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Citation:
Posté par
Fodyé Cissé
Il y a 2 versions.
En effet, celle que tu viens de dire est la première; La seconde version dit que l'homme retardataire ne doit pas remplacer l'imam. c'est lui-même qui devrait décliner ce remplacement et proposer quelqu'un d'autre. Certains disent qu'il devrait choisir à son tour quelqu'un d'autre pour éviter la confusion auprès des fidèles qui prient. En effet, si arrivé à la 4ème rakka, il se relève, beaucoup ne comprendront pas qu'ils doivent attendre que le remplaçant de l'imam rattrape les 2 rakkas avant de prononcer le salut final.
wa Allahou Ta'ala Wa 'Alam
Concernant cette histoire Il y'a 2 principales versions, apres wAllahou A'lam.
Je m'explique:
Si l'Imam n'est plus en etat d'ablution et qu'il s'en rend compte dans la priere, il faut qu'il quitte tout de suite la priere pour refaire ses ablutions (et sa priere): Il designera de preference quelqu'un qui le remplacera (ou sinon (s’il ne le fait pas ou s’il refuse) les gens diriges pourront designer cette personne). Cette personne designee continuera la direction de la priere des gens a partir de la ou l’Imam (d’avant) s'etait arrete sans interrompre la priere (cela s’appelle Al-Istikhlaf), ou si personne n’est designee: dans ce cas une personne pourra se porter volontaire pour continuer la direction de la priere (sans l’interrompre), ou sinon les fideles continueront leur priere individuellement (furada) sans l’interrompre (sauf : pour le cas de la priere du vendredi : elle n’est pas valide en individuel (la tasihhu furada)).
Pour ton cas la personne qui vient de rejoindre la Salat assiste a la derniere rakka, donc cette personne en aucun cas ne peut etre l'imam car La condition de l’Istikhlaf est que la personne (competente pour diriger) qui va remplacer l'Imam doit avoir prier derriere l'Imam au moins une partie significative de la Rakat ou il y a eu le souci (c'est a dire avant que l'Imam ne se releve completement de l'inclinaison (ruku') de cette Rakat et avant le souci).
Reference: al-Fiqh 'ala al-madhahib d'al-Jaziri tome I page 404
Apres le fitr aujourd'hui j'ai pu poser la question a notre imam qui est professeur a al Azhar, et il m'a dit que la sage decision que l'imam peut faire c'est de rompre la priere (faire salama au moment ou il s'est rendu compte qu'il n'avait plus de wudu) afin d'eviter tout doute concernant la personne qui va venir le succeder. Il designera/demandera ensuite quelqu'un qui est apte a diriger la congregation pendant que lui va refaire ses ablutions.
Concernant la version a savoir que les autres doivent attendre pendant que l'imam retardataire se rattrape avant de faire le salama, personnelement je ne partage pas cette idee, car Celui qui prie derriere l’Imam doit suivre ses actes. Il lui est interdit de le devancer. Il est preferable a celui qui est derriere l’Imam d’ecouter seulement. Le Prophete (p&s) a dit :
« Quand il dit : Allahou Akbar, dites comme lui, quand il recite, ecoutez-le ». (Muslim&Malik). Apres Allaou A'lam.
Wasalam
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Citation:
Posté par
idipro
Concernant cette histoire Il y'a 2 principales versions, apres wAllahou A'lam.
Je m'explique:
Si l'Imam n'est plus en etat d'ablution et qu'il s'en rend compte dans la priere, il faut qu'il quitte tout de suite la priere pour refaire ses ablutions (et sa priere): Il designera de preference quelqu'un qui le remplacera (ou sinon (s’il ne le fait pas ou s’il refuse) les gens diriges pourront designer cette personne). Cette personne designee continuera la direction de la priere des gens a partir de la ou l’Imam (d’avant) s'etait arrete sans interrompre la priere (cela s’appelle Al-Istikhlaf), ou si personne n’est designee: dans ce cas une personne pourra se porter volontaire pour continuer la direction de la priere (sans l’interrompre), ou sinon les fideles continueront leur priere individuellement (furada) sans l’interrompre (sauf : pour le cas de la priere du vendredi : elle n’est pas valide en individuel (la tasihhu furada)).
Pour ton cas la personne qui vient de rejoindre la Salat assiste a la derniere rakka, donc cette personne en aucun cas ne peut etre l'imam car La condition de l’Istikhlaf est que la personne (competente pour diriger) qui va remplacer l'Imam doit avoir prier derriere l'Imam au moins une partie significative de la Rakat ou il y a eu le souci (c'est a dire avant que l'Imam ne se releve completement de l'inclinaison (ruku') de cette Rakat et avant le souci).
Reference: al-Fiqh 'ala al-madhahib d'al-Jaziri tome I page 404
Apres le fitr aujourd'hui j'ai pu poser la question a notre imam qui est professeur a al Azhar, et il m'a dit que la sage decision que l'imam peut faire c'est de rompre la priere (faire salama au moment ou il s'est rendu compte qu'il n'avait plus de wudu) afin d'eviter tout doute concernant la personne qui va venir le succeder. Il designera/demandera ensuite quelqu'un qui est apte a diriger la congregation pendant que lui va refaire ses ablutions.
Concernant la version a savoir que les autres doivent attendre pendant que l'imam retardataire se rattrape avant de faire le salama, personnelement je ne partage pas cette idee, car Celui qui prie derriere l’Imam doit suivre ses actes. Il lui est interdit de le devancer. Il est preferable a celui qui est derriere l’Imam d’ecouter seulement. Le Prophete (p&s) a dit :
« Quand il dit : Allahou Akbar, dites comme lui, quand il recite, ecoutez-le ». (Muslim&Malik). Apres Allaou A'lam.
Wasalam
Dans la question de Fodié, l'homme est arrivé après les deux premiers raka'ats et non pas au dernier raka'at. Seulement sa question n'est pas très précise, on ne sait pas si cet homme a prié une partie de la raka'at. Mais, on peut comprendre ce qu'il a voulu soulever. C'est pour cela que j'ai dit, en réponse à Cheikhna, que la condition pour que cette personne puisse remplacer l'imam est qu'elle doit avoir prié tout ou partie de la raka't en question. Et de plus, elle doit être présente au moment de l'empêchement. A partir du moment où elle remplit ces conditions elle peut bien remplacer l'imam! Seulement ce cas est improbable.
Par contre, pour être plus concret, si l'on prend l'exemple de deux ou trois personnes qui prient derrière l'imam et qui ne sont pas compétent pour remplacer l'imam; cet homme qui vient d'arriver, s'il remplit les conditions de l'istikhlaf (c'est àdire s'il a prié derrière l'imam une partie du raka'a en question), il peut bien entendu remplacer l'imam! Mais si les autres sont capables, bien sûr, comme l'a dit Fodié, pour éviter des embrouilles, il vaut mieux qu'il le décline!
Enfin, en cas de complication, comme tu l'as souligné, chacun peut prier de son coté sauf pour la prière du vendredi.
wa-Allâhou a'lam wa ahkam
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le-hadith-du-jour_13: l'Ange et les trois juifs.
Salam 'alaykoum,
le-hadith-du-jour_13: Il a été reconnaissant, ils ont été ingrats.
C'est l'histoire de trois juifs (un lépreux, un teigneux et un aveugle) que Dieu à voulu éprouver. Ce long hadith, que nous allons découper, raconte leur histoire.
D'après Abou Hourayrata رضي الله عنه, le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit: "Dieu a voulu une fois éprouver trois des enfants d'Israel: un lépreux, un teigneux et un aveugle. Il leur envoya donc un Ange (sous l'apparence humaine)qui alla trouver le lépreux et lui dit: "Quelle est la chose que tu aimerais avoir le plus? Il lui dit: "Un beau teint et une peau saine. Je voudrais aussi me débarrasser de ce qui provoque le dégoût des autres. L'Ange lui passa la main sur le corps; après quoi son aspect repoussant disparut et il eut un beau teint. Il lui demanda ensuite: "Quel sorte de bien aimerais-tu avoir le plus? Il dit: "Les chameaux (ou bovins, le narrateur à un doute..). Il lui donna aussitôt une une chamelle à son dixième mois de grossesse et lui dit: "Puisse Dieu te bénir!"
Puis il alla trouver le teigneux et lui demanda: "Qu'aimerais-tu avoir le plus? Il dit: "Une belle chevelure afin que je me débarrasse de ce qui inspire le dégoût des autres. L'Ange lui passa la main sur la tête et, du coup, sa teigne disparut et il eut une belle chevelure. Il lui dit ensuite: "Quel sorte de bien désirerais-tu le plus? Il dit: "Les bovins" Il lui donna une vache gravide (enceinte pour une femme, gravide ou pleine pour les animaux) et lui dit: "Puisse Allah te la bénir.
Il alla enfin trouver l'aveugle et lui demanda: "Quelle chose souhaiterais-tu le plus? Il dit: "Que Dieu me rende la vue afin que je puisse voir les autres". L'Ange lui passa la main sur les yeux et voilà que Dieu lui rendit la vue. Il lui dit: "Quelle sorte de bien aimerais-tu avoir le plus?" Il dit: "Les ovins"! et il lui donna une brebis prolifique.
Les deux premiers eurent un produit abondant et le troisième se vit naître plusieurs agneaux; si bien que l'un d'eux eut une vallée pleine de chameaux, l'autre une vallée pleine de bovins et le dernier, une vallée pleine d'ovins.
à suivre..
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la-question-du-jour_14: l'oubli de la lecture à basse voix
Salâma 'alaykoum,
la-question-du-jour_14: l'oubli de la lecture à basse voix
C'est donc le contraire de la-question-du-jour_12: l'oubli de la lecture à haute voix. La situation est presque pareille. Elle ne change qu'après l'inclinaison.
- Q.1: En priant le zuhr (mi-journée) j'ai lu à haute voix. Mais, je me suis rendu compte avant l'inclinaison (roukoû'). Que dois-je faire?
- R.1: Je dois reprendre ma lecture à basse voix. Et si cela ne concerne que la sourate, il n'y a pas de réparation à faire. Par contre, si cela concerne la fâtiha (ou les deux à la fois), je dois non seulement reprendre la lecture à basse voix, mais aussi réparer ma prière par deux prosternations après le salam (ba'da-salâm). Car il s'agit là d'un rajout: j'ai lu deux fois.
-Q.2: Et si maintenant, je ne me suis rendu compte que pendant ou après l'inclinaison?
