Pontoise, Valérie Pécresse condamne l’initiative de Francis Delattre qui a conduit à évoquer à l’égard d’Ali Soumaré une condamnation prescrite, ainsi qu’à lui imputer la condamnation d’un homonyme. Elle regrette cette démarche qui ne correspond ni à sa conception de la politique, ni à ses valeurs. »
Il ne reste donc plus à Francis Delattre, Sébastien Meurant, Axel Poniatowski et Frédéric Lefebvre de rabattre ad vitam aeternam, leur caquet à défaut de présenter officiellement leurs excuses au nègre Ali Soumaré qu’ils ont tant méprisé depuis vendredi dernier à coup de déclarations assassines. Et si le trio de choc des délinquants du Val d’Oise retirait leur candidature des Régionales de leur propre chef, ce serait beaucoup plus moral, non ? Le temps de préparer leur défense devant les juges du Tribunal de Pontoise pour répondre de plusieurs chefs d’accusations : diffamation, vol de documents etc, puisqu’ils ont violé l’article 781 du Code de procédure pénale ? Le coup de massue asséné par la procureur de la République de Pontoise, Marie-Thérèse de Givry, qui a indiqué hier, mardi, qu’une affaire judiciaire avait été faussement attribuée par des élus UMP à Ali Soumaré s’est poursuivi avec des constats terribles puisque la tête de liste du PS n’est pas multirécidiviste et a été condamné en 2002, après une affaire datant de 1999.
L’UMP est nue. La férocité de leurs attaques dans les bas-fonds d’une politique au ras des pâquerettes, sans inspiration, légère et avec des relents discriminatoires envers les jeunes des quartiers montre donc ses limites. Ce n’est pas ça la politique et il faut que les électeurs du Val d’Oise sanctionnent ces gens qui ne se préoccupent pas d’eux mais ne jouent que pour leur propres intérêts. Quand même Eric Raoult, le député-maire du Raincy en Seine-Saint-Denis (9-3) prend ses distances en des termes assez forts, on se dit qu’il y a quelque chose qui est brisée. La fébrilité n’est pas loin. Fustigeant ses amis de l’UMP, il n’a pas été tendre en déclarant que la polémique autour d’Ali Soumaré, est « une redoutable erreur »,« une bêtise ». Rajoutant en passant que : « Si on veut un réflexe anti-droite sur la couleur de peau, on ne fait pas mieux. » Poursuivant sa diatribe, il déclare que : « Ce type (M. Ali Soumaré), ça me le rend sympathique. » Fustigeant des acolytes, il rajoute : « On est plus sur un ring de boxe que sur une arène politique. » Et terminant son propos en saluant le PS : « Le PS a fait un choix plus porteur au niveau électoral, celui de mobiliser l’électorat des quartiers. » Tout est dit.
Va-t-on enfin revenir aux choses simples ? Parler politique, sans des attaques personnels et/ou argumentum ad hominem ? Avec la droite sans programme pour ces Régionales en Île de France, c’est moins sur. Ce qui reste intéressant dans cette "affaire Soumaré", au vu et au su de tout le monde, l’UMP est nue. On comprend que, ses méthodes cavalières et trompeuses, son amateurisme et sa politique des caniveaux, n’est pas un vain mot. Quant à Francis Delattre, il s’était déjà fait remarquer en refusant l’application d’un arrêté préfectoral, en 1992, réquisitionnant un appartement pour reloger une famille d’origine..... Turque. Un vrai délinquant donc, et multirécidiviste patenté qui plus est...
Salam
Ouffff de soulagement !!!;D Comme disait Youssou N'dour " Bou fi yamone Sakh mou nexxx " ( Si tout ça s'arrêtait là maintenant, c'est pure délice ".
