Oui
Non
Bonjour,
qu'en pensez vous ? qu'elle partie va pouvoir représenter le contre pouvoir de Mr Sarkozi ? ...
Parti socialiste :
le fiasco du congrès
Par Nicolas Barotte et François-Xavier Bourmaud, envoyés spéciaux à Reims
Après trois jours de débats âpres et passionnés, les socialistes sont repartis de leur congrès plus divisés que jamais.
Inextricable puzzle. En arrivant à Reims vendredi, les socialistes ne savent pas dans quoi ils s'engagent. Ils ont beau retourner le problème dans tous les sens, ils n'arrivent pas à trouver de solution. Les experts de l'appareil s'étonnent eux-mêmes. En vieux routier des combinaisons complexes et des congrès socialistes, Jean-Christophe Cambadélis ironise : «N'essayez pas de finir le film avant qu'il ait commencé.» Meilleur commentateur de la vie de son parti, François Hollande commente, en marge du pot d'accueil aux élus à la mairie : «On ne fait pas bien en deux jours ce qu'on aurait dû faire en plusieurs mois.»
Les données sont pourtant simples. Le congrès se résume à une question : pour ou contre Ségolène Royal ? «Le problème, c'est qu'on ne lui fait pas confiance», résume un de ses adversaires. Ils sont trois, Bertrand Delanoë, Martine Aubry, Benoît Hamon, et n'ont plus que deux jours pour trouver une alternative. Mais la rivalité Delanoë-Aubry bloque les discussions. Vendredi matin, le maire de Paris, face à ses éventuels alliés, a encore fait monter les enchères. Au nom de la cohérence sur le fond, il veut être le candidat du rassemblement, s'il y en a un, puisque sa motion est arrivée en deuxième position. Impensable pour les autres : «Aubry est la seule à être en dynamique face à Royal.» Alors, loin des regards, les émissaires des uns et des autres continuent leurs palabres.
De toute façon, tout est bloqué jusqu'à la réunion des délégués de chaque «motion» le vendredi soir. Les royalistes ont la meilleure salle : la plénière, chauffée, tandis que les autres se réunissent dans des tentes dressées sur le parking. Ce soir-là, Ségolène Royal pousse encore un peu son avantage. C'est la fin d'un faux suspens : elle est candidate au poste de premier secrétaire. Benoît Hamon aussi, il est résolu à tenir.
En revanche, ça hésite beaucoup chez les autres. Sous sa tente, Martine Aubry conclut son discours d'un «et maintenant que faut-il faire ?». «Que tu sois première secrétaire !», lance un élu. Applaudissements, mais pas de réponse. À l'autre bout du parking, les partisans de Bertrand Delanoë lui demandent aussi d'être candidat ou, à défaut, qu'un représentant de sa motion le soit, par exemple Pierre Moscovici ou Harlem Désir… Le «tout sauf Royal» n'est pas accepté à la base. Dans la nuit, Bertrand Delanoë et Martine Aubry se retrouvent pour discuter, encore une fois. Mais sans aboutir.
Samedi matin, l'idée d'un affrontement Royal-Aubry, voire Royal-Delanoë, est dans les esprits sans qu'un scénario se profile. Et s'il y avait quatre candidats ? Les discours de l'après-midi changent la donne. Les délégués sont décontenancés par l'intervention de Ségolène Royal, qui alterne «provocations» ou «vérités qui dérangent», selon le point de vue. Des sifflets copieux se mêlent aux acclamations. Sa proposition de consulter les militants sur le problème des alliances au centre n'est pas comprise. «Ségolène a ouvert le Frigidaire, mais elle a laissé la porte ouverte. Elle a refroidi tout le congrès», s'amuse une élue proche de Dominique Strauss-Kahn. Quelques minutes plus tard, Martine Aubry prend la parole. Son discours bien ancré à gauche et dans les luttes sociales plaît. Ses partisans se lèvent, entraînant un mouvement général. Commentaire d'un de ses proches : «Ségolène ne rassemble pas, Martine le peut.» Certes, Manuel Valls prévient : «Ne vous laissez pas troubler par des embrassades qui camouflent des désaccords sérieux.» Mais le front anti-Royal vient de marquer un point. Les discussions ont progressé dans ce camp : un texte commun est quasiment terminé.