-R.2: A partir du moment où j'ai entamé l'inclinaison, je ne retourne pas corriger l'erreur. Je continue ma prière et, puisqu'il s'agit là d'un rajout (ici lecture à haute voix au lieu de basse voix), j'y remédie par deux prosternations après le salam.
Petite rectification:
- Oubli = diminution ou rajout
- diminution = avant le salam
- rajout = après le salam
Ainsi, lire à haute voix au lieu de basse voix est un rajout. Lire à basse voix au lieu de haute voix est une diminution.
Conclusion: Après l'inclinaison, que mon oubli porte sur la fâtiha ou la sourate seulement, j'aurai à réparer ma prière avant le salam (pour l'oubli de la haute voix) ou après le salam (pour l'oubli de la basse voix).
wa-Allâhou a'lam
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le-hadith-du-jour_14: Le jeûne intercède pour le jeûneur
Salam 'aleykoum,
le-hadith-du-jour_14: Le Jeûne et le Coran intercéderont en faveur de leurs fidèles.
D'après 'Abdoullah Ibn 'Oumar رضي الله عنه, le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit: "Le Jêune et le Coran intercéderont en faveur du serviteur le Jour de la Résurrection. Le Jêune dira : "Ô Mon Seigneur! je l'ai empêché de se nourrir et de satisfaire son désir, prends moi donc comme intercesseur en sa faveur". Et le Coran dira: "Je l'ai empêché de dormir la nuit, prends moi donc comme intercesseur en sa faveur." Et ils intercéderont."
Rapporté par Ahmad
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Citation:
Posté par
Abdoulaye DIAGANA
Salâm 'alaykoum,
l(...).
Remarque: les femmes sont dispensées de ce cas d'oubli puisqu'elles accomplissent toutes leurs prières à basse voix.
wa-Allâhou a'lam, Dieu Sait mieux!
A Salam Waleykoum,
ça fait un bail j’espère que tout va bien pour toi et tes proches, est il un devoir pour les femmes de réciter à voix basse ? peux tu m'indiquer sur quoi est basé cela ?
Merci qu'Allah te récompense.
Tchooo
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La meilleure c'est que cette personne doit décliner l'offre et pousser une autre personne à sa place, car la règle de itiklâf ne s'applique à son cas à ce que je sache. Allah sait mieux.
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Citation:
Posté par
Abdoulaye DIAGANA
Salam 'alaykoum,
le-hadith-du-jour_13: Il a été reconnaissant, ils ont été ingrats.
C'est l'histoire de trois juifs (un lépreux, un teigneux et un aveugle) que Dieu à voulu éprouver. Ce long hadith, que nous allons découper, raconte leur histoire.
D'après Abou Hourayrata رضي الله عنه, le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit: "Dieu a voulu une fois éprouver trois des enfants d'Israel: un lépreux, un teigneux et un aveugle. Il leur envoya donc un Ange (sous l'apparence humaine)qui alla trouver le lépreux et lui dit: "Quelle est la chose que tu aimerais avoir le plus? Il lui dit: "Un beau teint et une peau saine. Je voudrais aussi me débarrasser de ce qui provoque le dégoût des autres. L'Ange lui passa la main sur le corps; après quoi son aspect repoussant disparut et il eut un beau teint. Il lui demanda ensuite: "Quel sorte de bien aimerais-tu avoir le plus? Il dit: "Les chameaux (ou bovins, le narrateur à un doute..). Il lui donna aussitôt une une chamelle à son dixième mois de grossesse et lui dit: "Puisse Dieu te bénir!"
Puis il alla trouver le teigneux et lui demanda: "Qu'aimerais-tu avoir le plus? Il dit: "Une belle chevelure afin que je me débarrasse de ce qui inspire le dégoût des autres. L'Ange lui passa la main sur la tête et, du coup, sa teigne disparut et il eut une belle chevelure. Il lui dit ensuite: "Quel sorte de bien désirerais-tu le plus? Il dit: "Les bovins" Il lui donna une vache gravide (enceinte pour une femme, gravide ou pleine pour les animaux) et lui dit: "Puisse Allah te la bénir.
Il alla enfin trouver l'aveugle et lui demanda: "Quelle chose souhaiterais-tu le plus? Il dit: "Que Dieu me rende la vue afin que je puisse voir les autres". L'Ange lui passa la main sur les yeux et voilà que Dieu lui rendit la vue. Il lui dit: "Quelle sorte de bien aimerais-tu avoir le plus?" Il dit: "Les ovins"! et il lui donna une brebis prolifique.
Les deux premiers eurent un produit abondant et le troisième se vit naître plusieurs agneaux; si bien que l'un d'eux eut une vallée pleine de chameaux, l'autre une vallée pleine de bovins et le dernier, une vallée pleine d'ovins.
à suivre..
le-hadith-du-jour_14_bis: L'Age et les trois juifs suite et fin.
Puis l'Ange alla trouver le lépreux (ou plutôt l'ancien lépreux) en se présentant à lui sous le même aspect lépreux que lui avant guérison et lui dit: "Je suis un homme malheureux, voyageur, complètement coupé de ses ressources. Nul ne peut répondre à mes besoins si ce n'est Dieu puis toi. Aussi je te demande, au nom de Celui qui t'a donné ce beau teint, cette peau saine et ses abondantes richesses, de me donner un seul chameau afin que je puisse poursuivre mon voyage". Il lui dit: "Je paie déjà assez d'impôts". Il dit: "Il me semble bien te connaitre: est ce que tu ne serais pas cet ancien lépreux repoussé par les autres et pauvre? Il dit: "J'ai plutôt hérité ces richesses de mes nobles ancêtres". Il dit: "Si tu mens, que Dieu te ramène à ton premier état (son état lépreux).
Puis, il alla trouver le teigneux (ou plutôt l'ancien teigneux) en se présentant sous le même aspect teigneux que celui-ci avant guérison et lui demanda la même chose qu'à son compagnon lépreux et lui posa les mêmes questions. Il eut les mêmes réponses. Il lui dit: "Si tu mens, que Dieu te ramène à ton premier état (son état teigneux)!"
Il alla enfin trouver l'aveugle (ou plutôt l'ancien aveugle) sous la même apparence que lui avant guérison (celle d'un pauvre aveugle) et lui dit: "Je suis un homme misérable et un voyageur complètement coupé de ses ressources. Nul aujourd'hui ne peut répondre à mes besoins si ce n'est Dieu puis toi. Aussi je te demande, au nom de celui qui t'a rendu la vue, de me donner un seul mouton pour me permettre de subvenir aux frais de mon voyage". Il lui dit: "J'étais effectivement aveugle et Dieu m'a rendu la vue. Prends ce que tu veux et laisse ce que tu veux. Par Dieu, je ne te demanderai jamais de me rendre quelque chose que tu auras prise au nom de Dieu Tout Puissant". L'Ange lui dit alors: "Garde tes richesses! car j'ai simplement voulu voulu vous mettre à l'épreuve. Ainsi, Dieu t'a accordé Sa satisfaction et a frappé de Sa colère tes deux compagnons".
Unanimement Reconnu Authentique
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le-verset-du-jour_15: jeûne ou compensation, qui est concerné?
Salam 'alaykoum,
le-verset-du-jour_15: vieillard, malade chronique, femme enceinte, femme qui allaite..
-s2_v183. Ô les croyants! On vous a prescrit as-Siyam (Le Jeûne) comme on l'a prescrit à ceux d'avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété.
-s2_v184. pendant un nombre déterminé de jours. Quiconque d'entre vous est malade ou en voyage, devra jeûner un nombre égal d'autres jours. Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter (qu'avec grande difficulté), il y a une compensation : nourrir un pauvre. Et si quelqu'un fait plus de son propre gré, c'est pour lui; mais il est mieux pour vous de jeûner; si vous saviez!
-s2_v185. (Ces jours sont) le mois de Ramadan au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement. Donc quiconque d'entre vous est présent en ce mois, qu'il jeûne! Et quiconque est malade ou en voyage, alors qu'il jeûne un nombre égal d'autres jours. Dieu veut pour vous la facilité, Il ne veut pas la difficulté pour vous, afin que vous en complétiez le nombre et que vous proclamiez la grandeur de Dieu pour vous avoir guidés, et afin que vous soyez reconnaissants!
Les vieillards, vielles, les personnes atteintes de maladies chroniques, les femmes enceintes, les femmes qui allaitent peuvent recourir à la compensation: le fait de nourrir un pauvre par jour durant tout le mois.
Selon 'Abdoullah Ibn 'Abbas, le segment "Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter (qu'avec grande difficulté), il y a une compensation : nourrir un pauvre" concerne le vieillard et la vielle qui ne peuvent pas jeûner. De même selon lui et 'Abdoullah Ibn 'Oumar (deux compagnons directs du Prophète) la femme enceinte et la femme qui allaite, lorsqu'elles craignent pour elles ou pour leur bébé ou foetus, elles nourrissent un pauvre, en compensation, comme le vieillard et la vielle et n'auront pas à rattraper. Cheikh Al Albani est du même avis ainsi que beaucoup d'autres.
D'autres comme Ibn 'Outhaymîne pensent que si la femme qui allaite (ou celle qui est enceinte) se sent capable de jeûner et ne craint pas pour son foetus, elle doit observer le jeûne. Alors que d'autres aussi comme Ibn bâz assimilent ces deux femmes au malade. Si le jeûne leur est pénible, il leur est permis de manger (comme le malade) et rattraper ces jours manqués.
Ibn Abî Zaïd Al Khaïrâniy (charh rissâla) lui a différencié les deux femmes: Pour lui si la femme enceinte craint pour son foetus, elle rompt le jeûne puis elle rattrape. Elle ne fait pas la compensation: nourrir un pauvre par jour (d'autres disent qu'elle fait la compensation puisqu'elle ne doit pas rompre si elle ne craint rien!..). Et si la femme qui allaite craint pour son enfant et qu'elle ne trouve pas de nourrice, ou alors elle en a trouvé une, mais l'enfant ne l'a pas acceptée, elle est obligée de recourir à la compensation.
Pour les Hanafites ces deux femmes doivent rattraper les jours manqués sans compensation.
Pour les Châfiites et Hambalites, si la femme craint pour elle même et son enfant, elle rompt et rattrape mais ne fait pas de compensation; mais si elle craint juste pour l'enfant et non pour elle même, elle rompt et rattrape et en plus elle compense.
Enfin selon Mâlik (comme Ibn Abî Zayd qui est Mâlikite) la femme enceinte rattrape sans compensation et la femme qui allaite rattrape avec compensation..
Remarque: les avis divergent dans l'hypothèse ou les femmes craignent pour leurs enfants ou pour elles-mêmes..
