Citation:
On doit prendre le temps de vérifier de façon systématique les éléments qui entrent dans la composition des aliments qui nous sont proposés[1], en évitant bien évidemment de consommer tout ce dont le caractère harâm est établi.
En cas de doute (dans le cas par exemple où on dispose d'informations fiables sur la présence d'ingrédients illicites dans un produit ou sur la contamination d'un aliment par un ingrédient illicite), on doit immédiatement se référer aux savants compétents et effectuer auprès d’eux les vérifications nécessaires.
Si le doute subsiste (en cas de divergences entre des oulémas compétents sur le statut d'un ingrédient par exemple), on adopte la position qui présente le plus de précaution : on s'abstient ainsi de consommer ce dont le caractère est ambigu.
On doit s'efforcer d'éviter de consommer les aliments là où il y a un risque réel de contamination entre éléments purs/licites et impurs/illicites (dans un restaurant, par exemple, qui sert de l'alcool ou du porc).
On doit faire particulièrement attention à ne pas entretenir ni diffuser les rumeurs : avant de communiquer quoique ce soit, on vérifie systématiquement le bien fondé de l'information concernée (en consultant notamment les autorités compétentes en la matière…)
Enfin, on s’efforce d’inculquer la conscience du halâl à nos proches également, à l'image du Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) qui, une fois, avait forcé son petit-fils (qui n'était alors qu'un enfant…) à recracher une datte (provenant de l'aumône) qu'il avait ingurgitée et dont la consommation ne lui était pas licite.
Wa Allâhou A'lam !