Moi, j'avais raison dès le début... Ces attaques cachaient une chose : " Le racisme déguisée et le mépris des noirs par ces représentants de la France raciste et haineuse veulent voir les noirs crever dans les cités, et en prison".:o
Regardez moi ces gens là... avec leurs têtes " charognards "...Xptdr
Ce que j aimerais c est qu ils decouvrent que le policier en cause est le syndicaliste à synergie qui s est presenté aux regionales en seine saint denis, Bruno Beschizza. Je peux pas le voir ce mec et j espere qu en seine saint denis ils seront pas assez fous pour voter pour un keuf crapuleux comme lui!
En tous cas pour Mister Delattre heuresement que le ridicule ne tue pas lol.
Il a fait son malin en voyant une affaire de délinquance qui a pour auteur Ali Soumaré et c'est précipité pour enfoncer Ali avec.
Mais cette poucave qui était sur de lui au début n'a pas vérifié qu'il s'agissait de son homonyme.
Allah d'a yagoundi lol
Et quand à la déclaration de Valerie Pecresse qui dit condamner ses agissement, c'est du cinéma car elle voulait que cela soit vrai pour le descendre elle aussi.
Mais bon,l'heure est au reglement de compte maintenant.
Je ne pense pas que les excuses vont suffir...
Ils vont devoir payé
Et ça va leur coûté cher lol
J espere qu ils vont payer cher!!lol
Mais pour ce qui est des mamadou je pense que cette affaire qui a surmediatisé Ali va les pousser à aller voter. Pour ceux qui sont inscrits sur les listes electorales! En ce qui me concerne je n avais jamais voté aux regionales... Je sais c est pas bien!lol
C'est vrai que cette affaire a contre toute attente est devenu une grosse pub.
Et pour ce qui est de voter au régionnal ça va peut être surprendre mais moi aussi je n'ai jamais été voté lol
Et d'ailleur au débat sur France2 quand ils ont interrogé les gens sur "A quoi ça sert un conseillé regionnal" et "Qui est le conseillé actuel de votre région" Pratiquement personne n'a su répondre lol
RÉGIONALES EN ILE-DE-FRANCE
L'UMP ébranlée par l'affaire Soumaré
L'UMP d'Ile-de-France a-t-elle creusé sa propre tombe électorale avec "l'affaire" Soumaré ? En lançant, le 22 janvier dernier, des accusations qui se sont révélées mardi en partie fausses à l'encontre de la tête de liste PS dans le Val-d'Oise Ali Soumaré, le maire UMP de Franconville, Francis Delattre, et son confrère de Saint-Leu-la-Forêt, Sébastien Meurant, ont placé leur camp dans l'embarras.
Mardi, la chef de file UMP pour les régionales en Ile-de-France a "condamné" l'initiative des édiles du Val-d'Oise. Après avoir appris qu'une des condamnations attribuées à Ali Soumaré par l'UMP concernait en réalité un homonyme, Valérie Pécresse a affirmé "regretter" une démarche "qui ne correspond ni à (sa) conception de la politique, ni à (ses) valeurs". Une mise au point loin d'être suffisante aux yeux du Parti socialiste, qui, à l'unisson, continue d'exiger des "excuses" de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. "Ali Soumaré, parce qu'il était noir, parce qu'il était un jeune des cités, a été calomnié par la droite", qui a mené contre lui une "campagne de caniveau", a dénoncé le député PS Pierre Moscovici, sur France Info. Les autres partis ne sont pas en reste. François Bayrou a jugé "les injures échangées et les mises en cause personnelles misérables". Le NPA a condamné "la campagne ignoble de l'UMP"...
Xavier Bertrand ne se prononce pas
À l'UMP, depuis la clarification sur le passé d'Ali Soumaré, on fait profil bas. Le secrétaire général du parti, Xavier Bertrand, a ainsi éludé la question mardi soir sur Europe 1 , refusant de "faire des commentaires sur des commentaires" et renvoyant la balle dans le camp socialiste : "C'est un sujet et un problème pour le PS. C'est à eux de s'expliquer." Un "no comment" du numéro un de l'UMP qui a même laissé la place à un soutien assumé à Ali Soumaré en la personne de Fadela Amara.