Qu'il s'agisse de maladie (selon la nature), de voyage ou autre, la règle générale veut que l'on jeûne si l'on ne craint rien comme il est dit à la fin du verset.
wa-Allâhou a'lam! Dieu sait mieux!
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Citation:
Posté par
Tribal Cams
A Salam Waleykoum,
ça fait un bail j’espère que tout va bien pour toi et tes proches, est il un devoir pour les femmes de réciter à voix basse ? peux tu m'indiquer sur quoi est basé cela ?
Merci qu'Allah te récompense.
Tchooo
Sur quoi est basé cela? Bonne question! Il n'y a pas, à ma connaissance, de hadith ou verset qui parle de cela exactement. Les avis des savants sont, cependant partagés: certains comme Ibn bâz ou Cheikh Al Fawzân l'ont autorisée. D'après ce dernier si la femme n'est pas entendue par un homme étranger à elle (au risque de l'attirer), elle peut lire à haute voix. En fait l'interdiction de la lecture à haute voix pour une femme porte sur le caractère attrayant de sa voix.
Et quand on dit réciter à voix haute, pour la femme c'est se faire entendre elle-même sans faire entendre les autres. Alors que pour l'hommes, c'est se faire entendre et faire entendre les autres sans exagérer non plus.
Cependant, il y a des savant qui ont considéré la voix de la femme comme 'awra (intimité) et se réfèrent à ce verset "..Ne soyez pas trop complaisantes dans votre langage, afin que celui dont le cœur est malade [l’hypocrite] ne vous convoite pas" (sourate 33, verset 32); à savoir elles ne doivent pas parler aux étrangers avec une voix suave comme l'a dit Ibn Kathîr dans le tafçîr..
En outre, le Prophète صلى الله عليه و سلم était une fois parti régler un litige chez un tribu (Bani 'Amr) où il a été retenu. Du coup, il est arrivé à la mosquée avec un peu de retard et il trouva Abou Bakr رضي الله عنه entrain de présider la prière. Les autres, comme pour signaler à Abou Bakr رضي الله عنه que le Prophète صلى الله عليه و سلم est arrivé, se mirent à battre leurs mains. Et le Prophète صلى الله عليه و سلم de leur dire à la fin de la prière: "...Qu'avez-vous, quand vous avez trouvé quelque chose à redire dans la prière, à battre des mains? Seules les femmes battent des mains (car la voix de la femme ne doit pas être entendue par les étrangers à elle). Dorénavant, quand vous trouvez quelque chose à redire dans la prière, dites à voix haute: "Soubhânallah!"...
Enfin, on peut aisément constater que les femmes ne font pas la talbiyya (labbaykallahouma labbayka..) du pèlerinage à haute voix. Une femme ne fait pas l'appel à la prière (muezzin), il n' y a jamais eu de Prophète femme. Quand on sait que le rôle des Prophètes est la transmission.
En revanche, il n'est pas interdit à une femme d’élever la voix pour enseigner la science de la religion. Seulement, s'il s'agit d''un groupe d'homme, elle devra se prémunir d'une hijâb (barrière). 'Âïcha رضي الله عنها enseignait, aux hommes, la science de la religion après le Prophète صلى الله عليه و سلم et elle mettait le hijâb...
wa'Allâhou a'lam wa ahkam, Allah sait mieux!
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le-verset-du-jour_16: l'allaitement, qu'en dit le Coran?
Salam 'alaykoum,
le-verset-du-jour_16: Le droit de l'enfant, c'est deux années complètes.
-s2_v233: [""Et les mères allaiteront leurs bébés deux ans complets, pour quiconque veut compléter l'allaitement. Au père de l'enfant de pourvoir à l'entretien de la femme et à son habillement de manière convenable; nulle âme ne soit imposée qu'à sa capacité. La mère n'a pas à subir de dommage à cause de son enfant, ni le père, à cause de son enfant. Même obligation pour l'héritier. Et si, après s'être consultés, tous deux tombent d'accord pour décider le sevrage, nul faute à leur charge. Et si vous voulez mettre vos enfants en nourrice, nul grief à vous non plus, à condition que vous acquittiez la rétribution convenue, conformément à l'usage. Et craignez Dieu, et sachez que Dieu observe ce que vous faites""].
Selon Ibn Kathîr, les mères sont tenues d'allaiter leur bébé jusqu'à l'accomplissement des deux premiers années. Après quoi l'allaitement n'est plus considéré; d'où le "pour quiconque veut compléter l'allaitement". C'est pourquoi le sevrage n'est applicable qu'au bébé de moins de deux ans selon les avis de plusieurs imams. Par conséquent, l'enfant qui dépasse cet âge n'est pas concerné par cette règle. Le Prophète a dit: "Mon fils est mort alors qu'il se nourrit du sein, mais il a un allaitant dans le Jardin. Rappelons que le Prophète a perdu son fils Ibrahim à l'âge d'un et dix mois. Il a un allaitant dans le Jardin signifie ici que l'allaitement sera complété. Cette interprétation est corroborée par ce hadith du Prophète: "Il n'est privé d'allaitement que dans ce qu'il y a dans les deux ans". Jâbir rapporte aussi que le Prophète a dit:" Il n'y a pas d'allaitement après sevrage, et il n'y a pas d'état d'orphelin après puberté". D'autres versets viennent compléter ce hadith également: "...sa gestation et son allaitement durèrent trente mois" (s46-v15) ou encore "...son son sevrage a lieu à deux ans..." (s31-v14).
Cependant, selon les avis de plusieurs compagnons du Prophète comme 'Abdoullah Ibn Abbas et 'Abdoullah Ibn Mas'-ûd, l'allaitement peut aller au delà des deux ans. C'est également l'avis de Ahmad et Châfi'y.
Il est du devoir du père d'assurer la pension et l'habillement de sa femme à la mesure de ses capacités (et selon les convenances en vigueur dans le pays et sans gaspillage). Cela dit même si le mari répudie sa femme et qu'elle lui enfante un bébé. Il lui doit la pension et l'habillement, selon les convenances, si elle lui allaite son enfant.
Régi par ces conditions, le sevrage s'applique avant la fin des deux ans; et aucun des deux parents n'a l'exclusivité de la décision à ce sujet. Ceci est, de la part de Dieu, une précaution, une miséricorde dans l'intérêt de l'enfant et une orientation en faveur des parents afin qu'ils agissent bien envers leur enfant et eux-mêmes.
Et d'après Cheikh 'Outhaïmine: "Il faut se référer à la situation de l'enfant. Si l'enfant a encore besoin du lait, il faut continuer et s'il n'a plus besoin, l'allaitement peut se terminer. La parole d'Allah "Ar-Ridhâ'a" est un nom Masdar qui signifie: l'allaitement dont a besoin l'enfant."
Enfin, cette recommandation de deux ans d'allaitement conforte bien les avis des deux 'Abdoullah (Ibn 'Abbass et Ibn 'Oumar). Si nous prenons l'exemple d'une femme qui donne un enfant toutes les deux ans. Finalement, cette femme, si elle veut compléter l'allaitement (comme le dit le Coran à deux ans), elle allaitera jusqu'à sa ménopause! Et donc ne pourra jamais observer le jeûne! A moins que l'enfant réclame de moins en moins.
Dieux sait mieux!
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la-question-du-jour_16: l'omission de la sourate qui suit la fâtiha.
Salam 'alaykoum,
la-question-du-jour_16: l'omission de la sourate qui suit la fâtiha.
-Q: Après la fâtiha j'ai entamé directement l'inclinaison sans lire la sourate. Que dois-je faire?
-R: Je continue ma prière (je ne retourne pas) puis, je remédie à cette omission par deux prosternations avant le salam.
Il s'agit là d'une diminution. Et la règle dit: diminution = prosternation avant le salam, rajout = prosternation après le salam.
PS: Que se passe-t-il lorsque les deux se retrouvent? c'est à dire diminution et rajout. Et bien, c'est la diminution qui l'emporte sur le rajout.
C'est à dire que dans la prière, lorsque l'on rajoute quelque de chose de trop (qui nécessite correction) et que l'on diminue quelque chose (qui nécessite correction), on corrige la prière par les prosternations avant salam.
Par contre si je m'en rappel avant d'entamer l'inclinaison (avant la tenue de mes genoux), je retourne lire la sourate et là, il n'y a de prosternation de réparation à faire.
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Citation:
Posté par
Abdoulaye DIAGANA
Salam 'alaykoum,
le-verset-du-jour_15: vieillard, malade chronique, femme enceinte, femme qui allaite..
-s2_v183. Ô les croyants! On vous a prescrit as-Siyam (Le Jeûne) comme on l'a prescrit à ceux d'avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété.
-s2_v184. pendant un nombre déterminé de jours. Quiconque d'entre vous est malade ou en voyage, devra jeûner un nombre égal d'autres jours. Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter (qu'avec grande difficulté), il y a une compensation : nourrir un pauvre. Et si quelqu'un fait plus de son propre gré, c'est pour lui; mais il est mieux pour vous de jeûner; si vous saviez!
-s2_v185. (Ces jours sont) le mois de Ramadan au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement. Donc quiconque d'entre vous est présent en ce mois, qu'il jeûne! Et quiconque est malade ou en voyage, alors qu'il jeûne un nombre égal d'autres jours. Dieu veut pour vous la facilité, Il ne veut pas la difficulté pour vous, afin que vous en complétiez le nombre et que vous proclamiez la grandeur de Dieu pour vous avoir guidés, et afin que vous soyez reconnaissants!
Les vieillards, vielles, les personnes atteintes de maladies chroniques, les femmes enceintes, les femmes qui allaitent peuvent recourir à la compensation: le fait de nourrir un pauvre par jour durant tout le mois.
Selon 'Abdoullah Ibn 'Abbas, le segment "Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter (qu'avec grande difficulté), il y a une compensation : nourrir un pauvre" concerne le vieillard et la vielle qui ne peuvent pas jeûner. De même selon lui et 'Abdoullah Ibn 'Oumar (deux compagnons directs du Prophète) la femme enceinte et la femme qui allaite, lorsqu'elles craignent pour elles ou pour leur bébé ou foetus, elles nourrissent un pauvre, en compensation, comme le vieillard et la vielle et n'auront pas à rattraper. Cheikh Al Albani est du même avis ainsi que beaucoup d'autres.
D'autres comme Ibn 'Outhaymîne pensent que si la femme qui allaite (ou celle qui est enceinte) se sent capable de jeûner et ne craint pas pour son foetus, elle doit observer le jeûne. Alors que d'autres aussi comme Ibn bâz assimilent ces deux femmes au malade. Si le jeûne leur est pénible, il leur est permis de manger (comme le malade) et rattraper ces jours manqués.
