Le diable Sarko a encore frappé, voyou jusqu'au bout!!! Franchement il n'en rate pas une celui-là. Aider le PS a gagné la ville de Pau juste pour faire tomber François Bayrou.Franchément très fort le Sarko ... En tous cas c'est pas Bayrou qui dira le contraire.
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La défaite de François Bayrou à Pau constitue un des rares motifs de satisfaction pour Nicolas Sarkozy. Décidé à réduire celui qu'il considérait alors comme son plus dangereux adversaire, il a dès l'automne 2007 mis sur pied un dispositif destiné à empêcher l'ancien candidat à la présidentielle d'accéder à la mairie de Pau. C'est dans son bureau de l'Elysée et en présence d'Alain Marleix, le "M. élections" de l'UMP, que s'est prise la décision de mettre les moyens du parti présidentiel au service du maire sortant (ex-PS, fabiusien), Yves Urieta, que le décès d'André Labarrère, en mai 2006, avait propulsé à la tête de l'hôtel de ville.
L'objectif était simple : empêcher, en provoquant une triangulaire au second tour, l'élection de celui qui avait toutes les chances de l'emporter dans un duel face à la candidate désignée par le PS.
Au début de l'année – c'était à l'époque où le chef de l'Etat disait encore vouloir prendre une part active dans les élections municipales –, M. Sarkozy réservait à Pau et à son maire une de ses premières visites "sur le terrain".
Les coups bas n'ont pas été absents de la campagne à Pau : tracts anonymes, lancement début janvier d'un hebdomadaire gratuit distribué à 50 000 exemplaires, au financement obscur, épousant les thèses du maire sortant et s'en prenant violemment à M. Bayrou et à ses colistiers.
DUPLICITÉ OU NAÏVETÉ ?
Pau est soudainement devenue la seule ville de France dont le résultat déterminerait l'avenir national de celui qui n'y serait pas élu. Le syllogisme palois s'écrivait simplement : comment celui qui n'est pas capable de remporter la ville pourrait-il prétendre à la présidence de la République ? La stratégie présidentielle a fonctionné, au-delà de toute espérance. Devancé d'un point au premier tour par Martine Lignières-Cassou, M. Bayrou voyait s'éloigner ses chances de remporter son pari. Ne restait plus qu'à enfoncer le clou. Duplicité ou naïveté ? Jean-Pierre Raffarin et Patrick Devedjian qui, au lendemain du premier tour, promettaient au chef de file du MoDem le retrait du candidat soutenu par l'UMP à Pau dès lors qu'il accepterait un accord "global" avec la majorité présidentielle, se sont vite fait reprendre. Nicolas Sarkozy n'a pas tardé à les rappeler à l'ordre : à ses yeux, la défaite de M. Bayrou valait bien le sacrifice de quelques villes.
Entre les deux tours, Le Monde a eu confirmation que le secrétaire départemental de l'UMP, Jean Goujy, et ses fidèles faisaient le nécessaire pour que quelques paquets de voix "uriétistes" se portent sur la candidate d'union de la gauche. A l'arrivée, 342 voix séparent M. Bayrou de Mme Lignières-Cassou. Il est battu. Neuf mois après son élection à l'Elysée, M.Sarkozy finit de régler ses comptes.
Avec ça on a la preuve que ce mec là est trop mauvais!