Une ambiance «lunaire»
Le temps presse. L'heure de la réunion de la commission des résolutions approche, là où peut se nouer ou pas une majorité. Avant de s'y rendre, chaque camp réunit une dernière fois ses délégués. Bertrand Delanoë veut un accord avec Martine Aubry. «Si je peux, je serai candidat et si ce n'est pas le cas, je ferai tout mon possible pour que ce soit quelqu'un de notre motion», ajoute-t-il. Après lui, François Hollande est aussi catégorique : «Il faut une nouvelle majorité, elle ne sera pas trouvée avec la motion» de Ségolène Royal. Chez Martine Aubry, on souhaite aussi un accord, éventuellement avec Benoît Hamon.
Vers 22 heures, samedi, les 102 membres de la commission des résolutions arrivent au centre des expositions, à Reims. Installés au premier étage, ils disposent d'un fumoir et de plateaux-repas. La nuit peut être longue. François Hollande préside la séance, mais c'est à la motion arrivée en première position, celle de Ségolène Royal, de chercher un rassemblement sur sa ligne. «L'ambiance est lunaire», dit un royaliste. Leurs propositions sont rejetées en bloc. Les SMS de leurs adversaires sont impitoyables. «Les royalistes pourrissent l'ambiance.» Le constat de désaccord est rapidement établi.
Minuit passé, une suspension de séance est demandée. Les partisans de Royal n'en peuvent plus. Pendant ce temps, Aubry, Delanoë et Hamon s'enferment, pour démêler entre eux la question du candidat. Rien n'y fait. Aubry propose que Hamon soit le candidat commun. Une suggestion inacceptable, elle le sait, pour Delanoë. Un autre nom est avancé : Harlem Désir, le bras droit du maire de Paris. À ce moment, c'est Henri Emmanuelli qui fait part de son désaccord.
À 1 h 20, Ségolène Royal quitte la commission et dénonce les «méthodes d'un autre âge» qui lui font barrage. Elle «en appelle au vote des militants». Après son départ dans la bousculade, Manuel Valls s'attarde un peu pour commenter la mainmise sur le parti et les divergences profondes entre les trois autres camps : l'Europe, la politique économique…
À l'étage, on s'inquiète. «Qu'a dit Royal ?» Pour répondre aux critiques de la présidente de Poitou-Charentes, Pierre Moscovici rejoint les journalistes. Il justifie que les discussions se poursuivent : «Il est logique d'explorer d'autres solutions et il faut éviter de pousser des cris d'orfraies en dénonçant je ne sais quelle pratique d'un autre âge.»
Mais à partir du moment où aucune solution n'est possible sur le nom d'un candidat commun, la réunion tourne court. À 2 h 45, François Hollande met un terme à la commission des résolutions. Benoît Hamon ne reste pas plus longtemps. «Je suis toujours candidat à incarner le changement, affirme le quadragénaire à la sortie. Ce qui se joue ce soir, ce n'est pas la bataille entre le vieux et le jeune PS.» Il pense avoir un accord avec Martine Aubry. Celle-ci ne tarde pas ensuite. Mais la maire de Lille, le visage fermé, ne lâche pas un mot, pas plus que ses soutiens. «Le PS est bloqué. Il est de notre responsabilité de le remettre en mouvement. Nous préférons le silence, vous le comprendrez», se contente de dire l'un de ses soutiens, Arnaud Montebourg.
Le succès des combinaisons
À l'étage, il ne reste que le camp de Bertrand Delanoë et François Hollande. Le numéro un du PS finit par descendre pour une déclaration «en tant que premier secrétaire». «J'ai pris acte qu'il n'y avait pas de majorité au PS», reconnaît-il.