Ibn Abî Zaïd Al Khaïrâniy (charh rissâla) lui a différencié les deux femmes: Pour lui si la femme enceinte craint pour son foetus, elle rompt le jeûne puis elle rattrape. Elle ne fait pas la compensation: nourrir un pauvre par jour (d'autres disent qu'elle fait la compensation puisqu'elle ne doit pas rompre si elle ne craint rien!..). Et si la femme qui allaite craint pour son enfant et qu'elle ne trouve pas de nourrice, ou alors elle en a trouvé une, mais l'enfant ne l'a pas acceptée, elle est obligée de recourir à la compensation.
Pour les Hanafites ces deux femmes doivent rattraper les jours manqués sans compensation.
Pour les Châfiites et Hambalites, si la femme craint pour elle même et son enfant, elle rompt et rattrape mais ne fait pas de compensation; mais si elle craint juste pour l'enfant et non pour elle même, elle rompt et rattrape et en plus elle compense.
Enfin selon Mâlik (comme Ibn Abî Zayd qui est Mâlikite) la femme enceinte rattrape sans compensation et la femme qui allaite rattrape avec compensation..
Remarque: les avis divergent dans l'hypothèse ou les femmes craignent pour leurs enfants ou pour elles-mêmes..
Qu'il s'agisse de maladie (selon la nature), de voyage ou autre, la règle générale veut que l'on jeûne si l'on ne craint rien comme il est dit à la fin du verset.
wa-Allâhou a'lam! Dieu sait mieux!
Merci Modi Diagana pour cette explication detaillee.
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Salama a toutes et a tous
Rapporté par Abu Huraira:
Un homme vint voir le Prophète et lui dit: "je suis ruiné!" Le Prophète a dit: "Quel est le problème avec vous?" Il dit: «J'ai eu une relation sexuelle avec ma femme (alors que je jeûne) pendant le Ramadan." Le Prophète dit, "Avez-vous assez pour libérer un esclave?" Il dit: "Non" Le Prophète dit: "Pouvez-vous jeuner pour deux mois successifs?" L'homme dit, "Non" Le Prophète dit: "Pouvez-vous nourrir soixante pauvres?" L'homme dit, "Non" Alors le Prophète lui dit: «Assieds-toi», et il s'assit. Après une 'IRQ, c'est à dire un grand panier contenant des dates a été apporté au Prophète et le Prophète lui dit: "Prenez et le donner en charité." L'homme dit: «Pour de plus pauvres que nous?" Sur ce, le Prophète sourit jusqu'à ses prémolaires sont devenus visibles, et puis lui dit: «Nourrissez votre famille avec elle." (al bukhari tom 8 - N.700)
Avoir des relations sexuelles avec sa/son partenaire pendant le mois de Ramadan en pleine journee est desobeir a la loi d'Allah, l'expiation est comme il a ete dit plus haut. WAllahou A'lam
salama
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Citation:
Posté par
Abdoulaye DIAGANA
Sur quoi est basé cela? (...)
wa'Allâhou a'lam wa ahkam, Allah sait mieux!
A salam waleykum,
Merci grand frère qu'Allah te récompense.
Tchooo
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la-question-du-jour_17: les oublis dans la prière.
Salam 'alaykoum,
la-question-du-jour_17: les cas d'oublis sans réparation.
-Q.1: Après la fâtiha j'ai lu plus d'une sourate, ou la moitié d'une sourate, ou je suis passé d'une sourate à une autre. Que dois-je faire?
-R.1: Je n'aurai rien à faire. Ma prière reste valable.
-Q.2: Et si dans les deux dernières raka'ats je lis la sourate par oubli. Que dois-je faire?
-R.2: Là aussi je n'aurai rien à faire et ma prière est valable.
-Q.3: Que se passe-t-il si, dans ma prière j'entends évoqué le nom du Prophète صلى الله عليه و سلم, et que je prie sur lui?
-R.3: Cela ne fait rien à la prière, que je le fasse par oubli ou par exprès.
-Q.4: Que se passe-t-il si, dans ma prière, je faisais signe de ma main ou de ma tête pour répondre à une personne ou signaler quelque chose?
-R.4: De même ces deux gestes n'affectent pas la validité de la prière; elle est valable.
D'après un hadith de Abou Sa'îd Al Khoudri رضي الله عنه, le Prophète صلى الله عليه و سلم a lu quelques versets après la fâtiha dans les deux dernières raka'ats du zhur et du 'asr sans recourir à une réparation. De même il a répondu à la salutation de Jâbir رضي الله عنه (qu'il avait envoyé) en lui faisant signe de la tête.
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Citation:
Posté par
idipro
Merci Modi Diagana pour cette explication detaillee.
De rein idripo merci pour ta contribution aussi.
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Citation:
Posté par
Tribal Cams
A salam waleykum,
Merci grand frère qu'Allah te récompense.
Tchooo
De rien! amine!
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le-verset-du-jour_18: Allaitement! Quand la Science et le Coran convergent!
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le-verset-du-jour_18: Allaitement! Quand la Science et le Coran convergent!
Salam 'alaykoum,
le-verset-du-jour_18: L'OMS s'est-elle inspirée du Coran?
Nous avons vu dans le-verset-du-jour_16 que le droit de l'enfant est de deux ans pour l'allaitement. Aussi étonnant que cela puisse paraître, les enseignements du Coran, du Hadith et des compagnons du Prophète sont en parfaite harmonie avec ceux de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé). Alors l'OMS s'est-elle inspirée du Coran?
-s46_v15 (La Dunes): [""Et Nous avons enjoint à l'homme de la bonté envers ses père et mère : sa mère l'a péniblement porté et en a péniblement accouché; et sa gestation et sevrage durant trente mois; puis quand il atteint ses pleines forces et atteint quarante ans, il dit: "ô Seigneur! Inspire-moi pour que je rende grâce au bienfait dont Tu m'as comblé ainsi qu'à mes père et mère, et pour que je fasse une bonne oeuvre que Tu agrées. Et fais que ma postérité soit de moralité saine, Je me repens à Toi et je suis du nombre des Soumis""].
-s31_v14 (Luqmân): [""Nous avons commandé à l'homme [la bienfaisance envers] ses père et mère; sa mère l'a porté [subissant pour lui] peine sur peine: son sevrage a lieu à deux ans." Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu'envers tes parents. Vers Moi est la destination""].
Selon les avis de plusieurs compagnons du Prophète comme 'Abdoullah Ibn Abbas et 'Abdoullah Ibn Mas'-ûd, l'allaitement peut aller au delà des deux ans. C'est également l'avis de Ahmad et Châfi'y.
Ces deux versets viennent étayer le verset 233 de la sourate la vache (Et les mères allaiteront leurs bébés deux ans complets, pour quiconque veut compléter l'allaitement...) et montrent bien, en outre, que l'accouchement peut intervenir au bout de six mois de grossesse (30 - 24 = 6).
Selon Ibn 'Abbass: "Si un bébé naît au terme du neuvième mois de grossesse, il lui suffit un allaitement de 21 mois; s'il naît dans le septième mois, 23 mois d'allaitement lui suffit; s'il naît dans le sixième mois, un allaitement de deux années.."
'Ousmâne Boun 'Affân avait une fois accusé une femme d'adultère car, elle avait accouché six mois après son premier mariage. C'est alors que 'Ali s'opposa à sa lapidation en s'appuyant sur ce verset...
Et que dit l'OMS? Dans le chapeau de cet article destiné à nos soeurs notamment. Bonne lecture!
Les vertus nutritionnelles et thérapeutiques du lait maternel
Allaitement maternel ou biberon ? L'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) est formelle, l'allaitement est de loin plus bénéfique, aussi bien pour le bébé que pour sa mère. Elle recommande aux femmes six mois d’allaitement exclusif avant l’introduction progressive d’autres aliments. Toutefois, l’aliment principal restera le lait maternel pour une période d'au moins un an. L’allaitement pourra alors se poursuivre jusqu’à deux ans et au-delà. Si de nos jours, dans certains pays développés – comme la France par exemple – le taux d'allaitement ne dépasse pas les 60% (pour quelques semaines seulement dans certains endroits), c'est que le manque d'information et de soutien mais aussi la désinformation (source de doute et de culpabilité), continuent de gagner du terrain.
Ainsi, selon l'INSEE (Institut National des Statistiques et des Etudes Economiques), plus les femmes sont intellectuelles, plus elles allaitent leur enfant. Ce qui n'a rien d'étonnant car les avantages de l'allaitement l'emportent nettement sur ceux du biberon, selon les études. S'il est vrai que le lait de biberon (ou maternisé) contient presque les mêmes nutriments que le lait maternel, il va sans dire que ce dernier restera, à jamais, inimitable et donc inégalable.
En effet, le lait de biberon n'est rien d'autre que du lait de vache vidé de ses protéines et de sa graisse saturée au profit d'une graisse insaturée – servant à la fabrication des neurones – ainsi que l'infiltration de nombre d'anticorps entre autres. Certes c’est un produit de haute qualité en raison de son amélioration permanente mais, qui connaît tout de même quelques points statiques: des anticorps qui ne suivent pas forcément l’environnement du bébé et de la mère mais aussi des répartitions très espacées quant à son adaptation à l’âge du bébé. Le lait étant le même de 0 à 6 mois, de 6 à 12 mois et de 12 mois à 36 mois. S’ensuivent les désavantages comme le goût unique, la difficulté de digestion, le coût financier, le temps de préparation, la défaillance du développement du système immunitaire, pour ne citer que ceux-là.
Le lait maternel (il est inutile de rappeler le caractère naturel et les mécanismes qui en découlent) est lui adapté à l'âge de l'enfant de manière très précise et ses anticorps sont propres à l'environnement de la mère. Sa composition favorise les défenses immunitaires et l’activité cérébrale du bébé. Ainsi, le lait de 3 mois n'est pas le même que celui de 3 mois et 15 jours. De même que le lait d'été n'est pas le même que celui d'hiver; le lait du matin n'est pas le même que celui du soir. De plus, sur le plan nutritionnel, il varie en fonction de l'alimentation de la mère et son autorégulation, qui obéit à la loi de l’offre et de la demande, permet à l'enfant de modérer sa satiété. Par conséquent, en raison de sa facilité de gestion, l’enfant réclame de plus en plus et la disponibilité de la mère est indispensable pour répondre à cette demande.