"Je pense qu'on est dans des dérives et des dérapages qui ne sont pas bons en réalité pour la vie politique", a déclaré, mercredi, la secrétaire d'État à la Ville sur TV5 Monde . " Cette campagne est un peu puante " et "ça ne fait pas honneur à la vie politique", a-t-elle ajouté. Fadela Amara a indiqué qu'elle connaissait "parfaitement" Ali Soumaré, précisant avoir "beaucoup" travaillé avec lui quand elle était "militante associative". "Une chose est sûre, c'est que le fait qu'il soit noir a joué" dans les attaques contre lui "et ça, ça ne sent pas bon", a conclu la secrétaire d'État.
Une affaire préparée ?
Autre représentant de la droite à élever la voix, Éric Raoult, député UMP de Seine-Saint-Denis, qui a dénoncé une "redoutable erreur" de son propre camp, fustigeant "l'impression d'une campagne d'amateur, qu'il n'y a pas de patronne, qu'on a déjà perdu". "Si on veut un réflexe anti-droite sur la couleur de peau, on ne fait pas mieux", a ajouté l'élu, qui n'avait pas été désigné tête de liste UMP en Seine-Saint-Denis, comme il l'ambitionnait. Et Éric Raoult de résumer toute cette affaire en un mot : "Bêtise." Une "bêtise" peut-être d'autant plus dommageable que, selon RTL qui cite un responsable de l'UMP sans le nommer, toute l'affaire Soumaré aurait été préparée depuis plusieurs semaines par le parti majoritaire, et notamment par sa tête de liste dans l'Oise - donc opposée à Ali Soumaré -, Axel Poniatowski. "On a des plans sur ce Soumaré. On les fera sortir en temps utile", aurait-il annoncé à ses troupes peu avant Noël. Avait-il mis Valérie Pécresse au courant ? lemonde.fr rapporte des propos du député de l'Oise selon lesquels la ministre avait "donné son accord" au communiqué des deux maires UMP. Le principal intéressé dément cette information.
Finalement, le seul représentant de l'UMP à publiquement s'excuser de toute cette polémique n'est autre que celui qui l'a lancée, le maire de Franconville, Francis Delattre. Selon Europe 1 , les avocats de l'élu ont indiqué, mercredi, dans un communiqué, que leur client présentait "ses excuses publiques" à Ali Soumaré. L'affaire est donc peut-être close, mais l'UMP pourrait bien en faire les frais les 14 et 21 mars prochains. Une mauvaise nouvelle pour Valérie Pécresse, déjà donnée largement perdante face au socialiste Jean-Paul Huchon dans les derniers sondages.
Franchement avec toutes ces histoires on en vient à oublier quels sont les cause defendus par chaque parti, ils nous pompes l'air avec tout ça, moi je suis saoulé alors je me demande bien dans quel état doit être le bouc émissaire de cette mascarade, espéront que ça a suscité chez certains dont je ne citerais pas les noms : IBRAHIM et DJIZEUSS ;D;D l'envie d'aller voter !!
PEACE
Je suis tout à fait d'accord avec toi Miss eben, on ne fait que de la politique politicienne en France aujourd'hui!
Personne ne sait ce que c'est que c'est la région, ni à quoi ça sert, quelles sont les compétences qui sont de son ressort etc
Franchement à quel moment le PS et l'UMP ont parlé d'un quelconque programme entre l'affaire frêche et l'affaire Soumaré les problèmes de terrain sont passé à la trappe.
Je suis assez d'accord avec toi, je vois tjs pas quel est le rôle de la région et de ce que les différents partis ont à apporter pour les régions.
Je fais toujours mon devoir civique (enfin presque) généralement pas convaincu j'ai tendance à voter pour les plantes (les verts quoi), au moins avec une ville verte on a de joli rond point décoré, et ça ça se voit ^_^
Salam
Sisi lol, j'ai regardé dans wikipédia pour m'informer plus sur les régionales de cette année et j'ai decouvert un "Almamy" Tête de liste Ile de France du Parti emergence lol
ça fait plaisir lol
Élection régionale de 2010 en Île-de-France - Wikipédia