Après avoir défendu les règles de fonctionnement de son parti, il se veut optimiste : «Le PS aura une majorité après l'élection de son premier secrétaire.» Pendant ce temps, Bertrand Delanoë, défait, s'éclipse par une porte dérobée. À plus de 3 heures du matin, le PS n'a que deux candidats déclarés au poste de premier secrétaire. Mais il reste encore quelques heures. Le dépôt des candidatures est fixé au dimanche matin.
Martine Aubry doit maintenant décider. Pressée par ses partisans, rassurée par l'accueil des militants, elle franchit le pas de la candidature. D'un SMS, elle prévient Benoît Hamon. Claude Bartolone annonce la nouvelle en assemblée de motion. «Je suis autorisé à vous annoncer que Martine pose sa candidature.» Les applaudissements fusent.
Sous la tente de Bertrand Delanoë, en revanche, l'ambiance est lourde. Les traits tirés, le maire de Paris prend acte de son échec. «Je ne serai pas candidat», leur explique-t-il en leur laissant désormais «la liberté de vote». Mais les mots les plus amers, en forme d'adieu, viennent de François Hollande. Il ne parlera pas à la tribune pour un ultime discours de premier secrétaire : «Je ne veux pas ajouter de la commisération à l'imposture», dénonce-t-il. Le congrès de Reims est un échec pour lui et consacre le succès des combinaisons. Il pense surtout au tandem Aubry-Fabius. «J'ai honte pour le PS. Je ne suis pas fier. Et je sais de quoi je parle, j'en ai souffert, de ceux qui manipulent.»
Tchooo
Dernière modification par Tribal Cams 17/11/2008 à 13h12
La plus belle chose que l’on puisse offrir aux autres n’est pas notre richesse mais plutôt leurs révéler la leur.
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Salam
Je ne connais pas l'historique de ce parti mais sa forme actuelle montre qu'elle est en profonde crise. Au lieu de faire l'union après la débacle des Presidentielles, chacun cherche a bien se positionner pour remporter le jackpot. Ce parti miné par les guerres internes est au bord de l' explosion.
Seul le parti de Besancenot montre une vraie opposition face au régime Sarkozyste.
FB : bakelinfo departement de Bakel
Salam
C'est dommage qu'ils ne trouvent pas un accord.
Ils ont tous la soif du pouvoir.
Qu'ils ne s'étonnent pas si les gens croivent moins en leur partie...
DJAMBERE KHOUMBA
dampi khuro na dossi y meeni
Salam,
Ca y est, Delanoe se manifeste enfin pour donner ses consignes de vote au profit de Aubry "sans surprise".
Si elle devient premier secrétaire, peut être que cette crise se dissipera CAR tant qu'il y aura un mouvement anti-Ségolène : rien ne se décantera; et je n'ose même pas immaginer le parti avec Ségolène en tête.
Je n'ai rien contre elle mais elle est pas du genre Rassembleur. Tant qu'elle a la voix des militants, elle en joue en oubliant l'enjeu politique que cela implique. Ah l'orgeuil !!!
On a qu'une vie, alors autant en faire bon usage !
C'est très déçevant de voir qu'après les nombreux défaites qu'ils ont essuyés, ils n'ont toujours pas su ou pu trouver un terrain d'entente.
La division au sein du parti étant une des cause, de leurs échecs.
Je ne crois pas du tout qu'ils aient réellement tirer les conséquences de leurs échecs du passé comme ils aiment à le dire.
La preuve étant.....
La plus belle chose que l’on puisse offrir aux autres n’est pas notre richesse mais plutôt leurs révéler la leur.
On a qu'une vie, alors autant en faire bon usage !
salam,
Le parti socialiste est definitevement mort parceque toutes ces personnes ne pensent car le profit personnelle et non a leurs partisants.Je pense que le seul qui peut s'opposer a sarkozy et qui est redouté par la gauche c'est BESANCENOT
jve pas etre le favoris des dingues ni celui des baltringues que dieu men soit temoin jve etre celui des gens biens