Outre les avantages susdits, l’allaitement prévient l’obésité, diminue le risque de cancer du sein, n’engendre pas de frais (lait naturel) et surtout privilégie grandement l’affection entre la mère et l’enfant. De nos jours, nombre de femmes, par souci purement esthétique (seins qui gardent leur fermeté) préfèrent donner le biberon au détriment du bien-être et de la santé de leur progéniture, alors que le sein est avant tout un organe nourrisseur ! Il est temps de dépasser ces considérations un tantinet égoïstes ! A bon entendeur…
Le Hadith Du Jour
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le-hadith-du-jour_19: de la vastitude de Son omnipotence
Salam 'alaykoum,
le-hadith-du-jour_19: de la vastitude de Son omnipotence
Selon Abou Dharr Al-Ghifâriyy رضي الله عنه, le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit: Dieu Exalté dit:
[""Ô Mes esclaves, l’injustice est impossible de Ma part et Je la rends interdite entre vous. Ne soyez donc pas injustes les uns envers les autres.
Ô Mes esclaves, vous êtes tous des égarés à l’exception de ceux que Je guide : demandez-Moi donc de vous guider et Je vous guiderai.
Ô Mes esclaves, vous êtes tous des affamés, sauf ceux auxquels J’accorde une subsistance, demandez- moi donc la subsistance et Je vous l’accorderai.
Ô Mes esclaves, vous êtes tous nus sauf ceux que Je vêtis, demandez-Moi donc de vous vêtir et Je vous vêtirai.
Ô Mes esclaves, vous péchez de nuit comme de jour et Moi Je pardonne tous les péchés, demandez donc Mon pardon et Je vous pardonnerai.
Ô Mes esclaves, il vous est impossible de m’atteindre de sorte à Me nuire et il vous est impossible de M’être utile de sorte à Me profiter.
Ô Mes esclaves, si du premier au dernier d’entre vous, qu’il soit humain ou djinn, vous aviez dans le cœur autant de piété que le plus pieux d’entre vous, cela n’ajouterait rien à Ma Souveraineté.
Ô Mes esclaves, si du premier au dernier d’entre vous, qu’il soit humain ou djinn, vous aviez dans le cœur autant de perversité que le plus désobéissant d’entre vous, cela ne diminuerait rien à Ma Souveraineté.
Ô Mes esclaves, si du premier au dernier d’entre vous, qu’il soit humain ou djinn, vous vous teniez tous dans un même endroit pour M’invoquer et si J’exauçais chacun, cela ne diminuerait en rien de ce que Je possède, pas plus que ce que l’aiguille enlève de l’océan quand on l’y trempe.
Ô Mes esclaves, vos actions vous seront comptées, Je vous rétribuerai en fonction d’elles. Celui donc qui se trouve avoir accompli du bien, qu’il loue Allah et celui qui se trouve avoir fait autre que cela, qu’il ne s’en prenne qu’à lui-même""].
Rapporté par Mouslim, Hadith qudsi (sacré).
Un Hadith qudsi ou Hadith sacré est un Hadith qui vient de Dieu par l'intermédiaire du Prophète. Leur transmission se fait soit par l'Ange Gabriel, soit par inspiration directe ou encore sous forme de songe. Le Prophète reçoit la révélation et formule l'essence avec ses propres mots. Il y en a en tout quarante hadiths sacrés.
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le-hadith-du-jour_20: redoubler d'efforts pendant les dix derniers jours
Salam 'alaykoum !
le-hadith-du-jour_20: Les dix derniers jours; redoublement des efforts.
- 1. Selon 'Aïcha رضي الله عنها : "Quand arrivent les dix derniers jours de Ramadan, le Prophète صلى الله عليه و سلم en veillait toutes les nuits (à prier). Il reveillait ses femmes, redoublait de zèle religieux et retroussait ses manches (serrait la ceinture de son Izârr)".
- 2. Selon elle toujours : "Le Prophète صلى الله عليه و سلم montrait, pendant le mois de Ramadan, plus de zèle religieux que dans les autres mois et, pendant les dix derniers jours de Ramadan, plus que dans les autres jours".
Rapportés par Mouslim
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le-hadith-du-jour_21: La patience dans les invocations
Salam 'alaykoum,
le-hadith-du-jour_21: La patience dans les invocations
- 1. Selon 'Oubâda Ibn As-sâmit رضي الله عنه, le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit: "Il n'est pas sur terre un Musulman adressant une invocation à Dieu Exalté et Glorifié, sans qu'Il n'y réponde ou n'écarte de lui un mal égal à l'objet de son invocation; tant qu'il ne souhaite pas une source de péché ou la rupture des liens de la parenté". L'un des assistants dit: "Ainsi donc nous devons invoquer Dieu abondamment!?" Il dit: "la générosité de Dieu est plus abondante encore".
Rapporté par A-Tarmidhi
- 2. Selon Abou Hourayra رضي الله عنه, le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit: "Dieu exauce vos voeux tant que vous ne vous montrez pas impatient. Vous dites alors: "J'ai invoqué mon Seigneur et Il ne m'a pas répondu"".
Unanimement Reconnu Athentique
- 3. Et dans la version de Mouslim: "Dieu ne cesse d'exaucer les voeux de Son serviteur tant qu'il ne souhaite pas une source de péché ou la rupture des liens de parenté, à condition qu'il ne montre pas de hâte". On dit: "Ô Messager de Dieu! Et quand le serviteur montre-t-il de la hâte?" Il dit: "Quand il dit: "J'ai invoqué et j'ai invoqué, et je ne vois venir aucune réponse"; ainsi il désespère et cesse d'invoquer Dieu"".
L'invocation peut écarter un mal d'ici bas, ou du jour dernier. Il ne faut donc pas s'impatienter de voir ses invocations éxaucées et ne pas désespérer; il faut plutôt être sûr que Dieu entend bien toutes les invocations qui lui sont adressées et qu'Il est le Génereux par excellence.
Le jour du jugement dernier, l'homme ayant à son compte beaucoup d'invocations pour peu de réponses se voit rétribuer, en compensation, si abondamment qu'il aura souhaité qu'aucune invocation ne lui aurait été exaucée ici-bas. C'est dire combien il ne faut jamais se lasser dans les invocations et diminuer ainsi leur fréquence (ou les arrêter) pour la simple raison de l'impatience. Ceci n'est pas une preuve de foi. Dieu aime les patient et les endurants.
Dieu et son Prophète savent mieux!
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le-verset-du-jour_22: L'invocation (prières) est une adoration.
Salam 'alaykoum,
le-verset-du-jour_22: L'invocation (prières) est une adoration.
- sourate.40_verset.60 (Le Pardonneur): ["Et votre Seigneur dit: "Appelez-Moi, Je vous répondrai. Ceux qui, par orgueil, se refusent à M'adorer entreront bientôt dans l'Enfer, humiliés""]
Dans ce verset, le sens de "Appelez-Moi" est: "invoquez-Moi". Ensuite Il dit: "Ceux qui, par orgueil, se refusent à M'adorer entreront dans l'Enfer". On comprend aisément, sans même se référer au verbe utilisé (adorer), que l'invocation est une adoration. En effet, même si l'on avait "invoquer" à la place d'"adorer", le fait que ce refus entraîne l'Enfer (que Dieu nous en préserve) suffit à dire que l'invocation est une adoration.
'Ali rapporte: "La première nuit de Ramadan, le Prophète se leva, en orateur, célébra les louanges de Dieu Exalté et Glorifié et dit : "Ô hommes! Dieu le Exalté et Glorifié vous a suffis de vos ennemis parmi les génies, vous a promis de vous exaucer quand Il a dit :["Appelez-Moi, Je vous répondrai..."]. Or, Dieu Exalté et Glorifié a confié à chaque génie rebelle sept anges de sorte qu'ils ne le déchaînent pas avant la fin de Ramadan. Or, les portes du ciel seront ouvertes dès la première nuit de ce mois jusqu'à la dernière, et toute invocation sera exaucée".
Si l'on faisait une petite analyse! Sa Miséricorde est certes incommensurable!
Dieu nous ordonne de l'invoquer et assure de nous répondre (soit en exauçant nos invocations, soit en nous épargnant d'un mal d'ici-bas ou du jour dernier contre ces invocations) d'un côté. Et d'un autre Il promet, infailliblement, le plus grand des châtiments à ceux qui se refuseraient à l'invoquer. Sa miséricorde l'emporte sur Sa colère.
A méditer!...
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le-hadith-du-jour_23: La Fâtiha dans la prière! Comment la réciter?
Salam 'alaykoum
le-hadith-du-jour_23: Règles de lecture de la fâtiha dans la prière (aussi bien en assemblée qu'individuellement)
Selon Abou Hourayrata رضي الله عنه, le prophète صلى الله عليه و سلم a dit: "Celui qui accomplit une prière sans y réciter la Mère du Coran (al-Fâtiha), sa prière est imparfaite. On dit alors à Abou Hourayra: "Mais nous sommes souvent derrière l'imam!" Il dit: "Récitez-là en vous même car j'ai entendu le Messager de Dieu صلى الله عليه و سلم dire: "Dieu Honoré et Glorifié dit: "J'ai partagé la prière en deux entre Mon Serviteur et Moi, et Mon Serviteur obtient ce qu'il demande." Lorsque le Serviteur dit: "Louange à Dieu, Seigneur de l'univers." Dieu Honoré et Glorifié dit: "Mon Serviteur M'a loué." Lorsqu'il dit: "Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux." Dieu Honoré et Glorifié dit: "Mon Serviteur M'a complimenté." Lorsqu'il dit: "Le Roi du Jour du Jugement." Dieu Honoré et Glorifié dit: "Mon Serviteur M'a glorifié." Il dit aussi: "Mon Serviteur s'en remet à Moi." Lorsqu'il dit: "C'est Toi (Seul) que nous adorons, et c'est Toi (Seul) dont nous implorons secours." Dieu Honoré et Glorifié dit: "Ceci est partagé entre Mon Serviteur et Moi, et Mon Serviteur obtient ce qu'il demande." Lorsqu'il dit: "Guide-nous dans le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés." Dieu Honoré et Glorifié dit: "Ceci est à Mon Serviteur et Mon Serviteur obtient ce qu'il demande."""
Rapporté par Al-Boukhâri, Mouslim, Malik, At-Tirmidhi, An-Nasa'i et Ibn Majah.
Comme stipulé dans ce hadith, le fidèle qui prie derrière l'imam doit tout de même lire la fâtiha. Vous remarquerez aisément que certains imams laissent un laps de temps entre la Fâtiha et la sourate. Le but est, non seulement, de permettre aux fidèles de lire la fâtiha, mais aussi de l'écouter par la suite. En effet, il est recommandé d'écouter lorsque l'on entend lire le Coran (comme c'est dit dans le Coran d'ailleurs).
Par ailleurs, il est recommandé de la lire par tranche (verset par verset) et non pas a la queue leu leu sans respirer entre les versets! Il n' y a qu'à se référer au Hadith ci-dessus! Pour chaque verset prononcé, Dieu (Honoré et Glorifié) répond par les formules susmentionnées. Il faut donc bien laisser un vide entre les verset (tel dans le hadith) pour que ce "dialogue" ait lieu!
Remarque: Ce Hadith est un Hadith Qudsi (Hadith Sacré, qui vient de Dieu Honoré et Glorifié).
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le-hadith-du-jour_23_bis: le jeûne est un bouclier
le-hadith-du-jour_23_bis: le jeûne est un bouclier
Selon Abou Hourayrata رضي الله عنه, le prophète صلى الله عليه و سلم a dit: "Dieu Honoré et Glorifié dit: "Le jeûne est pour Moi et Je donne une recompense pour cela. [Un homme] abandonne sa passion sexuelle, sa nourriture et sa boisson pour Moi. Le jeûne est tel un bouclier, et celui qui jeûne a deux joies: une joie quand il casse le jeûne, et une joie quand il rencontre son Seigneur. L'haleine de celui qui jeûne est meilleure en estimation pour Dieu que le parfum du musc.
Hadith Qudsi, Rapporté par Al-Boukhâri, Mouslim, Malik, At-Tirmidhi, An-Nasa'i et Ibn Majah.
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le-hadith-du-jour_24: Les 3 avis sur la lecture de la fâtiha derrière l'imam
Salam 'alaykoum,
le-hadith-du-jour_24: Les trois différents avis sur la lecture de la fâtiha derrière l'imam.
Selon l'avis le plus soutenu, sa lecture est obligatoire (même derrière un imam) conformément au hadith du Prophète صلى الله عليه و سلم qui dit: "Point de prière pour celui qui n’y aura pas récité la Fâtiha".
Rapporté par Al Boukhâri & Mouslim.
C'est justement l'avis de l'imam Boukhâri, et de l'imâm Châfi'i (école de juridiction) et bien d'autres...
Le deuxième avis dit que sa lecture n'est pas obligatoire pour celui qui prie derrière l'imâm car la lecture de ce dernier suffit. Les partisans de cet avis se basent sur un Hadith du Prophète صلى الله عليه و سلم qui dit: "Quand on prie derrière un imam, la récitation de ce dernier remplace celle de celui qui prie derrière lui." Seulement, la chaîne de transmission de ce Hadith manque de fiabilité (Hadith faible). Ils s'appuient aussi sur le verset_204 de la sourate_7 qui dit: ["Et quand on récite le Coran, prêtez-lui l'oreille attentivement et observez le silence, afin que vous obteniez la miséricorde (de Dieu)"]. Cependant, ce verset est descendu parce qu'avant, les compagnons du Prophète صلى الله عليه و سلم (d'après Abou Hourayra et 'Abdoullah Ibn Mas-ûd) se parlaient et se saluaient pendant les prières. Cet avis est celui des imâms Abou Hanîfa et Ahmad (écoles de juridiction).
Le dernier avis - celui de l'imâm Mâlik (école de juridiction), Ibn Taymiya et bien d'autres - dit que sa récitation derrière l'imâm n'est obligatoire que dans les prières à voix basse. Tandis que pour les prières à voix haute, sa lecture n'est pas nécessaire. La lecture de l'imâm suffit et l'on doit observer le silence et l'écouter.
Remarque: le Hadith "Point de prière..." et le verset de l'écoute attentive du Coran ont une portée généraliste; quelque soit la façon de prier, la Fâtiha est obligatoire pour tous. De même pour l'écoute attentive du Coran (quelque soit le contexte).
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le-hadith-du-jour_24_bis: Il sauve nombres de croyant de l'enfer chaque soir
le-hadith-du-jour_24_bis: Il sauve nombres de croyant de l'enfer chaque soir
D'après un Hadith du Prophète صلى الله عليه و سلم, la première nuit de Ramdan, tout démon, tout djinn est enchaîné. Toutes les portes de l'enfer sont fermées, aucune ne s'ouvre. Toutes les portes du Paradis sont ouvertes, aucune ne se ferme. On lance un appelle:Ô toi qui veut du bien, accours! Ô toi qui veut faire du mal, cesse! Cet appel est renouvelé chaque soir, et chaque soir Dieu l'Exalté sauve de l'Enfer un certain nombre de croyants.
Rapporté par At-Tirmidhi
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la-question-du-jour_24: l'omission de la position assise intermédiaire
Salam 'alaykoum,
la-question-du-jour_24: Les oublis dans la prière; l'omission de la position assise du 2e raka'at.
- Q: Au bout de la deuxième raka'at j'ai oublié de m'asseoir (pour le Tachahoud). Que dois-je faire?
- R: Il y a deux cas. Si je m'en rappelle avant de me détacher du sol (des mains et des genoux), je retourne m'asseoir et là, il n'ya pas de réparation à faire.
Par contre, si je ne m'en rappelle qu'après m'être détaché du sol (des mains et des genoux) ou après que je suis carrément débout, j'ai le choix entre:
- continuer ma prière et faire les deux prosternations de réparation avant le salam ou,
- revenir à la position assise (pour faire le Tachahoud) mais, dans ce cas, je dois faire les deux prosternations de réparation après le salam.
Le fait d'avoir omis la position assise est une diminution. Donc cela se répare avant le salam.
Le fait de revenir à la position assise après s'être levé (mains et genoux en l'air) ou après la position debout est un rajout. D'où la réparation après le salam.
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le-hadith-du-jour_25: Ne pas imiter satan et les mécréants
Salam 'alaykoum,
le-hadith-du-jour_25: L'interdiction d'imiter le diable (satan) et les mécréants.
-1. Selon Jâbir رضي الله عنه, le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit: "Ne mangez pas avec la main gauche car le diable mange avec sa main gauche." Et dans une autre version: "Que l'un de vous ne mange surtout pas, ni ne boive, avec sa main gauche!"
Rapportés par Mouslim
-2. Selon Abou Hourayra رضي الله عنه, le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit: "Les juifs et le Chrétiens ne teignent pas leurs cheveux. Faites le contraire.
Unanimement Reconnu Authentique
Il est permis de se teindre les cheveux ou la barbe avec du henné ou du safran. Cependant, il est strictement interdit de teindre, en noir, ses cheveux blancs.
En effet, le jour de la conquête de la Mecque, on fit venir Abou Qouhâfa (le père de Abou Bakr Sddîq) les cheveux et la barbe tout blancs. Et le Prophète de dire: "Changez cela tout en évitant la teinture noire!"
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le-verset-du-jour_25: le-hadith-du-jour_25
le-verset-du-jour_25: le-hadith-du-jour_25.
sourate4_verset51 (La Table servie): ["Ô les croyants! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d'entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Dieu ne guide certes pas les gens injustes.""]
-verset-l52: ["Tu verras ceux qui ont une maladie au coeur se précipiter vers eux et disent: "Nous craignons qu'un revers de fortune ne nous frappe." Mais peut-être que Dieu fera venir la victoire ou un ordre émanant de Lui. Alors ceux-là regretteront leurs pensées secrètes."]
_verset-57: ["Ô les croyants! Ne nouez pas de rapports de protection avec ceux qui tournent votre religion en moquerie et jeu, parmi ceux à qui le Livre fut donné avant vous et parmi les mécréants. Et craignez Dieu si vous êtes croyants."]
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la-question-du-jour_25: Le doute dans la prière! Comment s'y prendre?
Salam 'alaykoum,
Le doute dans la prière porte généralement sur le nombre de raka'at effectués, le salam final ou encore sur l'impureté.
la-question-du-jour_25: Le doute dans la prière! Comment s'y prendre?
- Q.1: Je me suis embrouillé dans ma prière, je ne sais plus où j'en suis! 2e ou 3e? Ou encore 3e ou 4e raka'at? Que dois-je faire?
- R.1: Dans ce cas, je considère que j'en suis au nombre qui ne me laisse plus de doute; c'est à dire le plus petit nombre. A la fin de ma prière, je dois y remédier par les deux prosternations de réparations après le salam.
- Q.2: A la fin de ma prière, je doute sur l'accomplissement du salam; à savoir si je l'ai fait ou pas. Que dois-je faire?
- R.2: Si je m'en aperçois immédiatement (dans un délai court, le temps de réflexion), je fais le salam et je n'ai pas de réparation à faire. Par contre, si je m'en aperçois que longtemps après, ma prière n'est pas valable; je dois la refaire.
- Q.3: Dans ma prière, je doute sur mon état de pureté; à savoir si j'ai toujours mes ablutions ou si je les ai perdues. Ou encore si mon vêtement est propre ou pas. Que dois-je faire?
- R.3: Si après un court moment de réflexion de m'aperçois de mon état de pureté ou de celui de mon vêtement. C'est à dire que tout est propre. Dans ce cas, ma prière est valable et je n'ai pas de réparation à faire. Si par contre je me rappelle une impureté (pendant ce temps de réflexion), ma prière n'est pas valable. Je dois me purifier ou changé de vêtement puis refaire ma prière.
- Q.4: A la fin de ma prière - en faisant le Tachahoud - je doute sur l'accomplissement total de ma prière mais, j'ai quand même fait le salam final. Qu'en est-il de ma prière?
- R.4: Ma prière n'est pas valable! On ne fait jamais le salam dans l'incertitude. Si l'on est pas sûr d'avoir terminer sa prière, on rajoute un dernier raka'at puis, y remédier par deux prosternations après le salam.
- Q.5: Si par souci de distraction excessive je me rends compte que j'ai prié 5, 6 ou même 7 raka'ats (pour une prière quaternaire). Que dois-je faire?
- R.5: Je dois réparer ma prière par deux prosternations après le salam. Mais si j'avais doublé le nombre de raka'at (8, 6 ou 2 selon la prière), ma prière n'est pas valable. Je dois la refaire.
R.2: Si je m'en aperçois que longtemps après ou après que j'ai quitté mon tapis de prière par exemple, ou encore après que je me suis détourné de la qibla (direction de la prière). Même si le délai n'est pas long, à partir du moment ou j'ai quitté mon lieu de prière ou que je me suis détourné de la qibla, ma prière n'est plus valable.
Dieu et son Prophète savent mieux!
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le-hadith-du-jour_26: Chaïthâne s'invite à notre prière (Khinzab)
Salam 'alaykoum,
le-hadith-du-jour_26: Al khinzab (le démon de la prière) s'invite à votre prière pour vous distraire au maximum.
-1. Selon Abou Hourayra رضي الله عنه, le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit: "Quand l'un de vous se tient pour la prière, le diable vient le perturber au point qu'il il ne sait plus combien de rakats il a prié. Si cela arrive à l'un d'entre vous, qu'il se prosterne deux fois pendant qu'il est assis.
Unanimement Reconnu Authentique
-2. Selon Abou Hourayra رضي الله عنه, le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit: "Quand le second appel à la prière (iqama) est lancé, Satan essaie de semer le trouble dans l’esprit du fidèle. Il lui dit: "Pense à tel problème, à tel autre…", des sujets auxquels il n’y songeait pas, afin de le perturber dans l’accomplissement de sa prière.""
Rapporté par Al-Boukhari
-3. 'Outhmân Ibn Abî Al-'As رضي الله عنه est venu se plaindre au Prophète صلى الله عليه و سلم et dit: "Le diable vient entre ma prière et moi et me perturbe dans ma récitation". Le Prophète صلى الله عليه و سلم lui dit : "C'est un diable appelé Khinzab, ainsi si vous sentez sa présence, cherchez refuge auprès de Dieu et soufflez une brume à votre gauche trois fois." Il a dit: "J'ai appliqué ce conseil et Dieu m'a débarrassé de lui".
Rapporté par Mouslim et Ahmad
Il y a parmi les disciples de Chaïthâne un qui est "spécialisé" dans le savoir-faire de nous perturber dans la prière. Il s'appelle Khinzab. Il est d'une efficacité redoutable en la chose, au point qu'il est presque impossible de terminer une prière sans avoir eu la moindre distraction.
Lorsque le muezzin (ayant un certain degré de piété) appelle à la prière, il s'enfuit et ne revient qu'une fois l'appel terminé. Et plus le muezzin est pieux, plus le diable s'éloigne et met plus de temps pour revenir à la charge. Puis, pendant l'iqâma (le dernier appel juste avant la prière) il s'éloigne encore puis revient cette fois-ci commencer son travail: perturber les fidèles en les faisant penser à ceci et à cela de façon à les faire perdre ce contact direct avec Dieu.
En effet, la prière est un des rares moment où le fidèle entre en contact direct avec Dieu qui lui répond, sous forme de dialogue, pour chaque verset prononcé de la fâtiha (cf le-hadith-du-jour_23).
Par contre, si le muezzin n'a pas une certaine piété (crainte de Dieu), son appel n'a aucun effet sur ce diable qui lui dit: "Tu peux crier, tu ne m'éloigneras pas! Je n'ai pas peur!
Attention! Lorsque l'on dit soufflez une brume à votre gauche trois fois, il s'agit d'un léger soufflement car le soufflement volontaire invalide la prière. En effet, celui qui souffle, par oubli, dans sa prière devra réparer sa prière avec deux prosternation après le salam; s'il le fait exprès, sa prière est annulée.
Le diable qui perturbe le fidèle dans ses ablutions s'appelle Al-Walhâne. Le fidèle ne cesse de reprendre ses ablutions...
Dieu et son Prophète savent mieux!
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le-rappel-du-jour:
le-hadith-du-jour_05: le mérite de la sourate Al Khf (la caverne, sourate n° 18)
-1. Selon Abou Sa’îd Al-Khoudri رضي الله عنه, le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit: "Celui qui lit la sourate Al Kahf un vendredi, une lumière l’éclairera jusqu’au vendredi suivant"
Rapporté par Al-Hakim et Al-Bayhaqi
-2. Selon Abou Ad Darda رضي الله عنه le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit : "Celui qui retient par cœur les dix premiers versets de la sourate 'Al Kahf' sera préservé de l'Antéchrist (Le Dajjâl)." Selon une autre version: "les dix derniers versets."
Rapportés par Mouslim
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la-question-du-jour_27: Les oublis les moins fréquents suite
Salam 'alaykoum,
Nous avons vu les cas d'oubli les plus fréquents que l'on peut rencontrer dans une prière. Nous allons essayer d'évoquer maintenant les cas les moins fréquents voire improbables. De même, essayons de les évoquer dans l'ordre (dans la prière); c'est à dire à partir du Takbirat Al Ihrâm (la formule Allahou Akbar par laquelle on entre dans une prière). Bien entendu avant cette formule il y a la Niyya (l'intention). Elle est une condition sine qua non de la prière et de tout autre acte d'ailleurs!
la-question-du-jour_27: L'oubli du Takbirat Al Ihrâm, de la Fâtiha et de l'inclinaison.
- Q.1: Pour accomplir une prière, j'étais tellement pressé que j'ai oublié de faire le Takbirat Al Ihrâm! Tout de suite, j'ai donc entamé ma prière par la Fâtiha. Que dois-je faire lorsque je m'en aperçois?
- R.1: Il n'y a pas de remède à cela! J'interrompt immédiatement ma prière, je renouvelle mon intention et je fais la Takbirat Al Ihraâm pour être dans la prière car c'est la porte d'entrée de la prière. Bien sûr à la fin de ma prière, je ne fais aucune réparation. Sauf si je me suis trompé dans cette prière.
- Q.2: Toujours, par excès de distraction ou trop pressé, j'entame ma prière par l'inclinaison après avoir fait le Takbirat Al Ihrâm. J'ai donc omis la Fâtiha. Que dois-je faire lorsque je m'en aperçois?
- R.2: Je retourne lire la Fatiha et je continue ma prière. Sinon, ma prière ne serait pas valable comme l'a dit le Prophète: "Point de prière pour celui qui n'aura pas récité la Mère du Coran (la fâtiha)." Par contre, si je ne m'en aperçois qu'après l'inclinaison, je continue ma prière et à la fin (sans faire le salam), je rajoute un raka'at (car le premier n'est pas valable) et là, je dois y remédier par les deux prosternations de réparation après le salam.
- Q.3: Après la Fâtiha je suis allé directement me prosterner! Que dois-je faire lorsque je m'en aperçois?
- R.3: je retourne débout d'abord (et il est préférable de refaire un peu de lecture, quelque deux à trois versets par exemple) puis, je m'incline et continue ma prière. Ensuite je dois y remédier par les deux prosternations de réparation après le salam. Par contre, si je ne m'en aperçois qu'après les deux prosternations, je continue ma prière et je considère cette raka'at comme nulle. A la fin (sans faire le salam) je rajoute une raka'at à la place et là, je dois y remédier par les deux prosternations de réparation après le salam.
L'intention et le Takbirat Al Ihrâm sont inextricablement liés. Leur omission (l'un comme l'autre) entraîne purement et simplement la nullité de la prière. C'est dire que si l'un d'eux faisait défaut, c'est comme si l'on était en dehors de la prière. C'est un peu comme si vous étiez devant votre porte sans vos clés. Prendre les clés avant départ = intention; ouvrir la porte = Takbirat Al Ihrâm...
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la-question-du-jour_27_bis: Les oublis les moins fréquents voire improbables suite et
Salam 'alaykoum,
la-question-du-jour_27_bis: Les oublis les moins fréquents voire improbables suite et fin.
L'oubli d'une ou, à la fois, des deux prosternations.
- Q.1: Dans ma prière j'ai oublié une prosternation mais, je m'en suis rendu compte après m'être relever. Comment vais-je m'y prendre?
- R.1: Sitôt que je m'en aperçois, je retourne à la position assise pour ensuite accomplir la prosternation omise, sauf si je m'étais assis avant de me relever ; dans ce cas, je me prosterne directement, je ne renouvelle pas la position assise. A la fin, je dois réparer ma prière par les deux prosternations de réparation après le salam.
- Q.2: J'ai oublié les deux prosternations à la fois (voilà un cas improbable). Comment vais-je m'y prendre?
- R.2: Sitôt que je m'en aperçois, je me prosterne directement (sans marquer la position assise) pour accomplir les prosternations et continuer ma prière. A la fin, je dois y remédier par les deux prosternations de réparations après le salam.
- Q.3: J'ai oublié une prosternation mais, cette fois-ci, je ne m'en suis aperçu qu'après m'être redressé de l'inclinaison. Que dois-je faire?
- R.3: A partir du moment où je me suis redressé de l'inclinaison, la raka'at est entamée je ne peux plus faire marche arrière. Je continue ma prière, la raka'at précédente (dans laquelle à lieu l'omission) est alors considérée comme nulle et donc, je dois accomplir une nouvelle raka'at à sa place. En suite, il y a une réparation à faire mais, dont la nature dépend de la raka'at défectueuse (celle où il y a eu l'omission):
- Si la raka'at l'omission porte sur l'une des deux premières raka'ats et que je ne m'en aperçois qu'après avoir entamé la troisième raka'at, je devrais y remédier par les deux prosternations de réparations avant le salam.
- En revanche, si l'omission ne porte pas sur les deux premieres raka'ats - ou qu'elle porte sur elles mais, je m'en suis rendu compte avant d'entamer la troisième raka'at - je devrais, dans ce cas, y remédier par les deux prosternations après le salam.
Réparer une prière peut s'avérer fastidieux dans certains cas mais, il est important d'y recourir plutôt que de refaire carrément la prière (tout comme on ne change pas la voiture en cas de pane, on la répare).
En effet, se faisant, le fidèle donne l'occasion à Khinzab (le démon de la prière) de venir, à nouveau, le perturber..
Remarque: Une raka'at (ou cycle ou génuflexion) est entamée lorsque l'on se redresse de l'inclinaison. C'est pourquoi lorsque le fidèle arrive en retard - à la mosquée - il devra s'assurer que l'imam ne s'est pas encore redressé de l'inclinaison, avant qu'il n'accomplisse lui cette inclinaison. Il ne doit pas se précipiter non plus pour rattraper l'imam faute de voir sa prière invalidée: Il dois s'assurer que les deux clés de la prières (intention et takbirat al ihrâm) ont été faites dans la position debout avant de s'incliner...
Dieux et Son Prophète savent mieux!
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le-hadith-du-jour_28: Qui adit que Dieu est injuste???
Salam 'alaykoum,
le-hadith-du-jour_28: La bonne oeuvre! jusqu'à sept cent fois et plus. Cependant que le péché ne vaut que comme tel.
Selon Abou Hourayra رضي الله عنه, le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit: "Dieu l'Exalté dit: ["Si mon serviteur a l’intention de faire un mal [Ô anges!], ne l’inscrivez pas jusqu’à ce qu’il le fasse, s’il le fait alors inscrivez-le comme tel; mais s’il s’abstient de le faire pour Ma cause, alors inscrivez son acte comme une bonne œuvre. Si par contre, il a l’intention de faire un bien, et s’il le fait, alors inscrivez son acte comme dix bonnes œuvres jusqu’à sept cent fois"]"
Rapporté par Al-Boukhâri et At-irmidhi
Dans une autre version de Boukhâri et Mouslim, jusqu'à sept cent fois et plus encore! Et si la personne a eu l'intention de faire du bien et ne l'a pas fait, Dieu lui inscrira en sa faveur comme une bonne action effective. De plus, concernant le mal (le péché), les Anges ne l'inscrivent pas immédiatement, ils respectent scrupuleusement un délai d'attente dans l'espoir de voir le pécheur ou la pécheresse regretter son péché et se repentir ainsi. Le cas échéant, rien ne lui sera inscrit. Cependant qu'une fois passé ce délai, 'il ne lui sera inscrit qu'un seul méfait. Qui a dit que Dieu est injuste???...
Subhânaka-allâhumma wa bi hamdika, nachhadu an lâ'ilâha illâ anta, nastaghfiruka wa natûbu ilayk
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le-hadith-du-jour_29: la discrétion dans les aumônes
Salam 'alaykoum,
le-hadith-du-jour_29: la discrétion dans l'accomplissement de l'aumône
- 1. Selon Abou Hourayra رضي الله عنه, le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit: "Il y a sept catégories de personnes que Dieu protégera de Son Ombre le jour où il n'y aura d'autre ombre que la Sienne: l'imam juste, l'adolescent qui a grandi dans l'adoration du Seigneur, l'homme dont le coeur est attaché aux mosquées, deux hommes qui s'aiment en Dieu d'une affection réciproque, s'unissant pour Lui et se séparant pour Lui; un homme sollicité par une femme de haut rang et belle, lui répond: "Je crains Dieu", celui qui fait l'aumône de façon si discrète que sa main gauche ne sait pas ce que donne sa main droite; enfin celui, qui, dans la solitude loue Dieu au point qu'il fond en larmes".
Rapporté par Al-Boukhâri
- 2. Il a été rapporté dans Sahih At-targhib wa Tarhib que le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit: "L’aumône discrète éteint la colère d’Allah".
- 3. Selon Jabir رضي الله عنه, quelqu'un vint demander au Prophète صلى الله عليه و سلم: "Ô Messager de Dieu! Quelle est l'aumône la plus méritoire auprès de Dieu? Il dit: "C'est quand tu fais l'aumône alors que tu es bien portant, très attaché à l'argent, craignant la pauvreté et souhaitant la richesse. N'attends pas d'être à l'agonie pour la faire en disant: Ceci à untel et cela à untel" alors que cela est devenu leur droit (par héritage)".
Unanimement Reconnu Authentique
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le-rappel-du-jour:
le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit: "Chaque matin, deux anges descendent du ciel. L'un dit: "Ô Seigneur! Compense celui qui fait l'aumône". L'autre dit: "Ô Seigneur! Inflige une perte à celui qui s'abstient de faire l'aumône".
Rapporté par Mouslim
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le-verset-du-jour_29: l'aumône, publiquement comme discrètement!
Salam 'alaykoum,
le-verset-du-jour_29: l'aumône, publiquement ou discrètement!
sourate-2_verset-271 (la vache): ["Si vous donnez l'aumône publiquement, c'est bien; mais si vous le faite en secret c'est préférable pour vous. Elles effacent en partie vos mauvaises actions. Dieu est informé de ce que vous faites"].
sourate-2_verset-274 (la vache): ["Ceux qui dépensent leurs biens de nuit et de jour, en secret et en publique, trouveront leur récompense auprès de leur Seigneur; ils n'éprouveront pas de crainte et ne seront pas affligés"].
Dans l'accomplissement des aumônes, la discrétion est préférable à la publicité. Toutefois, cette dernière n'est pas répugnée surtout si elle a pour objectif de prendre l'aumône pour exemple à perpétuer par les gens. Ibn 'Abbass a dit: "l'aumône volontaire faite dans la discrétion, Dieu l'institua meilleure de soixante dix fois que dans la publicité, et l'aumône obligatoire faite publiquement, Il l'institua meilleure de vingt cinq fois que dans la discrétion.
De nuit et de jour inclus les dépenses faites en faveur de sa propre famille. Le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit: "Dans le cas ou le musulman fait une dépense en faveur de sa famille et en vue d'une rétribution, il aura une aumône". Il a été rapporté que 'Ali رضي الله عنه avait quatre dirhams. Il dépensa un dirham la nuit, un dirham le jour, un dirham avec discrétion et un dirham publiquement. C'est pourquoi, il y a eut la révélation de ce verset.
Conclusion: L'aumône obligatoire est plus bénéfique publiquement, alors que l'aumône volontaire elle, est plus bénéfique discrètement.
Allah et son Prophète savent mieux!
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[B][COLOR="Red"]le-hadith-du-jour_29_bis[/COLOR][/B][B]:[/B] [B][COLOR="Blue"]l'aumôn
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le-hadith-du-jour_29_bis: l'aumône de la rupture du jeûne
Salam 'aleykoum,
Pardon!! ce message arrive, particulièrement, trop tard désolé! salam.
le-hadith-du-jour_29_bis: l'aumône de la rupture du jeûne
- 1. Selon Ibn 'Oumar رضي الله عنهما le Prophète صلى الله عليه و سلم a ordonné l'acquittement de l'aumône de la rupture du jeûne à l'échange de chaque musulman, un sâ-a de datte ou d'orge, qu'il soit homme ou femme, homme libre ou esclave, enfant ou adulte".
Rapporté par Al-Boukhari, Mouslim, Tirmidhi, Abou Dawoud, Nassaï et Ibn Maja
- 2. D’après Ibn ‘Abbass رضي الله عنهما le Prophète صلى الله عليه و سلم a imposé l’aumône de la rupture du jeûne car elle purifie le jeûneur des paroles futiles et indécentes, de même qu’elle est une nourriture pour les pauvres. Elle est une zakate acceptée pour celui qui l’a accomplie avant la prière de la 'aïd (avant la sortie des gens de leur lieu de prière); quant à celui qui la donne après la prière, elle ne sera qu’une aumône parmi les aumônes (sadaqa)".
Rapporté par Ibn Maja & Abou Daoud
- 3. Abou Sa'îd Al Khoudri رضي الله عنه rapporte: "Du temps du Prophète صلى الله عليه و سلم nous versions l'aumône de la rupture du jeune pour un sâ-'a de nourriture, ou bien un sâ-'a d’orge, ou un sâ-'a de dattes, ou un sâ-'a de fromage séché, ou un sâ-'a de raisins secs".
Rapporté par Al Boukhari, Mouslim, At-Tirmidhi, Abou Daoud, Ibn Madja et Nassaï
Un sâ-'a, c'est le contenu de deux mains jointes (d'un homme de taille moyenne)
Un sâ-'a équivaut à environ 2,5 Kg et en espèce un peu moins de 5 euros (mais fixée à 5 euros en France).
Les differents avis des savants sur cette zakat:
- Il y a ceux qui pensent que c'est obligatoire (ils se basent sur les hadiths ci-dessus) alors que pour d'autres c'est une recommandation (ils se basent sur d'autres hadiths qui stipulent que le droit du pauvre sur le riche était l'aumône sur la fortune uniquement).
- Son paiement se fait en datte ou en orge pour les uns (ceux qui se sont basés sur ce hadith), et pour les autres il se fait avec la nourriture usuelle du pays dans lequel on se trouve.
- Quant à Abou Hanifa, ou encore certains savants comme Soufyan At Thawri, 'Omar Ibn Abd-l-Aziz, Hassan Al-Basri... elle peut etre payée en espèce et c'est l'avis qu'a retenu le conseil de la fatwa européenne.
- Son paiement se fait pour chaque membre de la famille, le jour de la 'êïd (avant la fin de la prière) ou la nuit qui la précède pour les uns, et dès le début de Ramadan pour les autres et même avant pour ceux qui, comme Abou Hanifa, ont fait l'analogie de cette aumône avec l'aumône sur la fortune qui peut être faite avant son terme à l'unanimité.
Les avis des quatre doctrines sur son délai d'acquittement:
- Mâlik: on ne peut pas le faire avant le jour même de la fête (comme on ne peut pas faire l'une des cinq prières obligatoires avant son heure)..
- Hambal: on peut s'en acquitter deux jours avant la fête et Al Boukhâri a dit aussi qu'ils le faisaient un jour ou deux jours avant la fête
- Châfi': on peut la sortir dès le dénut du Ramadan
- Abou Hanîfa lui va plus loin: C'est lui qui en fait l'analogie avec l'aumône sur la fortune. Il dit qu'on peut s'en acquitter un an ou deux ans avant.
Mâlik, Hambal, Châfi' et Abou Hanîfa sont les grands maîtres des quatre écoles ou doctrines. Al Boukhâri c'est ce grand rapporter de hadith et ancien grand Mufti de Médine que vous trouvez souvent en bas des hadith du jour.
Alors qui est Mâlikite? qui est Châfiite? qui est Hambalite? qui est Hanafite?
- Sont Mâlikites: l'afrique de l'oueste, le magreb et bien d'autres...
- Sont Châfiites: une grande partie de l'egypte, le soudan, la syrie, l'irak, la jordanie...
- Sont Hambalites: l'arabie saoudite (même s'il y a très peu de Mâlikite qui on fini par se convertir en Hambalite histoire d'homogénéiser le peuple saoudien sur ce point de la religion)...
- Sont Hanafites: une partie de l'egypte, le Pakistan, l'Afganistan...
Attention!!! Celui qui ne s'acquitte pas de cette zakat avant la prière de la 'êïd n'en est pas dispensé; il devra tout de même s'en acquitter après, seulement sa récompense sera moindre. De plus, il ne lui sera pas compté comme zakat mais plutôt sadaqa dans ce cas.
En revanche, celui qui, par négligence, tarde à s'en acquitter jusqu'au coucher du soleil (du jour de la fête) aura commiis un péché. Il restera tout de même redevable de cette zakat si précieuse.
wa-Allahou a'lam! Allah sait mieux!
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Le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit: "Faire le bien protège du mal, l’aumône discrète éteint la Colère divine et l’entretien des liens de parenté (les liens de sang) augmente la durée de vie". Rapporté par AT-thabarâni. Il a dit aussi: "Il n’y a point de foi pour celui qui n’a pas d’Amour"...